Démocratie ouvrière

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En 2011, un mouvement éclate en Espagne pour revendiquer une démocratie réelle. Même si ce n'est pas en soi un mouvement anticapitaliste, cela exprime une conscience de l'insuffisance de la démocratie libérale.

La démocratie sous le capitalisme est une démocratie tronquée, une démocratie qui ne profite qu'aux plus riches. C'est pourquoi le mouvement socialiste revendique une démocratie réelle.

Pour les socialistes marxistes, il s'agit d'une « démocratie ouvrière », dans le sens où elle donnerait réellement le pouvoir à la classe majoritaire. Même s'il y a des débats sur des mesures fortes à prendre en situation révolutionnaire, cette nouvelle démocratie doit être supérieure en terme de droits, par rapport à la démocratie bourgeoise et à toute forme de démocratie antérieure, car elle permet pour la première fois dans l'histoire le pouvoir effectif d'une classe majoritaire. La démocratie ouvrière doit devenir simplement une démocratie de citoyen-ne-s égaux/ales à mesure que la division en classes sociales disparaît (phase supérieure du communisme).

Les formes concrètes de la démocratie ouvrière sont l'objet de nombreux débats dans le courant socialiste, selon les courants (réformistes, anarchistes, léninistes, luxemburgistes...). Il est certain que le grave problème de la bureaucratisation de la révolution d'Octobre facilite le discours dominant qui présente la démocratie bourgeoise comme la seule désirable.

1 Caractéristiques et débats[modifier | modifier le wikicode]

1.1 Conditions d'une démocratie réelle[modifier | modifier le wikicode]

1.1.1 Libérer du temps pour décider[modifier | modifier le wikicode]

« La liberté est une réunion sans fin » Ce slogan fut utilisé par le mouvement étudiant Students for a democratic society dans les années 1960, pour souligner combien la démocratie demande du temps.

Pour Karl Marx, la réduction du temps de travail n'était pas seulement une revendication ouvrière contre les cadences. C'était une condition essentielle de la société socialiste, qui nécessite du temps pour la démocratie la plus complète et l'émancipation humaine. C'est pourquoi par exemple il affirmait en 1867 :

« Nous déclarons que la réduction de la journée du travail est la pré-condition sans laquelle tous les autres efforts d’amélioration et d’émancipation sont voués à l’échec. »[1]

1.1.2 Éducation et désaliénation[modifier | modifier le wikicode]

L'accès à l'éducation est profondément inégalitaire sous le capitalisme, qui la limite aux besoins d'instruction utiles à la qualification des travailleur·ses, mais n'a aucun besoin du développement de l'esprit critique de la population.

Plus fondamentalement, le travail salarié, dans lequel tout le processus et la finalité est décidé par la hiérarchie au service du capital, est une source d'aliénation. Il ne permet pas de comprendre le fonctionnement de la société, mais au contrairement entretient le fétichisme de la marchandise, de l'argent, du capital.

Il n'est donc pas possible d'avoir une démocratie entre citoyen·nes éclairé·es tant que l'exploitation économique n'est pas combattue. Wilhelm Liebknecht écrivait en 1875 :

« La social-démocratie est donc la démocratie réelle. »[2]

1.1.3 Liberté de la presse[modifier | modifier le wikicode]

Pouvoir se former une opinion éclairée implique de pouvoir accéder aux différentes opinions, et donc nécessite la liberté de la presse.

Mais d'un point de vue marxiste, cette liberté ne consiste pas seulement à garantir le « droit de s'exprimer » (liberté formelle) mais également la possibilité matérielle de le faire (liberté réelle). Le mouvement socialiste a historiquement défendu la liberté (formelle) de la presse, mais les réformistes ont échoué à remettre en question le pouvoir des capitalistes sur la presse dominante.

Des tentatives révolutionnaires ont été faites dans ce sens, par des anarchistes ou des communistes. Par exemple, au lendemain de la révolution d'Octobre 1917, l'objectif des bolchéviks était de collectiviser les imprimeries et à les mettre à la disposition de tout groupe significatif d’ouvriers ou de paysans désirant éditer un journal ou une revue.[3] Malheureusement, la centralisation de la presse dans les mains de l'État s'est avérée être particulièrement néfaste lorsque cet État a cessé d'être démocratique.

1.2 Organisation des votes[modifier | modifier le wikicode]

1.2.1 Collégialité ou présidence unipersonnelle[modifier | modifier le wikicode]

La plupart des organisations du mouvement ouvrier revendiquent un fonctionnement démocratique, mais le principe de collégialité n'est pas systématique. Dans de nombreux débats, ce principe est mis en balance, ou articulé, à la notion de « dictature » au sens romain.

1.2.2 Proportionnelle et principe majoritaire[modifier | modifier le wikicode]

Le « principe majoritaire » est le principe selon lequel le courant politique arrivé majoritaire est surreprésenté dans les organes élus, pour pouvoir mettre en place sereinement la politique majoritaire.

A l'inverse les élections à la proportionnelle (l'organe élu est composé proportionnellement aux résultats) favorisent les minorités et leur donnent potentiellement une plus forte capacité de blocage (faire basculer des votes serrés, occuper des postes à responsabilités tout en ne collaborant pas avec la majorité...).

Généralement, face aux institutions bourgeoises, le mouvement ouvrier défend les élections à la proportionnelle comme plus démocratiques.

Cependant, au sein des partis et syndicats ouvriers, le principe majoritaire est souvent appliqué. Et au sein des organes soviétiques issus de la révolution d'Octobre, le parti communiste a eu recours à un principe majoritaire appliqué de façon de plus en plus poussé, comme le montrent par exemple les chiffres des élections aux soviets de cercles dans les premières années[4] :

Electeurs communistes Communistes au comité exécutif
1918 60,6% 83,5%
1919 55,4% 85,9%
1920 43% 79,9%
1921 44% 74,4%
1922 54% 81,2%

1.2.3 Représentation régionale ou politique[modifier | modifier le wikicode]

Les organes de représentation démocratiques doivent-ils être basés sur des régions (comme les circonscriptions des parlements bourgeois) ou sur des plateformes politiques qui nomment en leur sein les membres ?

Lénine écrit en 1920 : « Nous avons constamment repoussé le principe de la représentation régionale, car elle implique trop de favoritisme régional. »[5]

1.2.4 Vote à main levée[modifier | modifier le wikicode]

La démocratie ouvrière apparaît souvent dans des cadres qui sont à l'origine improvisés : comités de grève, coordinations, soviets... Par conséquent les votes se font très souvent à main levée.

Dans beaucoup d'organisations du mouvement ouvrier, le vote à main levée n'est pas seulement un état de fait, mais a été théorisé comme étant la forme adaptée à la lutte. Contrairement au vote à bulletin secret, les travailleur-ses n'ont rien à se cacher.

Il est certain que le vote à main levée fait peser sur l'individu une pression du groupe, à travers les regards, les réactions possibles... Dans l'idéologie bourgeoise libérale, il s'agit de réduire au minimum ce phénomène par l'isoloir, l'individu étant censé voter le plus librement possible, « en son âme et conscience ». Mais cette idéologie passe sous silence le fait que l'individu est constamment soumis à des influences (médiatiques, politiques, patronales...) qui justifient l'ordre capitaliste. L'émancipation collective dans les luttes du mouvement ouvrier, lorsque les travailleur-se-s prennent ensemble conscience de leur condition et décident ensemble de relever la tête, constituent un des seuls leviers de transformation sociale. Pour cela, il est nécessaire de créer un sentiment de confiance mutuelle : par exemple pour déclencher une grève, les travailleur-se-s ont besoin d'être rassuré-es sur le fait qu'ils.elles vont entrer en grève ensemble, sans quoi ils.elles se retrouveraient isolé.es, voire exposé.es à la répression. Les directeurs d'usines (ou de facultés...) insistent souvent sur les votes à bulletin secret, parce qu'ils savent que dans ce type de vote favorise l'atomisation et freine l'espoir émancipateur.

Dans les soviets pendant la révolution russe de 1917, les votes s'effectuaient à main levée, et cela a perduré après la révolution. Au fur et à mesure de la bureaucratisation du régime, et de l'autonomisation de la couche dirigeante par rapport aux électeurs.trices dans les soviets, le vote à main levé est devenu un des moyens de contrôle de l’État. Les candidats pour être délégués par les soviets étaient désignés a priori, par en haut, par le PC, et les opposants minoritaires qui votaient contre ces candidats étaient aussi repérés et surveillés. Le vote à bulletin secret est devenu une revendication de l'opposition de gauche notamment.[6]

1.3 Lien avec le prolétariat[modifier | modifier le wikicode]

Sous le capitalisme, le prolétariat est structurellement opprimé et aliéné, ce qui permet aux politiciens bourgeois de l'enfumer relativement facilement. L'objectif d'une révolution socialiste est d'amener l'ensemble de la classe travailleuse à s'emparer de la vie politique, et à ne plus laisser les institutions lui échapper. Pour arriver à établir et maintenir ce lien organique sur la durée, plusieurs pistes ont été envisagées et essayées.

1.3.1 Élus payés autant qu'un­·e prolétaire[modifier | modifier le wikicode]

Une des revendications historiques des démocrates bourgeois (dans leurs moments progressistes) étaient que les dirigeants ne soient pas une élite aristocratique grassement payée et hors de contrôle. Il s'agissait donc d'imposer qu'ils soient élus et rémunérés au niveau moyen d'un citoyen (et plus largement la revendication d'un gouvernement bon marché).

Une bonne partie du mouvement ouvrier et socialiste a repris cette revendication que les élus soient payés au salaire moyen d'un ouvrier, ou au salaire d'un ouvrier qualifié. La Commune de Paris l'a appliqué, ce qui a été salué par Marx[7]. Lénine a repris cette revendication[8], même si elle a très vite cessé d'être appliquée en Union soviétique.

En 1922, le théoricien social-démocrate Kautsky estimait que cette mesure était devenue « simplement impossible » à appliquer.[9]

1.3.2 Modulations du suffrage universel[modifier | modifier le wikicode]

Le mouvement ouvrier et socialiste s'est battu pour le suffrage universel, face notamment aux restrictions censitaires en faveur des propriétaires fonciers et capitalistes. Cependant il est arrivé que des partis communistes dérogent au suffrage universel (ou plutôt au principe « une personne, un vote ») dans l'idée de favoriser la classe ouvrière.

Par exemple, dans le système soviétique mis en place au lendemain de la Révolution d'Octobre 1917, les voix des ouvriers comptaient 5 fois plus que les voix des paysans, pour compenser la majorité écrasante des paysans (qui étaient moins communistes).[10]

1.3.3 Soviets vs Assemblées[modifier | modifier le wikicode]

Suite à la révolution russe, les courants se revendiquant du bolchévisme ont soutenu que les organes du parlementarisme bourgeois devaient lors de la révolution socialiste être remplacés par des organes de type soviets, ceux-ci représentant une démocratie plus directe, et plus indissolublement liée à la classe révolutionnaire, alors que la démocratie bourgeoise fonctionne avec des électeurs atomisés. Gramsci soutenait ainsi que la classe ouvrière ne peut pas gouverner autrement que sous la forme de conseils ouvriers, tout comme le parlement constitue la forme de pouvoir de la bourgeoisie.

NousSommesLePouvoirOuvrier.jpg

Certains marxistes ont défendu une articulation entre soviets et assemblées héritées de la démocratie bourgeoise. C'était le cas notamment de certains courants considérés comme centristes à l'époque, comme Rudolf Hilferding.

Nicos Poulantzas revient sur la révolution russe en 1980, et suggère que la « substitution radicale de la démocratie représentative par la démocratie directe de base » a constitué le « facteur principal » de la centralisation et de la dérive autoritaire ultérieure.[11]

Ernest Mandel écrivit plus tard que « toutes les formes de démocratie directe (...) ne se substituent pas mais complètent les institutions du suffrage universel »[12]. Antoine Artous (LCR) a proposé également de combiner ces institutions, soutenant que l'abstraction politique propre aux élections représentatives ont une vertu démocratique qu'il faut conserver.[13]

D'autres (FT-QI) ont critiqué cela comme une théorisation allant dans le sens d'un révisionnisme et d'un abandon de la dictature du prolétariat. la réduction du rôle des organes de classe aux « questions économiques, qui les concernent », revenant à renoncer à l'hégémonie ouvrière dans la révolution.[14]

1.4 Contrôle démocratique du pouvoir[modifier | modifier le wikicode]

1.4.1 Élection des fonctionnaires et juges[modifier | modifier le wikicode]

Une des revendications issues de la Révolution française, qui fut une période de démocratie radicale, est la mise en place d'élections pour les fonctionnaires et les magistrats, en raison du pouvoir dont ils disposent.

Cette revendication a souvent été reprise par les socialistes et communistes. Les communards étaient favorables à l’élection des fonctionnaires et des magistrats, et à leur recrutement par examen ou concours, mais n'eurent pas le temps de le mettre en place. Ils essayèrent cependant par plusieurs moyens d'assurer des recrutements objectifs sur la base des compétences.[15]

1.4.2 Révocabilité[modifier | modifier le wikicode]

Les démocrates les plus conséquents trouvent inconcevable que des élus ou des fonctionnaires puissent rester en place lorsqu'ils sont devenus impopulaires. Lors de la Révolution française par exemple, la révocabilité des élus et fonctionnaires a été pratiquée.

Depuis, le mouvement socialiste a souvent revendiqué la mise en place de mesures de révocabilité des élus et des fonctionnaires. Ce fut par exemple le cas lors de la Commune de Paris de 1871, où il y eut des cas de révocation de fonctionnaires défaillants.[15]

De même aux débuts de la Révolution d'Octobre 1917. La révocabilité était toujours mentionnée dans la constitution soviétique de 1936, mais la chape de plomb du stalinisme la rendait impossible à mettre en pratique. De même, elle est ou a été proclamée dans les régimes « communistes » (Cuba, Corée du Nord, Chine, Vietnam...) mais jamais appliquée.

Kautsky, théoricien de la social-démocratie, estimait en 1922 que la révocabilité était devenue superflue.[9]

1.4.3 Vers des postes « techniques »[modifier | modifier le wikicode]

Marx et Engels, comme la plupart des socialistes du 19e siècle, étaient marqués par l'idéal saint-simonien d'une société future organisée rationnellement dans l'intérêt général. Bien évidemment, par rapport à l'utopisme de Saint-Simon, ils considéraient qu'une lutte de classe serait d'abord nécessaire, mais ils conservaient cette idée que dans la société future, les tâches de gestion de la société ne seraient plus des tâches de « pouvoir ». Comme ils le rappellent, c'est un aboutissement partagé entre communistes et anarchistes :

« Tous les socialistes entendent par Anar­chie ceci : le but du mouvement prolétaire, l’abolition des classes, une fois atteinte, le pouvoir de l’État qui sert à maintenir la grande majorité productrice sous le joug d’une minorité exploitante peu nombreuse, disparaît, et les fonc­tions gouvernementales se transforment en de simples fonctions administratives. »[16]

Marx écrivait encore, en marge d'un livre de Bakounine : « la répartition des fonctions générales [devrait] devenir une affaire de routine qui n'implique aucune domination ».[17]

2 Exemples[modifier | modifier le wikicode]

2.1 La Commune de Paris[modifier | modifier le wikicode]

La commune de Paris en 1871 a été le premier exemple d'État ouvrier, même si son extension géographique s'est limitée à Paris, et s'il n'a pu durer que trois mois, avant d'être réprimé dans le sang. Marx parlait à son sujet de "forme enfin trouvée"[18] de la dictature du prolétariat.

2.2 La Russie soviétique[modifier | modifier le wikicode]

Réunion du Soviet de Petrograd, 22 octobre 1917

La révolution russe de 1917 a vu l'émergence d'une auto-organisation des travailleurs qui s'appuyait sur les soviets (conseils) d'entreprises, de villes... et ce à travers l'ensemble du pays. Sous l'impulsion des bolchéviks, c'est un appareil d'État nouveau, fondé sur ces soviets, qui a pris le pouvoir en renversant l'État tsariste.

La bureaucratisation de cet État ouvrier a soulevé d'innombrables débats et points de vue différents entre communistes révolutionnaires.

Il est fréquent dans certains milieux, même de gauche, d'entendre qu'il n'y aurait jamais eu de démocratie ouvrière en Russie et d'y opposer la Commune de Paris comme modèle pur. Il est intéressant de citer cette comparaison de Trotski :

«[A]ux élections communales de 1871 à Paris, 230 000 électeurs participèrent au vote. Aux élections municipales de novembre 1917 à Petersbourg, en dépit du boycottage des élections par tous les partis sauf le nôtre et celui des socialistes-révolutionnaires de gauche, qui n'avait presque aucune influence dans la capitale, 390.000 électeurs participèrent au vote. Paris comptait en 1871 2.000.000 d'habitants. Il faut noter que notre système électoral était incomparablement plus démocratique, le Comité Central de la Garde Nationale ayant fait les élections sur la base de la loi électorale de l'Empire. »[19]

2.3 Rapport aux staliniens[modifier | modifier le wikicode]

Les PC stalinisés sont devenus des partis sans démocratie interne, et on pouvait légitimement craindre que leur arrivée au pouvoir débouche sur une dictature du même type que celles du reste du bloc de l'Est. Mais dans le même temps, les PC ont longtemps organisé des secteurs significatifs de la classe ouvrière (dans certains pays, une majorité), ce qui obligeait les marxistes anti-staliniens à avoir une politique vis-à-vis d'eux. Les trotskistes caractérisaient malgré tout les PC comme des partis ouvriers, et défendaient par exemple une politique de front unique de classe, incluant les PC et les PS.

Cependant dans la pratique cela soulevait de nombreux débats. Par exemple aux États-Unis en 1947, le WP, scission du SWP, mettait en avant le risque qu'un parti stalinien instaure une dictature (cela venait de se produire dans de nombreux pays d'Europe de l'Est).[20]

3 Notes[modifier | modifier le wikicode]

  1. Karl Marx, Instructions aux délégués du conseil général au congrès de Genève de 1867 de l’AIT
  2. Wilhelm Liebknecht, Manifesto of the Gotha Program, 1875
  3. Lénine, Projet de résolution sur la liberté de la presse, 17 novembre 1917
  4. Sovety, s’ezdy sovetov i ispolkomy, Moscou, 1924 (cité par Marc Ferro dans Des soviets au communisme bureaucratique)
  5. Lénine, 9e congrès du PC (b) R - Discours sur l'édification économique, 31 mars 1920
  6. Léon Trotski, Sur le vote secret, 27 février 1929
  7. Karl Marx, La guerre civile en France, mai 1871
  8. Lénine, L'Etat et la révolution, août 1917
  9. 9,0 et 9,1 Karl Kautsky, The Labour Revolution, June 1922
  10. Andreu Nin, Les Soviets : leur origine, leur développement et leurs fonctions, 1932
  11. Nicos Poulantzas, L'État, le pouvoir, le socialisme, Paris, PUF, 1978
  12. Ernest Mandel, Power and Money: A Marxist Theory of Bureaucracy, London, Verso, 1992
  13. Antoine Artous, Démocratie et émancipation sociale, Critique Communiste, été-automne 2000
  14. Matías Maiello, Una democracia de otra clase: sobre los usos de la Comuna de París, mars 2021
  15. 15,0 et 15,1 Les Amies et Amis de la Commune de Paris, Les services publics sous la Commune, août 2022
  16. Friedrich Engels, Karl Marx, Les prétendues scissions dans l'Internationale, janvier 1872
  17. Karl Marx, Conspectus of Bakunin’s Statism and Anarchy, April 1874
  18. Karl Marx, La guerre civile en France, mai 1871
  19. Léon Trotski, Terrorisme et communisme, 29 mai 1920
  20. Max Shachtman, La nature des partis staliniens. Leurs racines de classe, rôle politique et buts fondamentaux, mars 1947

4 Articles[modifier | modifier le wikicode]