Extrême droite

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Pierre Vial, idéologue d'extrême droite, lors d'un rassemblement devant la statue de Jeanne d'Arc de la place des Pyramides en 2012

L'extrême droite désigne les forces politiques ultra-réactionnaires. Cela implique d'assez grandes différences selon la période historique, comme tout ce qui est basé sur le clivage droite-gauche.

Depuis le 20e siècle, l'extrême droite a surtout montré qu'elle pouvait donner naissance à des mouvements fascistes. Suite aux abominations du régime nazi et à sa défaite lors de la Seconde guerre mondiale, l'extrême droite a connu un recul majeur pendant des années. Mais les destructions sociales causées par le capitalisme, particulièrement depuis le tournant néolibéral des années 1980, ont engendré une remontée de l'extrême droite dans le monde entier. L'humanité est à nouveau placée devant le choix : socialisme ou barbarie.

On parle aussi de droite extrême, pour désigner des mouvements très proches mais souvent moins ouvertement revendiqués d'extrême droite. A l'inverse, on parle souvent d'ultra-droite pour désigner les groupes qui assument la violence et l'illégalité.

1 Historique[modifier | modifier le wikicode]

1.1 Révolution française et 19e siècle[modifier | modifier le wikicode]

C'est sous la Révolution française que s'est installé la distinction droite-gauche. Il s'agissait essentiellement de distinguer les partisans de la Révolution (gauche), ceux qui l'acceptent avec modération (droite), et les contre-révolutionnaires (extrême-droite). A cette époque, l'extrême-droite représentait les intérêts de l’aristocratie et du haut clergé, même s'il est arrivé qu'elle embrigade des paysans souvent imprégnés de catholicisme.

Ce clivage va se maintenir tout au long du 19e siècle, et la bourgeoisie républicaine va subir de vrais échecs politiques face à l'extrême-droite royaliste, comme lors de la Restauration en 1815. Mais les royalistes, et l'ensemble de la noblesse, se sont fondamentalement adaptés au nouveau mode de production capitaliste. Malgré leurs efforts pour maintenir les rentes foncières ou financières, ils ne pouvaient ni ne voulaient vraiment empêcher la Révolution industrielle. Et leur combat acharné contre les valeurs modernes propulsées par le développement économique et social était voué à l'échec.

Après l'écrasement de la Commune de Paris en 1871, le parlement de la Troisième République est d'abord dominé par les réactionnaires royalistes, la bourgeoisie désirant plus que tout le retour à l'ordre. Mais peu à peu, à la "Belle époque", la gauche bourgeoise et l'extrême gauche ouvrière progressent politiquement. La classe dominante, qui tend à s'homogénéiser, comprend de plus en plus qu'elle a intérêt à une politique plus souple, à la fois pour gérer ses affaires plus efficacement, et pour induire le réformisme dans les rangs socialistes.

1.2 Années 1920 et 1930[modifier | modifier le wikicode]

Les crises engendrées par le capitalisme vont bouleverser les schémas des progressistes bourgeois et des socialistes réformistes. En premier lieu, la Première guerre mondiale va causer tant de dégâts sociaux qu'elle va instaurer une situation révolutionnaire ou pré-révolutionnaire dans de nombreux pays industrialisés, notamment en Europe où survint la temporaire victoire socialiste en Russie.

Inévitablement, cette radicalisation conduisit aussi au renforcement de l'extrême-droite, qui représente la "radicalisation des conservateurs". L'exemple le plus précoce est la réaction fasciste en Italie, grâce à la laquelle la bourgeoisie put mater le mouvement ouvrier. Le fascisme, qui va inspirer toute l'extrême-droite mondiale par la suite, est alors un mouvement inédit, qui n'est pas vraiment issu de l'ancien courant royaliste, qui en général dépérit. Il se base surtout sur un nationalisme exacerbé, un discours qui pour la première fois à l'extrême-droite se dit "révolutionnaire", un leader qui prétend incarner le "peuple", la désignation d'ennemis (intérieurs et extérieurs) et un État autoritaire temporairement avec la société fascisée. Ce mouvement s'appuie d'abord surtout sur la petite-bourgeoisie déclassée ou menacée de l'être, et s'il critique souvent les "grands financiers cosmopolites" (de préférence juifs) en reprenant des accents socialistes ("national-socialisme"), il gomme la lutte de classe et impose la mise au pas des travailleurs rebelles.

Ce scénario se reproduisit à grande échelle dans l'Europe en crise des années 1930, suite à des défaites ou trahisons majeures (1923 en Allemagne, 1936 en France...). De l'extrême droite émergèrent des mouvement fascistes qui l'emportèrent en Allemagne, Espagne, Grèce... sans oublier le Régime de Vichy en France (1940-1944). Ce tourbillon nationaliste et belliqueux fut un facteur déclencheur majeur de la Seconde guerre mondiale.

1.3 Après guerre[modifier | modifier le wikicode]

Dans l'après-guerre, la bourgeoisie revient globalement à des régimes plus "acceptables" (à l'exception de l'Espagne où le régime de Franco perdure). Quelques responsables d'extrême-droite sont jugés (bien que la continuité de l'État soit remarquable, comme avec celui de Vichy...) et le discours dominant condamne fermement tous les "totalitarismes", rapprochant allègrement extrême-droite et extrême-gauche pour mieux signifier qu'être "raisonnable" c'est être un bon démocrate bourgeois. Il reste néanmoins des groupes d'extrême-droite nostalgiques, comme Occident en France, mais ils demeurent insignifiants dans la période.

1.4 Période contemporaine[modifier | modifier le wikicode]

Depuis les années 1980, le tournant néolibéral a engendré la paupérisation de larges couches de la population, travailleurs et petit-bourgeois. Comme cela se conjugue avec un recul des organisations défendant les intérêts des travailleurs, cela créé un terrain propice à la montée de l'extrême droite et de l'ensemble du camp réactionnaire en général.

En France, l'espoir suscité par l'élection de Mitterrand en 1981, puis les nombreuses trahisons du PS et PCF qui ont suivi, portent une responsabilité majeure dans la montée du Front national.

Ainsi non seulement les partis d'extrême droite tendent à se renforcer, mais leurs idées sont de plus en plus reprises par les partis bourgeois modérés qui cherchent ainsi à se tailler un électorat à n'importe quel prix.

Les préjugés racistes, xénophobes, autoritaristes se diffusent. En Europe, cela passe surtout par l'islamophobie, avec la dénonciation de l'immigration venue d'Afrique et du Moyen-Orient comme source de tous les maux ("étranger=profiteur=délinquant..."). L'antisémitisme, plus discret, gagne lui aussi du terrain, souvent en lien avec des fantasmes conspirationnistes d'une "juiverie internationale" assimilée à une "finance détruisant la Nation".

Malheureusement, l’extrême droite gagne des soutiens dans les couches populaires de l’électorat. Cette progression s'accentue du fait de la crise de 2007-2010.

En Europe, l'extrême droite progresse comme une épidémie :

  • En Hongrie, le gouvernement de Victor Orban est d'extrême droite, et un parti fasciste est très puissant, le Jobbik. Le gouvernement a imposé du travail forcé aux allocataires des minima sociaux – de fait, beaucoup des Rom – et ce travail se fait sous la surveillance de la milice du Jobbik.
  • En Grèce, sous l'effet de la violente crise de la dette de 2008-2015, l'extrême droite a connu un boom et une radicalisation. D'abord la crise a profité au LAOS, un parti orthodoxe traditionaliste, lui-même discrédité après être entré au gouvernement en 2011. Le parti clairement néo-nazi Aube dorée a alors connu une progression fulgurante.
  • Au Autriche, il n'y a pas eu de dénazification au lendemain de la Seconde guerre mondiale, et l'extrême droite (FPÖ) est représentée au Parlement depuis 1956. Il connaît un essor à partir des années 1980.
  • En Norvège, le Parti du progrès (FrP) est très puissant (23 % en 2009). C'est de ce parti qu'est issu Anders Breivik qui a massacré en 2011 77 jeunes social-démocrates, responsables selon lui d'un "multiculturalisme" et d'un "marxisme culturel" qui menacent la chrétienté et l'Europe.
  • En Belgique, le Vlaams Belang, parti flamand xénophobe et séparatisme est devenu puissant. A noter qu'en Belgique francophone, il existe un cordon sanitaire dans les médias face à l'extrême droite. Les médias s'engagent à ne pas lui donner la parole en direct.[1]
  • En Espagne, l'extrême droite reste faible, principalement parce que le PPE, principal parti de droite, ne renie pas le franquisme et fait office de réservoir pour beaucoup de courants réactionnaires. Le parti Vox connaît cependant un essor rapide.

La situation est particulièrement inquiétante en Grèce et en Hongrie.

En 2024, l'extrême droite en France est aux portes du pouvoir, sous la bannière « dédiabolisée » du Rassemblement national.

2 Idéologie(s)[modifier | modifier le wikicode]

Les courants d'extrême droite peuvent être très différents, ce qui est assez logique pour une classification politique relative fondée sur le clivage gauche-droite. L’antisémitisme n'est pas autant mis en avant par tous, tout comme le monarchisme de l’Action française ou le survivalisme de l'Action des forces opérationnelles[2].

Cependant, le fait même que ces courants soient à l'extrême droite du spectre politique signifie qu'ils ont en commun d'être profondément réactionnaires. Même si tous ne se focalisent pas sur les mêmes rejets du progrès social, ils ont une tendance à s'homogénéiser en se retrouvant côte-à-côte.

Dans le contexte du 21e siècle, les politologues dégagent une série de critères en général communs aux courants d'extrême droite.

2.1 Rejet des Lumières et du libéralisme[modifier | modifier le wikicode]

Historiquement, l'extrême droite hérite du courant hostile aux Lumières et au libéralisme politique.[3][4][5]

Cela s'est traduit notamment par un fort rejet du parlementarisme, vu comme source de faiblesse, auquel l'extrême droite oppose l'autoritarisme d'un exécutif fort.

Certains discours ciblent « l'Establishment », la « classe politique ».[6] Mais jamais, ou extrêmement rarement, la bourgeoisie. A terme, l'extrême droite propose seulement de mieux la servir que le personnel politique plus modéré.

2.2 Nationalisme exclusif[modifier | modifier le wikicode]

Une des positions communes et centrales de l'extrême droite est un nationalisme exacerbé et excluant, le rejet de l'altérité, du multiculturalisme et du cosmopolitisme, et très souvent le racisme[7]. Très souvent ils tapent sur un ou des boucs émissaires qui varient selon les périodes.

Certains ajoutent la promotion de valeurs traditionnelles comme la famille ou la religion[8].

L'agitation contre l'immigration est aujourd'hui le thème central. La thèse conspirationniste du Grand remplacement, développée par Renaud Camus (et son corollaire la remigration, c'est-à-dire l'expulsion par la force) gagne du terrain. En Europe, le rejet de l'étranger immigré est aujourd'hui surtout adossé à l'islamophobie.

Pour ceux qui essaient de policer leur discours, comme le Rassemblement national, il s'agit de prétendre que tout individu peut devenir français à condition de s’assimiler (même si les cadres du RN font encore des sorties racistes - comme bien d'autres politiciens par ailleurs - ou envoient régulièrement des signaux montrant leur fond raciste). Ce qui est trop modéré pour l'extrême droite radicale, qui reste fondamentalement sur une idée de hiérarchie des races, biologique ou culturelle. Comme le groupe Génération identitaire dissous en 2021[6].


Cette exclusion d'une partie de la population s'accompagne aussi d'une vision organiciste de la société, c'est-à-dire une société conçue comme un être vivant, donc fondée à se défendre contre les corps étrangers susceptibles de l'attaquer comme le font les microbes pour un organisme.[9]

Dans certains cas, lorsque l'unité nationale d'un État-nation n'est pas très solide, des forces d'extrême droite prônent le séparatisme régional, en particulier dans des régions riches qui refusent de « payer pour les autres ». C'est le cas du Vlaams Belang flamand en Belgique, de la Ligue du Nord en Italie, et de certains groupes en Catalogne (le catalanisme reste cependant dominé par la gauche).

2.3 Valorisation de la violence[modifier | modifier le wikicode]

La violence est valorisée par l'extrême droite, comme outil, mais aussi quasiment comme fin en soi.

Comme outil car l'extrême droite se perçoit comme devant sauver le pays face à la "décadence", et donc s'en prendre aux ennemis de l'intérieur (nombreuses agressions, attentats...). Elle peut même parfois accepter l'idée de "révolution", dans l'objectif de restaurer un ordre passé[5]. Plus basiquement, la violence est aussi un moyen d'attirer les militants vers les groupes faisant la démonstration qu'ils sont « les plus forts ».

Comme fin en soi pour les plus extrémistes, qui en font une question d'épanouissement du virilisme, de la volonté de puissance de l'homme, etc.

Un grand nombre de politologues distinguent deux groupes au sein de l'extrême droite ("far right") en fonction du rapport à la violence :

  • Ceux qui prônent la violence même illégale, qui sont appelés « droite extrémiste » ("extreme right").
  • Ceux qui acceptent de se plier (au moins dans un premier temps) à la loi et aux règles institutionnelles, qui sont appelés « droite extrême » ou « droite radicale populiste ».[10][4]

Même si la haine (notamment raciste) progresse, la violence est encore relativement mal vue et largement condamnée dans l'opinion. En Allemagne, du fait de l'histoire, un consensus politique existe depuis l'après-guerre pour interdire les organisations d'extrême droite les plus violentes[11].

Cependant, cette barrière morale peut vite céder en cas de crise. Au plus fort de la crise de la dette en Grèce (2012), le parti néo-nazi Aube dorée s'est brusquement renforcé (avec énormément de soutiens dans la police), et les milices du parti a menaçaient des journalistes, investissaient des bureaux de vote, formaient des groupes pour attaquer physiquement des immigrés ou des militants de gauche...

On a pu voir également une explosion des violences de groupes d'extrême droite pendant la campagne des législatives de 2024, le RN étant aux portes du pouvoir. Cette explosion de violence n'a quasiment pas eu de couverture médiatique.

2.4 Haine des « déviants sexuels »[modifier | modifier le wikicode]

L'extrême droite, parce qu'elle défend la famille traditionnelle, s'oppose à la liberté d'orientation sexuelle et à la remise en cause des normes de genre. Au contraire, la fascination pour la violence conduit à exalter le virilisme et à rejeter le féminisme et l'homosexualité, considérés comme « traitres », « symptômes de la décadence des sociétés occidentales orchestrée par leurs propres dirigeants ».[6]

Quelques exemples :

  • En Pologne, lors de la marche des fiertés d'égalité de 2005, les "Jeunesses polonaises" ont jeté des pierres, des bouteilles, des pavés et des œufs sur les participants.[12]
  • En Hongrie, le gouvernement de Viktor Orban fait passer en 2021 pour interdire dans les médias et les écoles toute mention visant à l'éducation sur des sujets LGBT auprès des mineurs.
  • En Italie, Alessandra Mussolini, petite fille du dictateur, déclare en 2006 : « Mieux vaut être fasciste que pédé »[13]. Depuis 2022 et l'arrivée au pouvoir de l'extrême droite de Giorgia Meloni, les droits LGBTI sont attaqués.[14]

2.5 Éclectisme en économie[modifier | modifier le wikicode]

L'extrême droite n'a pas de cohérence sur les questions sociales et économiques. Contrairement à des courants comme le socialisme ou le libéralisme, ce n'est pas sur ce terrain qu'est son fond de commerce.

Le rapport des courants d'extrême droite à l'économie varie donc selon les contextes, et selon la volonté de ces courants d'être plutôt « puristes » et élitistes (des idéologies de niche ou qui ne s'adressent qu'à une part réduite de la population), ou « populistes » (prétendre parler à une majorité du « peuple »).

Les fascistes italiens ont commencé par des mesures de laissez-faire (réductions d’impôts, privatisations…), puis à mesure que la crise des années 1930 s’approfondissait, il a pris des mesures plus interventionnistes (aide aux monopoles et aux banques, grands travaux…) et plus autarciques/protectionnistes.

Par exemple, Jean-Marie Le Pen était à ses origines pour le libéralisme économique, par anticommunisme. Il n'hésite pas, à la fin des années 1970, à fustiger le « système d'inquisition fiscale comparable à la Gestapo ». Dans les années 1980 il est fan de Ronald Reagan, le très conservateur président qui a incarné le tournant néolibéral aux États-Unis[15][16], et il attaquait comme l'État providence. Le FN va changer progressivement pour se faire plus populiste, car ce discours est peu porteur en France. En 2007, le programme du FN se met à cibler le "mondialisme ultra-libéral". Marine Le Pen a poussé plus loin cette logique, en parlant d'un État fort, « État stratège », de souveraineté monétaire et de retour au franc, de protectionnisme...

Aujourd'hui, un des rares partis d'extrême droite à être ultra-libéral sur le plan économique est le Parti du progrès (FrP) de Norvège.

2.6 Confusionnisme[modifier | modifier le wikicode]

Le confusionnisme est la tendance à brouiller les repères entre extrême gauche et extrême droite, essentiellement par la reprise de thématiques sociales par l'extrême droite.

3 Base sociale[modifier | modifier le wikicode]

Traditionnellement, l'électorat d'extrême droite se trouve surtout parmi certaines couches de la petite et moyenne bourgeoisie, ceux qui ne s'estiment pas gagnants dans le fonctionnement normal du capitalisme, qui favorise la centralisation du capital et détruit les anciens cadres sur lesquels ils comptaient. C'est pourquoi les idéologies d'extrême droite évoquent souvent un "passé glorieux" et promettent une "régénérescence" sous la conduite d'un guide qui saura "mettre fin au déclin".

Mais il ne faut pas se voiler la face : l'extrême droite parfois de plus en plus à se gagner un électorat populaire, ajoutant du (pseudo-)socialisme à leur nationalisme, ce qui est le signe avant coureur d'une montée du fascisme. Par exemple, en 2012, au premier tour de l'élection présidentielle française, 62% des électeurs de Marine Le Pen sont des employés ou ouvriers.

Mais il est important de rappeler que c'est la classe dominante qui est la principale responsable de la banalisation de la xénophobie et de l'amalgame étranger=profiteur, et particulièrement la "gauche", au sein de laquelle beaucoup font preuve de mépris social envers les plus prolétaires. En plus de toutes les attaques sociales répétées, c'est le PS qui disait sous Mitterrand « En Italie, on distribue des documents en arabe pour expliquer aux immigrés qu’ils ont intérêt à aller en France (...). Il faut que les immigrés clandestins sachent qu’ils peuvent être expulsés. » (Gaston Defferre[17]) ou encore « Les charters, ce sont des gens qui partent en vacances à des prix inférieurs. Là ce sera totalement gratuit et ce ne sera pas pour des vacances. » (Edith Cresson[17]) Le PS encore qui a institutionnalisé les Centres de rétention administratifs où l'État parque les immigrés... Sans compter le discours du PCF sur le "produisons français" qui désigne non pas le patronat comme cible mais l'étranger.

4 Liens internationaux[modifier | modifier le wikicode]

L'extrême droite ne prône certes pas l'internationalisme... Mais les différentes forces politiques qui s'en réclament sont capables de tisser des liens, d'une part affinitaires, et d'autre part par pragmatisme.

On peut penser par exemple à l'alliance entre les nazis et les fascistes italiens avant et pendant la Seconde guerre mondiale, leur proximité avec les franquistes espagnols... Dans la période actuelle, au niveau européen par exemple, certains partis se regroupent par sensibilité (nationalistes, traditionalistes, néo-fascistes...).

5 Notes et sources[modifier | modifier le wikicode]

Quelques politologues traitant de l'extrême droite : Nicolas Lebourg, Annie Collovald, Violaine Girard, Jean-Paul Gautier, Cas Mudde, Thomas Guénolé, Stéphane François, Olivier Roy, Vincent Tiberj, Benoît Coquard, Olivier Bouba-Olga, Jérôme Fourquet, Marion Jacquet-Vaillant, Lars Erik Berntzen...

  1. Le Nouvel Obs, En Belgique, il existe un « cordon sanitaire » dans les médias pour contrer les discours d’extrême droite, 6 mars 2024
  2. Terrorisme d’ultra-droite, l’autre menace, La Croix, 21/5/2021
  3. Lancelot Bédat, « « Ah, t’es d’extrême droite, toi ?! » : autopsie d’une guerre sémantique centenaire », sur LePoint.fr, (consulté le 4 avril 2023)
  4. 4,0 et 4,1 Elyamine Settoul et Emmanuelle Bertout, « Quand une radicalisation en cache une autre : sociologie des mouvances d’ultra-droite française », Confluences Méditerranée, vol. 121, no 2,‎ , p. 81–93 (ISSN 1148-2664, DOI 10.3917/come.121.0081, lire en ligne)
  5. 5,0 et 5,1 nicolaslebourg, « Extrême droite : l’enjeu de la définition », sur Fragments sur les Temps Présents, (consulté le 5 juin 2024)
  6. 6,0 6,1 et 6,2 Terrorisme d’ultra-droite, l’autre menace, La Croix, 21/5/2021
  7. Lancelot Bédat, « « Ah, t’es d’extrême droite, toi ?! » : autopsie d’une guerre sémantique centenaire », sur LePoint.fr, (consulté le 4 avril 2023)
  8. Elyamine Settoul et Emmanuelle Bertout, « Quand une radicalisation en cache une autre : sociologie des mouvances d’ultra-droite française », Confluences Méditerranée, vol. 121, no 2,‎ , p. 81–93 (ISSN 1148-2664, DOI 10.3917/come.121.0081, lire en ligne)
  9. Collectif, « Le FN, un national populisme », sur Le Monde.fr, (consulté le 14 mai 2014).
  10. Chaîne Philoxime, L'extrême droite, c'est quoi ?, 5 juin 2024
  11. http://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_des_organisations_d%27extr%C3%AAme_droite_interdites_en_Allemagne
  12. http://pl.indymedia.org/pl/2005/06/14475.shtml
  13. Le Nouvel Observateur, A. Mussolini: "Mieux vaut être fasciste que pédé", 10 mars 2006
  14. Ouest France, L’Italie de Meloni régresse sur l’homoparentalité, mars 2023
  15. Le Monde, Enquête sur une photo M. Le Pen a bel et bien " rencontré " M. Reagan, 26 février 1987
  16. Le Monde, Le FN, de l'admiration pour Reagan à la dénonciation de la toute puissance américaine, novembre 2011
  17. 17,0 et 17,1 Lutte ouvrière, Avec Mitterrand et après... la gauche au gouvernement, Cercle Léon Trotsky n°126, mai 2011