Internationalisme

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Affiche contre le national-socialisme (1933-1935)

L'internationalisme est un principe théorique et pratique de solidarité et d'unité internationale. La défense d'intérêts communs à l'humanité implique de s'opposer au nationalisme, au chauvinisme, à l'impérialisme, aux guerres entre les peuples.

Dans le mouvement ouvrier socialiste, on parle d'internationalisme prolétarien pour souligner le fait que c'est à la classe travailleuse de réaliser cet internationalisme, en s'opposant aux rivalités suscitées par le capitalisme.

Karl Marx et Friedrich Engels sont célèbres pour avoir clamé que « les ouvriers n'ont pas de patrie » et mis en avant le slogan « Travailleurs de tous les pays, unissez-vous ! ».

1 Premières formes idéalistes[modifier | modifier le wikicode]

L'idée d'une république universelle, ou cosmopolite, qui embrasserait le monde de façon pacifique, est très ancienne.

Par exemple Victor Hugo envisageait une progression passant d'une alliance des nations européennes en États-Unis d'Europe, et un jour viendrait où la fraternité réunirait l'ensemble de l'humanité.[1]

2 Un principe nécessaire au socialisme[modifier | modifier le wikicode]

L'internationalisme n'est pas un idéal abstrait, mais un principe qui se base sur les conditions matérielles des prolétaires et leurs intérêts convergents. Au 19e siècle, lorsque Marx et Engels écrivaient le Manifeste du parti communiste, le capitalisme unifiait rapidement l'économie mondiale et faisaient des prolétaires les mêmes pauvres exploités. D'où le célèbre passage :

« on a accusé les communistes de vouloir abolir la patrie, la nationalité. Les ouvriers n'ont pas de patrie. On ne peut leur ravir ce qu'ils n'ont pas. Comme le prolétariat de chaque pays doit en premier lieu conquérir le pouvoir politique, s'ériger en classe dirigeante de la nation, devenir lui-même la nation, il est encore par là national, quoique nullement au sens bourgeois du mot. Déjà les démarcations nationales et les antagonismes entre les peuples disparaissent de plus en plus avec le développement de la bourgeoisie, la liberté du commerce, le marché mondial, l'uniformité de la production industrielle et les conditions d'existence qu'ils entraînent.» [2]

L'internationalisme, pour le socialisme scientifique, part donc d'abord d'un constat. Mais du point de vue du mouvement ouvrier et de son action politique consciente, c'est également un combat et une nécessité. La solidarité au delà des nations entre les prolétaires est nécessaire pour surmonter la concurrence et harmoniser par le haut les droits et les conditions de vie des salarié·es, et cette lutte s'effectue inévitablement contre la classe dominante.

Mais l'internationalisme est également l'aboutissement du socialisme. En effet, le Manifeste poursuit :

« Le prolétariat au pouvoir les fera disparaître plus encore. Son action commune, dans les pays civilisés tout au moins, est une des premières conditions de son émancipation. Abolissez l'exploitation de l'homme par l'homme, et vous abolirez l'exploitation d'une nation par une autre nation. Du jour où tombe l'antagonisme des classes à l'intérieur de la nation, tombe également l'hostilité des nations entre elles. »

Cette nécessité est à la fois économique et politique :

  • économique : le socialisme ne peut s'appuyer que sur la forte productivité établie par le capitalisme (pour répartir rapidement le travail, donner du temps libre pour exercer la démocratie ouvrière...), or celle-ci dépend fortement de la mondialisation, donc un État révolutionnaire ne peut être autarcique sans risquer de subir un profond recul économique ;
  • politique : si les travailleurs de tous les pays ne sont pas suffisamment solidaires, un éventuel État révolutionnaire serait immanquablement agressé par son entourage capitaliste. Et si la révolution ne s'étend pas, la dégénérescence bureaucratique est un fort risque, particulièrement dans les pays peu industrialisés.

En résumé, la révolution socialiste, même si elle peut démarrer dans un pays, est nécessairement mondiale (révolution permanente, en opposition au "socialisme dans un seul pays") ou elle n'est pas. Ce qui implique que le mouvement ouvrier révolutionnaire est internationaliste ou il n'est pas.

3 États-Unis du monde[modifier | modifier le wikicode]

La perspective du socialisme est l'alliance des nations dans des États-Unis du monde. Comme cette perspective est lointaine, elle est propagandiste. Les socialistes pensent que les nations convergeraient vers cette forme de république universelle une fois débarrassées des rivalités créées par le capitalisme (et en poussant plus loin l'intégration économique), mais se concentrent à court terme sur les moyens d'amorcer cette rupture avec le capitalisme. Ainsi Kautsky écrivait :

« Remarquons en passant que, comme l’institution économique ne peut nullement rester stationnaire en état socialiste, son progrès aura pour conséquence d’étendre constamment l’étendue dont une communauté socialiste aura besoin pour réussir. Nous sommes fermement convaincus que les diverses nations socialistes finiront par se fondre en une communauté unique, que toute l’humanité ne formera plus qu’une société. Cependant, nous n’avons à nous préoccuper ici que des origines et non du cours ultérieur que suivra l’évolution des formes sociales socialistes. Nous n’avons donc pas à examiner, au cour de nos développements, la question de la République universelle. »[3]

Lénine synthétisait encore la position socialiste ainsi en :

« Les États-Unis du monde sont cette forme d'État - forme d'union et de liberté des nations, - que nous rattachons au socialisme, - en attendant que la victoire totale du communisme amène la disparition définitive de tout État, y compris l'État démocratique. »[4]

En 1943, la Quatrième internationale déclarait dans un communiquait : « Contre la guerre impérialiste ! Pour les Etats-Unis socialistes du monde ! »[5]

Il arrive que des socialistes défendent des formes d'intégration à plus petite échelle, dans une logique transitoire, comme les États-Unis d'Europe.

On peut noter que cet idéal internationaliste a aussi été porté, et même historiquement a été d'abord porté, par des idéalistes bourgeois. Par exemple la perspective de Victor Hugo allait jusque là :

« Un jour viendra où il n'y aura plus d'autres champs de bataille que les marchés s'ouvrant au commerce et les esprits s'ouvrant aux idées (...)

Un jour viendra où l'on verra ces deux groupes immenses, les États-Unis d'Amérique, les États-Unis d'Europe placés en face l'un de l'autre, se tendant la main par-dessus les mers, échangeant leurs produits, leur commerce, leur industrie, leurs arts, leurs génies, défrichant le globe, colonisant le désert, améliorant la création sous le regard du Créateur, et combinant ensemble, pour en tirer le bien-être de tous, ces deux forces infinies, la fraternité des hommes et la puissance de Dieu ».[6]

« Elle s'appellera l'Europe, au vingtième siècle, et, aux siècles suivants, plus transfigurée encore, elle s'appellera l'Humanité. » [7]

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4 Un combat permanent[modifier | modifier le wikicode]

Comme la conscience de classe, l'internationalisme n'est pas spontané dans le prolétariat du monde. Même s'il repose sur des bases matérielles, bon nombre de tendances tendent à le contre-carrer. Au 19e siècle, il s'agissait surtout de traditions dues à l'inertie historique, que l'on trouvait surtout dans la paysannerie, et déjà moins chez les ouvriers et les bourgeois. La mondialisation, amorcée depuis des siècles par les échanges marchands, constituait une puissante lame de fond contre les idéologies étroitement nationales :

« La grande industrie a fait naître le marché mondial, que la découverte de l’Amérique avait préparé. […] En exploitant le marché mondial, la bourgeoisie a donné une forme cosmopolite à la production et à la consommation de tous les pays. Au grand regret des réactionnaires, elle a dérobé le sol national sous les pieds de l’industrie. »[8]

A la toute fin du 19e siècle, le théoricien Karl Kautsky reconnaissait que la concurrence entre travailleur·ses « peut envenimer les antagonismes nationaux, éveiller la haine nationale des travailleurs contre les prolétaires étrangers » mais affirmait surtout son optimisme :

« Les vestiges d’isolement national, de haine nationale, empruntés à la bourgeoisie par le prolétariat, disparaissent de plus en plus. La classe ouvrière se libère de plus en plus des préjugés nationaux. L’ouvrier apprend de plus en plus à reconnaître et à apprécier dans son compagnon de travail, quelle que soit d’ailleurs la langue qu’il parle, le compagnon de lutte, le camarade. »[9]

Un grande nombre de socialistes au début du 20e siècle faisaient preuve d'une certaine naïveté vis-à-vis de la capacité de la mondialisation capitalisme à engendrer l'internationalisme, ce qui pouvait aussi couvrir leur suivisme vis-à-vis de la bourgeoisie. Bernstein allait même plus loin en écrivant que « les socialistes (...) sont le véritable parti du libre commerce des nations ». [10]

Mais le capitalisme, de par ses violentes crises et les conflits impérialistes qu'il a développé à l'extrême au 20e siècle, pousse aussi à de profonds reculs réactionnaires. Les idéologies nationalistes et chauvines ont alors une profonde utilité pour la bourgeoisie : réaliser l'Union sacrée des exploités avec leurs exploiteurs, et préserver le système.

Aujourd'hui encore, malgré un niveau jamais atteint de mondialisation des échanges de marchandises et de capitaux, la majorité des travailleurs est enracinée dans un territoire, avec peu d'occasions de voyager ou de s'intéresser à d'autres pays. Malgré la baisse spectaculaire du coût des communications, seulement 2% des appels téléphoniques sont internationaux, et seulement une connexion internet sur 5 ou 6 dépasse les frontières nationales. Il est plus facile à un riche homme d'affaire passant d'avions à hôtels de se sentir "citoyen du monde", que pour un balayeur de Budapest.

5 Internationalisme et "mondialisme"[modifier | modifier le wikicode]

Un thème en vogue actuellement à l'extrême droite est le combat contre le "mondialisme" (ou parfois la "mondialisation"). Sous couvert de nouveauté (puisque la mondialisation est à tort présentée comme nouvelle), il s'agit de surfer sur la dégradation sociale accélérée depuis le tournant néolibéral pour instiller une série de thèmes classiques ("la malfaisante finance cosmopolite juive ou anglo-saxonne nous attaque") et proposer de fausses solutions ("sortir de l'euro et mener une politique protectionniste", sans sortir du capitalisme, ce qui revient une fois de plus à s'unir avec nos bourgeois contre de faux ennemis, l'extérieur ou les immigrés).

Bien sûr, l'extrême droite en profite pour dénoncer l'internationalisme révolutionnaire comme une "trahison du pays", une "alliance objective avec le Capital financier"...

6 Internationalisme et "anti-nationalisme"[modifier | modifier le wikicode]

L'internationalisme prend parfois la forme d'un anti-nationalisme radical, particulièrement dans le mouvement anarchiste.

C'est par exemple pour cela que lorsque les communistes libertaires fondèrent une organisation en Argentine en 1901, ils l'appelèrent « Fédération ouvrière régionale argentine », parlant uniquement de « région argentine ». Souvent, les anarchistes attaquent frontalement les symboles nationaux (drapeaux, hymnes...) et déploient des slogans de type « ni patrie ni frontière ».

Dans les débats sur l'internationalisme et le patriotisme dans le socialisme du début du 20e siècle, les socialistes reconnaissent qu'il y a des variantes réactionnaires du patriotisme. Mais globalement, ils repoussaient les conceptions anti-nationalistes « des libertaires ou des tolstoïens », et les plus droitiers insistaient sur la nécessité de défendre la patrie en cas d'agression - position qui couvrira leur opportunisme en 1914.[11]

Cependant, dans une organisation de masse comme la CNT espagnole, il n'y avait pas de rejet absolu de l'idée de patrie, qui était même utilisée dans la propagande.

Dans le reste du mouvement socialiste, les positions ont souvent été plus modérées. Même les marxistes révolutionnaires considèrent pour la plupart que la lutte frontale contre les « nations » est gauchiste. Ce qui domine, c'est un appel à la solidarité entre nations, et une lutte contre les nationalismes réactionnaires (toute forme d'attachement à la nation n'était pas perçue comme réactionnaire, surtout dans les pays dominés).

En revanche, il existe toute une tendance du socialisme clairement compromise dans le nationalisme (« social-chauvinisme »), ce qui est souvent lié à des positions réformistes : se conformer à l'opinion publique sous l'influence de l'idéologie dominante, c'est souvent épouser son appel à l'union nationale (interclassiste).

7 Les Internationales[modifier | modifier le wikicode]

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Pour permettre une réalisation efficace de cet idéal, différents courants politiques ont fondés à différentes époques des associations internationales. Les plus importantes sont :

D'autres associations internationales ont existé ou existent encore, regroupant généralement des partis frères sur leurs propres bases politiques.

La démarche pour construire une organisation révolutionnaire internationale et le fonctionnement qu'elle doit avoir sont sujets à débats entre trotskistes.

🔍 Voir : Parti mondial.

8 Historique[modifier | modifier le wikicode]

L'Internationalisme dans son acception moderne nait dans les mouvements révolutionnaires de 1848 de la prise de conscience qu'il existe des intérêts communs à l'humanité.

C'est pour cela qu'un des principaux combats de Marx et Engels durant leur vie fut la construction d'une organisation internationale des travailleurs.

L'expérience de la Commune de Paris (1871) fut une belle illustration d'internationalisme. Comme l'écrivit Marx :

« Pro­cla­mant hau­te­ment ses aspi­ra­tions inter­na­tio­na­listes – parce que la cause du pro­duc­teur est par­tout la même et que son ennemi est par­tout le même, quel que soit son vête­ment natio­nal, Paris a pro­clamé le prin­cipe de l’admission des étran­gers à la Com­mune, il a même élu un ouvrier étran­ger (membre de l’Internationale) à son Exé­cu­tif » [12]

C'est pour chanter la lutte de classe mondiale et l'Internationale ouvrière qu'Eugène Pottier écrit dans sa prison les paroles de la fameuse Internationale.

Au congrès d'Amsterdam de l'Internationale ouvrière (1904), G. Plekhanov serre la main d'un des leaders socialistes japonais, Katayama Sen, ce qui symbolise l'internationalisme au moment où les empires russe et japonais sont en guerre.

Drapeau d'un syndicat du bâtiment de la CGT (1909)

L'Internationale se positionnait avant la guerre de 1914 comme une force de paix entre les peuples. Des tracts édités en plusieurs langues, et expliquant la position commune des partis socialistes, furent diffusés à des millions d'exemplaires en Europe. Toute une génération vivait au rythme de l'internationalisme prolétarien.

C'est pour défendre l'internationalisme trahi par la Deuxième internationale opportuniste (Union sacrée et social-chauvinisme décomplexé...) que Lénine tenta de réunir les révolutionnaires dès 1915[13] et impulsa la création de l'Internationale Communiste.

D'après de nombreux témoignages, le sentiment national était très présent parmi la base de l'Armée rouge, paradoxalement plus que parmi les nationalistes des Armées blanches qui elles avaient peu de soutien populaire et étaient au contraire soutenues par l'étranger. A propos de nationalisme et d'internationalisme, le philosophe anglais Bertrand Russel raconte suite à son voyage en Russie en 1920 :

« Le véritable communiste est absolument internationaliste. C’est ainsi que Lénine, autant que j’ai pu en juger, ne se préoccupe pas plus des intérêts de la Russie que de ceux des autres pays ; la Russie est en ce moment le protagoniste de la révolution sociale, et par là même elle est d’un grand enseignement pour le monde ; mais Lénine sacrifierait la Russie plutôt que la révolution, s’il devait jamais en être réduit à choisir entre les deux. C’est là l’attitude orthodoxe, qui est sans doute sincère chez un grand nombre des leaders. Mais le nationalisme est naturel et instinctif, et la fierté qu’ils ressentent pour leur révolution l’a fait renaître au coeur des communistes. Par la suite, à travers la guerre polonaise, les bolcheviques ont pu s’assurer l’appui du sentiment nationaliste et leur situation dans le pays s’en est trouvée de ce fait immensément fortifiée. (...) Il est incontestable qu’à l’heure actuelle, Trotski et l’Armée rouge disposent de l’appui d’un très grand nombre de nationalistes. Les opérations ayant pour but de reconquérir la Russie d’Asie ont même ravivé chez ces derniers un sentiment impérialiste, quoiqu’il soit certain que beaucoup d’entre ceux chez qui j’ai cru reconnaître ce sentiment s’en défendraient avec indignation. »[14]

Néanmoins, les dirigeants bolchéviks s'efforçaient pendant la guerre civile de faire vivre l'internationalisme prolétarien. Ainsi par exemple, l'Ordre du jour à l'armée et à la flotte du 24 octobre 1919 (n°159) proclamait :

«Combattants rouges !

«Sur tous les fronts, vous vous heurtez aux intrigues hostiles de l'Angleterre. Les armées de la contre-révolution tirent sur vous avec des canons anglais. Dans les dépôts de Schenkursk et de l'Onéga, sur les fronts du sud et de l'ouest, vous découvrez des munitions qui proviennent d'Angleterre. Les prisonniers que vous faites portent des uniformes anglais. Des femmes et des enfants, à Arkhangel et à Astrakhan, sont massacrés ou mutilés par des aviateurs anglais avec de la dynamite anglaise. Des vaisseaux anglais bombardent nos côtes...

«Mais même actuellement, alors que nous combattons avec acharnement le mercenaire de l'Angleterre, Ioudénitch, j'exige de vous que vous n'oubliiez jamais qu'il existe deux Angleterres. A côté de l'Angleterre des profits, de la violence, de la corruption, des atrocités, il existe une Angleterre du travail, pleine de puissance spirituelle, dévouée aux grands idéaux de la solidarité internationale. Nous avons contre nous l'Angleterre des boursiers, vile et sans honneur. L'Angleterre laborieuse, le peuple, est pour nous.»

C'est enfin pour reprendre ce flambeau étouffé par le stalinisme que Trotski tenta de mettre sur pied la Quatrième internationale, combat que mènent encore aujourd'hui les communistes révolutionnaires, malgré toutes les divergences et leurs difficultés.

En 1966, Dan Gallin, syndicaliste investi dans les instances internationales de la Confédération internationale des syndicats libres, et opposé aux manœuvres de Lovestone (avec la CIA) pour faire scissionner les syndicats, pose une question clé :

« Est-ce qu'un internationalisme ouvrier existe encore, ou a-t-il été détruit dans les dernières décennies par les coalitions d'intérêts nationaux et par la domination des grandes puissances ? »[15]

9 Notes et sources[modifier | modifier le wikicode]

  1. Victor Hugo, Discours à l'occasion du Congrès international de la paix de Paris, 21 août 1849
  2. Karl Marx, Friedrich Engels, Le manifeste du parti communiste, 1847
  3. Karl Kautsky, Le programme socialiste. IV. La Société future, 1892
  4. Lénine, Du mot d’ordre des États-Unis d’Europe, 23 août 1915
  5. Marcel Hic pour la Quatrième internationale, Staline dissout le Komintern. La IVe Internationale mènera le prolétariat à la victoire !, juin 1943
  6. Victor Hugo, Discours à l'occasion du Congrès international de la paix de Paris, 21 août 1849
  7. Victor Hugo, Paris-guide, exposition universelle de 1869
  8. Karl Marx, Manifeste du Parti communiste
  9. Karl Kautsky, Le programme socialiste. V. La Lutte de classe, 1892
  10. Paul Lafargue, Eduard Bernstein, Emile Vandervelde, Edouard Vaillant, Socialisme et internationalisme, 5 juin 1905
  11. Paul Lafargue, Eduard Bernstein, Emile Vandervelde, Edouard Vaillant, Socialisme et internationalisme, 5 juin 1905
  12. Karl Marx, La Guerre civile en France, 1871
  13. Lénine, Le problème de l'unification des internationalistes, 1915
  14. Bertrand Russell, Pratique et théorie du bolchevisme, 1920
  15. David Langley [pseudonyme de Dan Gallin], The colonization of the international trade union movement, New Politics 5, no. 1 (Winter 1966): 52–56.