Grands travaux
Des politiques de grands travaux sont souvent impulsées par les gouvernements bourgeois, particulièrement en temps de stagnation, dans le but de relancer l'économie et donner de l'emploi à des chômeur·ses.
1 Exemples historiques[modifier | modifier le wikicode]
- 1848 : les Ateliers nationaux en France
- 1862 : grands travaux gérés par les municipalités en Angleterre[1]
- Années 1930 : le New deal aux États-Unis
- Années 1930 en France[2]
2 Positions politiques[modifier | modifier le wikicode]
Dans le Programme de transition (1938), document fondateur de la IVe internationale, Trotski écrivait :
« [L]a lutte contre le chômage est inconcevable sans une organisation large et hardie de GRANDS TRAVAUX PUBLICS. Mais les grands travaux ne peuvent avoir une importance durable et progressiste, tant pour la société que pour les chômeurs eux-mêmes, que s'ils font partie d'un plan général, conçu pour un certain nombre d'années. Dans le cadre d'un tel plan, les ouvriers revendiqueront la reprise du travail, au compte de la société, dans les entreprises privées fermées par suite de la crise. Le contrôle ouvrier fera place, dans ces cas, à une administration directe par les ouvriers. »[3]
3 Notes[modifier | modifier le wikicode]
- ↑ Karl Marx, Le Capital, Livre I, Chapitre XV : Machinisme et grande industrie, 1867
- ↑ Pierre Saly, La politique française des grands travaux 1929-1939 fut-elle keynésienne ?, Revue Economique, 1980
- ↑ Léon Trotski, Quatrième internationale, Programme de transition, 1938