Jean-Luc Mélenchon
Jean-Luc Mélenchon est un politicien français issu du Parti socialiste, qui a rompu sur la gauche pour fonder le Parti de Gauche en 2009 puis La France insoumise en 2016. Il a été candidat aux élections présidentielles de 2012, 2017 et 2022.
Il a le mérite d'avoir recréé une force politique de gauche réformiste, alors que le PS était devenu un parti bourgeois social-libéral, et d'avoir fait passer cette force devant le PS.
C'est un leader à la fois charismatique pour une partie de l'opinion et repoussoir pour d'autres, pour de bonnes et de mauvaises raisons. D'un côté il est détesté par la sphère médiatique et bourgeoise en raison du rôle de radicalisation vers la gauche qu'il a sur toute une partie de la jeunesse et des classes populaires. De l'autre côté, il a eu à de nombreuses reprises des prises de parole et des positions problématiques (sur le campisme, l'immigration, l'antisémitisme...).
Fondamentalement, son horizon politique reste dans le cadre du capitalisme. Il valorise énormément la « République française » (et n'y voit donc pas un État bourgeois), et croit en la possibilité de mettre du social dans l'économie capitaliste, par l'interventionnisme et la relance keynésienne. C'est un politicien professionnel depuis 1986.
1 Débuts en politique[modifier | modifier le wikicode]
1.1 Des débuts trotskistes[modifier | modifier le wikicode]
Jean-Luc Mélenchon a fait partie dans sa jeunesse d'une organisation trotskiste, l'Organisation Communiste Internationaliste (courant « lambertiste »). Comme beaucoup d'autres de sa génération il s'est écarté de ce chemin et est entré au Parti socialiste dans les années 1970.
2 Au Parti socialiste[modifier | modifier le wikicode]
2.1 1976 - Début d'une longue carrière[modifier | modifier le wikicode]
Jean-Luc Mélenchon commence sa carrière au PS en 1976. Il se bat pour le programme commun PS-PCF, et devient un fervent partisan de François Mitterrand.
Cette alliance avait une certaine dynamique électorale, et est effectivement arrivée au pouvoir en 1981. A ce moment-là, le PS parlait encore de « renverser le capitalisme » (et certains bourgeois ont paniqué[1]), même si en réalité le programme n'avait rien de révolutionnaire. Mitterrand était un politicien qui a su utiliser les mots pour plaire à sa base militante et électorale, mais venait à l'origine du pétainisme, et qui n'a jamais eu de réelles volontés anticapitalistes.
Lors du tournant de la rigueur en 1983, l'échec économique du réformisme keynésien est brutal. Mélenchon est refroidi, mais reste loyal, se réfugiant dans l'idéal républicain de la franc-maçonnerie (adhésion au Grand Orient de France). « C'est l'année de la crise morale. Rien ne marche. Tout est perdu. [...] Quand tout s'est cassé la figure, que reste-t-il ? La République. Donc, in fine, la liberté et l'égalité »[2].
Rétrospectivement, il juge que le PS a fait une erreur, et que "la France" aurait dû se battre contre le paradigme néolibéral.
« Quand la gauche, en 1983, a fait le constat de l'échec de la politique de relance appliquée dans un seul pays, elle a cru qu'il lui suffirait de s'inscrire dans le cadre européen. Que plus on s'intégrait dans une zone politique, plus il serait possible de réguler par la loi ou la norme. Ce fut une colossale erreur d'analyse sur l'évolution du capitalisme. La gauche n'a pas compris alors que la pente naturelle du monde était à la dérégulation. »[3]
2.1.1 Politicien professionnel[modifier | modifier le wikicode]
En 1986, il est élu sénateur. Il sera dès lors un politicien professionnel cumulant des mandats : conseilleur général de l'Essonne pendant 13 ans, sénateur pendant 15 ans, député pendant 5 ans, député européen pendant 7 ans, maire-adjoint pendant 6 ans, ministre pendant 2 ans...
2.2 1988 - Dans la gauche du PS...[modifier | modifier le wikicode]
Sans doute plus sincère que d'autres, il défendra l'axe "première gauche" du PS, contre les tenants du recentrage. En 1988, il dénonce la "gauche molle" de Rocard qui tend la main à des centristes, et la participation à la Première guerre du Golfe contre la majorité de son parti. Il fonde alors avec Julien Dray (ex-trotskiste aussi) la Nouvelle École Socialiste (NES), qui fait 1,35% au Congrès de Rennes en 1990.
En 1991 la NES fusionne avec le courant de Marie-Noëlle Lienemann pour donner la Gauche socialiste (GS).
2.2.1 Maastricht[modifier | modifier le wikicode]
En 1992, il appelle à voter pour le traité de Maastricht. Il déclarera par la suite que c'était les opposants à ce traité qui avaient raison et que l'objectif affiché à l'époque est un « échec total ».
Le courant Gauche socialiste progresse : 10,21% au Congrès de Brest en 1997, 13,28% au Congrès de Grenoble en 2000. Au Congrès de Brest, Mélenchon tente de se faire élire à la tête du PS face à François Hollande, mais il n'obtient que 8,81%.
2.3 ...et au gouvernement Jopsin (2000-2002)[modifier | modifier le wikicode]
En Mars 2000, il entre au gouvernement Jospin (1997-2002) comme ministre délégué à l'enseignement professionnel. Selon lui, ce gouvernement était sous influence de la gauche du PS, au moins "au début" :
"_La gauche du PS que vous animiez a-t-elle pesé entre 1997 et 2002 ? _Sous Lionel Jospin, c'est la gauche du PS qui a donné le tempo, avec 35 heures sans pertes de salaires et l'alliance rouge-rose-verte notamment. Nous avons eu une contribution utile. A la fin de la législature, le rapport de forces s'est dégradé. Le mouvement socialiste a fini par être contaminé par l'orientation blairiste social-libérale, à laquelle François Hollande est d'ailleurs très lié."[3]
Au début, on trouve pourtant au moins quelques sales coups portés à notre classe :
- l'ouverture du capital de France Télécom (1997) et sa mise en concurrence (1998)
- le processus de Bologne de casse du service public d'enseignement supérieur (à l'initiative de Allègre en mai 1998)
- les CRS et la BRAV envoyés contre les mobilisations de chômeurs de l'hiver 1997-1998[4][5]
- la privatisation de Air France (entamée en février 1999)
- l'agenda de Lisbonne, prévoyant les privatisations et le plein règne de la concurrence et du profit sur l'Europe (mars 2000)
- sans compter la poursuite de la politique françafricaine sans faire de vagues, tout au long du mandat...
Alors, peut-être (?) qu'il n'approuvait pas certaines mesures de fin de mandat :
- La loi sécuritaire LSQ de 2001
- L'invasion de l'Afghanistan en 2001
- La traité de Barcelone (toujours plus d'UE néolibérale) de 2002
Mais il était bel et bien payé par ce gouvernement bourgeois !
Lui-même, en tant que ministre délégué à l'Enseignement Professionnel, a mené une politique pro-patronale, contre le principe du collège unique, en mettant en place les "lycées de métiers" (dénoncés par les syndicats Sud[6], FO, SNEETA, FSU[7], CGT[8] ...).
2.4 2002-2007 - A gauche... et derrière Royal[modifier | modifier le wikicode]
Suite à la cinglante défaite du PS en avril 2002, Gauche socialiste éclate, et Mélenchon fonde Nouveau Monde avec Henri Emmanuelli, qui obtient 16,3% au Congrès de Dijon en 2003. Mélenchon est conforté dans son idée que l'orientation du Parti socialiste la rend incapable de "parler au peuple".
2.4.1 « Non » de gauche en 2005[modifier | modifier le wikicode]
En 2005, lors du référendum sur la Constitution Européenne, il fait campagne pour le "non", en côtoyant Buffet, Besancenot, Bové et les collectifs unitaires antilibéraux. Son nom est même évoqué en passant comme candidat des collectifs.
Puis il vote la synthèse au Congrès du Mans en novembre 2005, rassemblant les socialistes du Oui et du Non. Il soutient alors Laurent Fabius, au Congrès comme à la primaire de 2006 pour la désignation du candidat à la présidentielle, parce que celui-ci avait fait campagne pour le Non. Il critique alors l'aile droitière ("blairiste") de Dominique Strauss-Khan, puis de Ségolène Royal, dont il reproche l'ouverture aux centristes de Bayrou et la "béatification sécuritaire" (elle proposait notamment l'armée pour encadrer les jeunes délinquants).[9] Il fera néanmoins la campagne de Ségolène Royal « parce qu'elle paraît la seule efficace pour atteindre le programme commun le plus élémentaire : être présent au deuxième tour et battre la droite. » Sauf qu'un "programme" si vide de sens pour les travailleurs ne les mobilise pas, et cela conduit à la défaite face à la droite décomplexée de Nicolas Sarkozy.
2.4.2 Admirateur de Dassault[modifier | modifier le wikicode]
On sait aussi que dans sa carrière de sénateur de l'Essonne, il a été assez proche du PDG-politicien réactionnaire Serge Dassault. Il a beau affirmer que c'est le "grand industriel français" (cocorico) et pas le politicien qu'il admire individuellement, cela ne l'a pas empêché de l'aider à se faire élire sénateur en 2004, et à s'abstenir lors du vote sur son éligibilité (il y avait conflit d'intérêts manifeste).[10]
2.5 2008 - Départ du PS[modifier | modifier le wikicode]
Déjà un mois avant le Congrès de Reims de novembre 2008, Jean-Luc Mélenchon menaçait. Il écrivait dans son blog que « Lafontaine [ex du SPD allemand qui cofonda Die Linke] est un modèle de fidélité à soi-même si le PS fait le choix de la ligne démocrate au congrès de Reims.» D'autres comme Marc Dolez appelaient clairement à un nouveau parti sur le modèle de Die Linke.[11]
Cela va notamment convaincre Mélenchon qu'il s'agit non pas d'une aventure, mais d'un mouvement de fond en Europe. D'autre part, il y avait aussi du côté de la direction du PS une vraie réduction de l'espace pour la gauche :
« Dans la transformation d’un parti socialiste en parti démocrate, il y a toujours un prologue, qui est l’élimination de la gauche du parti. En France, on est un peu dans les prémices. Tous les leaders de la gauche du parti sont tenus à l’écart des responsabilités. »[12]
Enfin, Mélenchon comprend que si le PS n'occupe plus le créneau du changement, d'autres forces (réformistes ou révolutionnaires) le feront :
« De plus, l’organisation de l’autre gauche, avec ATTAC et Besancenot, a tendance à nous siphonner. [12]
Mélenchon pousse à l'unité des sensibilités de gauche, et se range dans un bloc derrière Benoît Hamon qui fait 18,5%. La direction sortante et parmi elle l'aile droitière de Ségolène Royal l'emporte, ce qui décide enfin Mélenchon à quitter le PS pour appeler à fonder une autre force politique.[13]
3 Après le PS[modifier | modifier le wikicode]
3.1 2009 - Fondation du Parti de gauche[modifier | modifier le wikicode]
Le Parti de gauche (PG) est fondé le 1er février 2009, à l'initiative des parlementaires Jean-Luc Mélenchon et Marc Dolez, après leur départ du Parti socialiste, lors du Congrès de Limeil-Brévannes, en présence de quelque six cents délégués venus de tous les départements dans lesquels des comités du parti se sont formés. Le parti réunit autour de trois grands axes : l'écologie, le socialisme, et la république (pour une 6e république).
Le PG entend fédérer l'ensemble des sensibilités de la gauche antilibérale — qu'il nomme aussi « l'autre gauche » — au sein d'une même alliance.
3.2 Campagne présidentielle de 2012[modifier | modifier le wikicode]
Aux élections présidentielles de 2012, Jean-Luc Mélenchon est le candidat du Front de Gauche, une alliance électorale regroupant (principalement) le PG et le PCF.
Mélenchon a su mener une campagne dynamique, remobilisant une bonne partie des militants ou sympathisants du PCF et de la CGT, et absorbant la plupart des électeurs qui s'étaient radicalisés et tournés vers l'extrême gauche (Laguiller, Besancenot...) auparavant. Selon l'historien Romain Ducoummier, il « arrive à paraître à la fois réformiste et révolutionnaire » en ressuscitant le « discours jauressien des deux méthodes[14] »[15]. Il a été fortement aidé par le retrait du candidat du NPA, Olivier Besancenot, qui un an auparavant apparaissant comme plus populaire que lui.[14]
Dans le même temps, parmi l'extrême gauche il n'y a aucun doute sur le caractère réformiste de son programme.[16][17][18] Il se veut rassurant : « Les investisseurs n'ont aucune raison d'avoir peur. »[19]
Lors de ses meetings il est parvenu à rassembler largement. Il organise une « marche pour la 6e République » place de la Bastille le 18 mars 2012 (anniversaire de la Commune de Paris).
Le résultat du premier tour donne François Hollande (PS) en tête, sans grand enthousiasme populaire mais essentiellement par rejet de Sarkozy, qui arrive en deuxième. En troisième vient Marine Le Pen (Front national).
Totalisant 11,1 % des voix, Jean-Luc Mélenchon termine 4e. Les statistiques montrent que Mélenchon a gagné une parti de l'électorat populaire, plus que le PS, mais moins que le FN. Mais il a cependant réussi à passer médiatiquement comme figure de premier plan, ce qu'il consolidera aux élections suivantes.
3.3 Sous Hollande[modifier | modifier le wikicode]
Mélenchon mise sur le long terme. Il vise à dépasser le PS, et à utiliser son rapport de force pour le forcer à infléchir sa politique. Cela ne le dérange pas d'interpeler le PS pour faire une majorité de gouvernement avec lui :
« Je savais parfaitement que je ne pouvais pas d’un bond arriver sur la première marche. Je poursuis ma stratégie : essayer de passer devant les socialistes et proposer une majorité alternative de gauche. [...] Il y a une majorité de gauche à l’Assemblée : je propose qu’elle change de centre de gravité. Je suis prêt à être Premier ministre »[20]
Dans un premier temps, il refuse de se dire dans l'opposition au gouvernement Hollande, parlant de "propositions constructives". Au niveau des votes, cela se traduit par un soutien aux projets pro-capitalistes du PS : les députés du Front de gauche votent les contrats d'avenir, leurs élus locaux votent les budgets d'austérité du PS...
Cependant il y a des nuances dans le PG. Pour Marc Dolez, cofondateur du parti, Mélenchon est déjà trop critique du PS. Le 19 décembre 2012, il annonce qu'il quitte le parti.
« Nos propositions sont rendues souvent inaudibles à cause de l'outrance du verbe (…) Je ne crois pas à la thèse de deux gauches irréconciliables ni au mythe du recours (…) Je ne me résoudrai jamais à considérer que le gouvernement va échouer et que nous serons là à ramasser les morceaux. Si la social-démocratie devait s'effondrer, je crains que ce ne soit au profit de la droite extrême. »[21]
3.4 Campagne présidentielle de 2017[modifier | modifier le wikicode]
Relevons que lors d'un discours à l'Assemblée nationale le 11 juillet 2017, Jean-Luc Mélenchon a exposé clairement sa vision réformiste assumée :
« Ce dont nous avons à discuter ici, ce n'est pas de la gravitation universelle ou de la lutte de classe, mais de savoir ce qu'on en fait comme fait social pour en faire un fait politique civilisé, c'est-à-dire qui ne dégénère pas en bataille rangée, ou que l'un ait une domination absolue sur l'autre. »
Après avoir rappelé que la CGT et FO sont issues historiquement de la Charte d'Amiens, qui avait pour perspective la grève générale révolutionnaire, il conclut « vous avez remarqué que ce n'est pas ce que je vous propose. »[22]
3.5 Campagne présidentielle de 2022[modifier | modifier le wikicode]
4 Sur les questions nationales et raciales[modifier | modifier le wikicode]
Jean-Luc Mélenchon véhicule incontestablement un certain discours de justification de l'impérialisme français et a fait de nombreuses sorties racistes. Il trouve réjouissant que Dassault parvienne à vendre des Rafales[23]. Il souligne avec fierté que « la France dispose du deuxième territoire maritime du monde »[24], ce qu'elle grâce à son passé colonial.
Sur le plan de la politique internationale, Jean-Luc Mélenchon a une grille de lecture campiste assez typique d'une partie de la gauche du temps de la guerre froide. Il a clairement une tendance à faire de l'impérialisme américain l'ennemi principal, et à minimiser les méfaits des impérialismes russe[25] et chinois (relativisation de la répression des Tibétains[26] et des Ouïghours[27]).
S'il critique avec raison les règles néolibérales de l'Union européenne, il le fait trop souvent en reprenant la grille de lecture « souverainiste » (alors que la France n'est pas un pays soumis à l'UE, elle en est un des piliers).[28]
Mélenchon disait en juillet 2016 que les travailleurs détachés « volaient le pain » des travailleurs locaux (ce qu'il a regretté ensuite).[29] Il va de soi que la mise en concurrence doit être dénoncée, mais en ciblant les bourgeois libéraux qui l'organisent, pas en attisant le ressentiment contre d'autres travailleurs.
En octobre 2020, après l'assassinat de Samuel Paty par un jeune d’origine tchétchène, il dit publiquement qu'il y a « un problème avec la communauté tchétchène »[30].
Il fait régulièrement des sorties qui révèlent des préjugés antisémites[31], et minimise clairement l'antisémitisme, affirmant qu'il est seulement « résiduel » en France.[32]
On doit cependant reconnaître que Mélenchon a évolué sur certaines positions :
- Il a rompu avec Djordje Kuzmanovic en 2019, qui représentait le secteur le plus confusionniste (proche de milieux pro-russes et conspirationnistes) de la France insoumise.
- Alors qu'il avait voté la loi anti-voile de 2004, et qu'il refusait le terme d'islamophobie en 2015[33], il a fini par la dénoncer explicitement[34].
- A partir de 2020, il met davantage en avant la lutte antiraciste, reprend l'idée de créolisation...
5 Note et sources[modifier | modifier le wikicode]
- ↑ Le Temps, Spectre communiste et fuite de capitaux en Suisse, 10 mai 2011
- ↑ L. Alemagna, S. Alliès, « Mélenchon le plébéien », 2012
- ↑ 3,0 et 3,1 «C'est inéluctable, le système va craquer», Les Echos, 18 avril 2012
- ↑ http://www.actuchomage.org/2012011118752/Mobilisations-luttes-et-solidarites/hiver-199798-quand-des-chomeurs-occupaient-des-anpe.html
- ↑ http://www.apebfr.org/passagesdeparis/editione2008/pdf/13%20Davisson%20Charles%20Cangussu%20de%20Souza.pdf
- ↑ http://www.sudeducation.org/NON-au-Lycee-des-Metiers.html
- ↑ http://www.snuep.fr/publications/journal62_supplement.pdf
- ↑ http://cgteduc93.free.fr/?Non-au-lycee-des-metiers
- ↑ Royal-Mélenchon, le retour de flamme, Libération, 2011
- ↑ Le Monde, L'admiration de Mélenchon pour Dassault, ce "grand industriel", 23 janvier 2012
- ↑ Jean-Luc Mélenchon prépare-t-il sa sortie du PS ?
- ↑ 12,0 et 12,1 Mélenchon : « Quand Benoît Hamon aura choisi entre maman et papa… », 30/08/2008
- ↑ www.casuffitcommeca.fr (archives Wikipédia)
- ↑ 14,0 et 14,1 2012 : Besancenot relance Mélenchon, L'Express, 13/05/2011
- ↑ Jean Jaurès, Jules Guesde, Débat sur les deux méthodes, 26 novembre 1900
- ↑ Tendance Claire du NPA, Mélenchon, un sauveur pour les travailleurs ?, avril 2012
- ↑ Ne mélenchon pas le Front de Gauche et les soviets. avril 2012
- ↑ NPA, L'humain d'abord, ou l'impasse antilibérale, 2 janvier 2012
- ↑ «Jean-Luc Mélenchon : Les investisseurs n'ont aucune raison d'avoir peur de mon programme», Les Echos, 2012
- ↑ Rue89 (repris par le Nouvel Obs), Mélenchon : « Je suis prêt à être Premier ministre », 28 novembre 2012
- ↑ « Rififi au Parti de gauche », Le Monde, 19 décembre 2012.
- ↑ https://www.youtube.com/watch?v=_Twv-7zkmUM&fbclid=IwAR2AckCGvHvC7ZQEHBbYr8P0L3a_O3W_jIt4yN0zHdsfAL2YwYN01vNzkqQ
- ↑ Jean-Luc Mélenchon sur France Inter, 1er février 2012
- ↑ Blog de Jean-Luc Mélenchon, La France, puissance maritime qui s’ignore, 5 novembre 2014
- ↑ Section « Russie » de la page Jean-Luc Mélenchon sur Wikipédia
- ↑ Section « Chine et Tibet » de la page Jean-Luc Mélenchon sur Wikipédia
- ↑ Huffington Post, Mélenchon qualifie le vote sur le génocide des Ouïghours d'"hypocrisie", Janvier 2022
- ↑ Les Echos, Jean-Luc Mélenchon : « Je suis un indépendantiste français », 12 déc. 2017
- ↑ Marianne, Travailleurs détachés qui "volent le pain" des Français : Jean-Luc Mélenchon reconnaît à demi-mot une maladresse, 13 mars 2017
- ↑ France info, Y a-t-il "un problème avec la communauté tchétchène" en matière de radicalisation, comme l'affirme Jean-Luc Mélenchon ?, Octobre 2020
- ↑ Section « Accusations d'antisémitisme » de la page Jean-Luc Mélenchon sur Wikipédia
- ↑ France info, Jean-Luc Mélenchon estime que "l'antisémitisme reste résiduel en France", 2 juin 2024
- ↑ L'islamophobie selon Jean-Luc Mélenchon - Les Grandes Questions - janvier 2015, Légry Rancy (5 février 2021, 1:29 minutes)
- ↑ « Tweet de JLM en 2024 sur X à propos de l'islamophobie » Accès libre, sur X, 23 mai 2024