Sous-consommation

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Keynes, principal inspirateur des thèses sous-consommationistes

La sous-consommation est l'autre façon de présenter la surproduction, qui est une des manifestations des crises du capitalisme.

Les théories de la sous-consommation ("sous-consommationnistes") sont des théories, souvent d'inspiration keynésienne, qui expliquent les crises par la sous-consommation des masses (un problème au niveau de la demande), créant un manque de débouchés pour la production.

Certains marxistes défendent des visions sous-consommationnistes (faisant découler les crises avant tout d'un problème de réalisation de la survaleur), tandis que d'autres rejettent ces visions (faisant découler les crises d'un problème au niveau de la production de la survaleur).

1 Sous-consommation comme envers de la surproduction[modifier | modifier le wikicode]

Lorsqu'éclate une crise économique du mode de production capitaliste, cela se manifeste d'abord par une surproduction générale (non limitée à quelques secteurs particuliers). Il est important de relever que cette surproduction est toute relative aux rapports sociaux capitalistes : il n'y a pas trop de marchandises par rapport aux besoins en général, mais trop par rapport aux besoins solvables. Autrement dit les capitalistes n'arrivent pas suffisamment à vendre leurs marchandises de façon rentable. Le régime d'accumulation du capital est brisé, la plus-value n'arrivant plus à se réaliser dans la sphère de l'échange.

Il est théoriquement vrai de considérer que cette surproduction relative équivaut à une sous-consommation relative. Néanmoins, le fait de parler de surproduction met l'accent sur une particularité essentielle du capitalisme : pour la première fois les crises ne se manifestent plus par des pénuries, mais par l'incapacité à produire en fonction des besoins sociaux.

2 Critique des théories de la sous-consommation[modifier | modifier le wikicode]

En revanche, ce phénomène de surproduction/sous-consommation ne fournit pas en soi d'explication de la crise.

2.1 Une tautologie[modifier | modifier le wikicode]

Puisque crise économique est synonyme de crise de surproduction, poser la surproduction comme cause de la crise revient à tourner en rond. Cela n'explique pas pourquoi la loi de l'offre et de la demande, qui suffit en tant normal à adapter la production à l'accumulation bourgeoise, n'empêche pas le retour périodique de telles crises de surproduction.

« C'est pure tautologie que de dire : les crises proviennent de ce que la consommation solvable ou les consommateurs capables de payer font défaut. Le système capitaliste ne connaît d'autres modes de consommation que payants, à l'exception de ceux de l'indigent ou du « filou ». Dire que des marchandises sont invendables ne signifie rien d'autre que : il ne s'est pas trouvé pour elles d'acheteurs capables de payer, donc de consommateurs (que les marchandises soient achetées en dernière analyse pour la consommation productive ou individuelle).»[1]

Engels soulignait également qu'il y a une sous-consommation chronique des masses sous le capitalisme comme dans toute société divisée en classe, mais que cela n'explique pas les crises :

« La sous-consommation des masses est une condition nécessaire de toutes les formes de société reposant sur l'exploitation, donc aussi de la société capitaliste; mais seule la forme capitaliste de la production aboutit à des crises. La sous-consommation est donc aussi une condition préalable des crises et elle y joue un rôle reconnu depuis longtemps; mais elle ne nous explique pas plus les causes de l'existence actuelle des crises que celles de leur absence dans le passé. »[2]

2.2 Une erreur théorique[modifier | modifier le wikicode]

Les théories de la sous-consommation soutiennent généralement qu'une hausse des salaires permettrait une relance du capitalisme. Leur idée intuitive est simple : plus de consommation, plus de débouchés, donc plus de profits, plus d'investissements et plus de croissance. Or c'est oublier qu'une hausse de salaire représente directement une baisse du taux de profit des bourgeois. La baisse des salaires est au contraire un moyen pour les capitalistes de poursuivre leur accumulation malgré l'alourdissement en capital (hausse de sa "composition organique"). Empiriquement, Marx constatait déjà que le déclenchement des crises était souvent lié à une hausse des salaires !

« Mais si, pour donner une apparence de justification plus profonde à cette tautologie, on dit que la classe ouvrière reçoit une trop faible part de son propre produit et que cet inconvénient serait pallié dès qu'elle en recevrait une plus grande part, dès que s'accroîtrait en conséquence son salaire, il suffit de remarquer que les crises sont chaque fois préparées justement par une période de hausse générale des salaires, où la classe ouvrière obtient effectivement une plus grande part de la fraction du produit annuel destinée à la consommation. Du point de vue de ces chevaliers, qui rompent des lances en faveur du « simple » bon sens, cette période devrait au contraire éloigner la crise. Il semble donc que la production capitaliste implique des conditions qui n'ont rien à voir avec la bonne ou la mauvaise volonté, qui ne tolèrent cette prospérité relative de la classe ouvrière que passagèrement et toujours seulement comme signe annonciateur d'une crise. »[1]

Pour Marx, enfin, l'évolution du salaire est sur-déterminée par le niveau de la croissance : « pour formuler les choses mathématiquement : c'est la grandeur de l'accumulation qui est la variable indépendante, et la grandeur du salaire la variable dépendante, et non l'inverse. »[3]

Le keynésianisme a connu son heure de gloire dans l'Après-guerre, époque où il était à la fois rendu possible par la forte rentabilité des entreprises, et rendu nécessaire par la menace ouvrière. De 1973 à 1983, les politiques économiques, y compris celles des partis social-démocrates, ont brusquement basculé vers le néolibéralisme, remisant les relances keynésiennes au placard. Dans les dernières décennies, parmi le mouvement antilibéral naissant, beaucoup présentent cela comme une politique contingente qui aurait été une "erreur", sous-entendant qu'il suffirait de revenir à la relance keynésienne pour revenir aux Trente glorieuses, voire de tendre vers le socialisme.[4]

2.3 Une illusion politique[modifier | modifier le wikicode]

Bien que ce ne soit pas automatique, de telles théories sont souvent liées à des illusions réformistes. En effet, penser que la hausse des salaires permettrait une solution "gagnant-gagnant" pour le travail et le capital permet de se dispenser de tout discours anticapitaliste. Sans surprise, on retrouve très souvent, et depuis longtemps, l'antienne keynésienne dans la bouche des grands syndicats[5] qui souhaitent certes paraître plus crédibles aux yeux de leur base, mais veulent tout sauf des mobilisations révolutionnaires.

Les partis de la gauche bourgeoise et a fortiori les partis ouvriers bourgeois reprennent eux aussi très souvent ces discours, même si, dans le cas des partis au pouvoir, ils se gardent bien d'appliquer une politique si contraire aux intérêts actuels de la bourgeoisie.

Seuls les anticapitalistes sont des antilibéraux conséquents, il est important que les marxistes mettent en avant une analyse des crises basée sur la tendance à la baisse du taux de profit. Cela permet à la fois de mettre à nu théoriquement les contradictions fondamentales du système, de ne pas mener le mouvement des travailleurs dans une impasse, et de justifier un programme transitoire.

C'est du point de vue des intérêts des prolétaires que nous devons revendiquer une augmentation des salaires. Non pas parce que c'est "bon pour l'économie" (sous-entendu "capitaliste"), non pas parce que c'est "possible" (sous-entendu "sous le capitalisme"), mais parce que c'est l'intérêt immédiat de tous ceux qui n'arrivent pas à boucler leurs fins de mois, et parce que c'est un mot d'ordre unificateur de notre classe. Dans la situation de crise actuelle, l'augmentation des salaires est un mot d'ordre que nous devons utiliser dans un programme transitoire.

3 Controverses[modifier | modifier le wikicode]

3.1 Bref historique[modifier | modifier le wikicode]

Hegel et Fourier avaient une analyse de type sous-consommationniste (mais ils ont peu étudié l'économie politique). Plekhanov considérait qu'ils avaient bien compris « la dialectique de l'économie bourgeoise ».[6]

L'économiste allemand Karl Rodbertus publie en 1839 son premier essai[7] dans lequel il développe une théorie basée sur la sous-consommation des ouvriers, et défend un interventionnisme étatique pour augmenter les salaires. Il sera critiqué notamment par Marx, Engels, Luxemburg et Bebel.

A la fin du 19e siècle en Russie, les narodniks (Danielson, Vorontsov) expliquent que le capitalisme ne peut se développer en Russie faute de débouchés suffisants. Lénine combat cette thèse (défendant plutôt la théorie de la disproportionnalité). A propos de la reprise d'une argumentation de Sismondi, il écrivait :

« Sismondi expliquait que l’extension des grandes entreprises et du salariat dans l’industrie et dans l’agriculture fait que la production gagne nécessairement de vitesse la consommation et se voit placée devant un problème insoluble : trouver des consommateurs ; elle ne peut selon lui en trouver à l’intérieur du pays, car elle transforme la masse de la population en journaliers, en simples ouvriers, et crée une population sans emploi ; or, trouver un marché extérieur devient de plus en plus difficile du fait que de nouveaux pays capitalistes font leur apparition dans l’arène mondiale. [En conséquence, Sismondi] ne croit pas au développement du capitalisme ; il ne comprend pas comment celui-ci accroît sans cesse les forces productives ; il nie la possibilité de cet accroissement. »[8]

Lénine ajoutait : « Sismondi n’a absolument rien compris à l’accumulation capitaliste. [...] Dans la vive polémique qu’il a engagée contre Ricardo, c’est ce dernier qui a eu raison quant au fond. Ricardo affirmait que la production crée elle-même son marché, alors que Sismondi le niait et fondait sur cette négation sa théorie des crises.»

Lénine a ensuite été accusé, notamment par Plékhanov[9], d'avoir la même vision que celle de la « loi de Say », c'est-à-dire une vision qui nie tout problème de réalisation.[10]

Au tournant du 20e siècle, le principal dirigeant de la IIe Internationale, Kautsky, adhère aux thèses sous-consommationnistes.

Au début du 20e siècle, plusieurs controverses ont lieu autour de l’interprétation des schémas de reproduction de Marx :

  • L’interprétation harmoniciste du livre II par Tougane-Baranovski, Boulgakov et Bauer
  • L’impossibilité de réaliser la totalité de la plus-value dans la sphère capitaliste selon Rosa Luxemburg, thèse critiquée par Boukharine, et Lénine, qui disait : « J’ai lu le nouveau livre de Rosa L’accumulation du capital. Des bévues à profusion : Elle a complètement altéré Marx. Je suis bien content que Pannekoek, Ekstein, et O.Bauer l’aient unanimement condamné et dit contre elle ce que je disais en 1899 contre les populistes »[11]
  • Grossmann réhabilite la loi de la baisse tendancielle du taux de profit comme cause fondamentale des crises.

Le programme du Parti ouvrier social-démocrate de Russie, adopté en 1903, et qui resta commun aux bolchéviks et menchéviks jusqu'en 1917, faisait l'analyse suivante :

« La demande de force de travail est inévitablement en retard sur l'offre (...) Cet état des choses dans les pays bourgeois et la rivalité mutuelle entre ces pays sur le marché mondial, qui ne cesse de s'intensifier, rendent encore plus difficile de trouver des débouchés pour les marchandises qui sont produites en quantités sans cesse croissantes. La surproduction, qui se manifeste par des crises industrielles plus ou moins aiguës, suivies de périodes plus ou moins prolongées de stagnation industrielle, constitue une conséquence inévitable du développement des forces productives dans la société bourgeoise. »[12]

En 1917, le parti bolchévik ouvre des discussions pour actualiser l'ancien programme. Dans ce cadre, quelques débats portent sur l'analyse de la crise. Sokolnikov propose une réécriture et trouve que l'ancien programme « à des fins de vulgarisation, pèche du point de vue théorique » et « s'écarte de la théorie des crises formulée par Marx ». Il avance que le mot « surproduction », employé dans l'ancien programme, sert de « base à l'explication » des crises et que « cette opinion correspond davantage à la théorie de Rodbertus ». Lénine défend l'ancien programme.[13]

Dans les textes du 6e congrès de l'Internationale communiste (1928) figure à la fois une mention de la baisse tendancielle du taux du profit et une analyse sous-consommationniste, les "crises périodiques" étant vues comme issues de "la contradiction entre la tendance de la production à une extension illimitée et la consommation limitée des masses prolétariennes (surproduction générale)"[14].

En 1929, Boukharine écrit que le socialisme, en développant la consommation des masses, surmonte un problème majeur du capitalisme, et affirme au passage que cette stimulation l'emporte largement sur le risque d'inefficacité économique de la planification :

« La stimulation vient des masses, qui veulent et doivent pouvoir vivre mieux ; les masses exercent une pression systématique ; la « maudite insuffisance de la demande » des capitalistes est totalement éliminée : ces forces font plus que compenser le fouet de la concurrence capitaliste et représentent la garantie fondamentale contre la dégénérescence bureaucratique des cadres. »[15]

En 1937, Léon Sartre publie Esquisse d'une théorie marxiste des crises périodiques, qui est l'ouvrage fondateur des théories sous-consommationnistes. Sa démonstration repose sur un postulat faux : le secteur qui produit les biens de consommation se développe au même rythme que le secteur qui produit les moyens de production (voir Section suivante).

Après 1945 survient une controverse entre les « marxo-keynésiens » (Baran, Sweezy), les partisans d’une approche « multicausale » (Mandel) et les « marxistes orthodoxes » (Mattick, Yaffe)

Aujourd'hui beaucoup d'économistes se revendiquant de Marx poursuivent cette polémique, principalement aux États-Unis et dans les pays anglophones, mais aussi en France.

Certains se disent "hétérodoxes", se réclamant d'un marxisme révisé, ou d'une synthèse entre Marx et d'autres écoles de pensée, en opposition aux "orthodoxes" :

  • Paul Baran et Paul Sweezy, fortement influencés par Keynes, pensent que la théorie de la baisse tendancielle du taux de profit est fausse et que la sous-consommation est le facteur clé
  • Joan Robinson, élève de Keynes, est d'accord avec Baran et Sweezey, et veut faire de Marx un précurseur de la théorie keynésienne

D'autres pensent que c'est l'interprétation dominante qui est erronée, caricaturée par des épigones simplistes :

  • Marcel Roelandts défend l'idée que Marx avait une vision "bicausale" des crises : celles-ci pourraient naître dans la sphère de la production (problèmes de taux de profit) ou dans la sphère marchande (problèmes de sous-consommation relative).[16]
  • Michel Husson appuie lui aussi cette vision multicausale, sans hiérarchie[17]

3.2 Indépendance relative du secteur I et du secteur II[modifier | modifier le wikicode]

Un argument couramment avancé par les tenants de l'importance de la sous-consommation est que l'ensemble des investissements serait en dernière instance déterminé par la consommation de la population. Or, même si cela peut paraître intuitif, cela n'a rien d'évident.

Dans le 2e livre du Capital, Marx propose des schémas de reproduction du capital, qui permettent d'étudier quelles sont les possibilités (théoriques) pour la reproduction élargie du capital (l'accumulation et le réinvestissement pour une nouvelle accumulation plus grande) sur plusieurs cycles de production. Marx distingue un Secteur 1 (l'ensemble des entreprises capitalistes qui produisent des moyens de production), et un Secteur 2 (les entreprises produisant des biens de consommation). Il y montre que le capital peut être accumulé grâce aux investissements dans les moyens de production, avec en quelque sorte une croissance de la production pour la production. L'accumulation peut théoriquement avoir sa propre dynamique au sein du secteur I, même en cas de consommation des masses en baisse.

L'économiste Tougane-Baranovski a particulièrement insisté sur ce point et sur la possibilité de machines produisant pour des machines. Rosa Luxemburg raillait le « manège de M. Tougane-Baranovski ».

Lénine reprenait globalement cette vision, et théorisait même que le capitalisme ne pouvait pas se développer en élevant le niveau de vie des masses prolétariennes :

« [Ceci] correspond précisément à la mission historique du capitalisme et de sa structure sociale. Sa mission consiste dans le développement des forces productives de la Société ; sa structure exclut l’utilisation des conquêtes techniques par la masse de la population. »[18]

Pour certains marxistes ultérieurs, ce développement du capitalisme avec paupérisation des masses correspond plutôt aux débuts de l'industrialisation capitaliste (qui a été plus tardive en Russie).[10]

C'est un fait qu'une société de consommation est apparue par la suite au 20e siècle.

Mais c'est un fait également que la proportion du capital constant s'est accrue par rapport au capital variable, c'est-à-dire la part du secteur 1. Ce qui conduit certains marxistes à réaffirmer que la dynamique du capital peut très bien se poursuivre avec le secteur 1, malgré une paupérisation ou une stagnation du pouvoir d'achat des masses. Ainsi l'économiste Andrew Kliman écrit :

« On utilise du fer pour produire de l’acier, qui est utilisé pour produire de l’équipement pour les mines, desquelles on extrait le fer, etc, etc. [...] La demande liée à l’investissement productif des entreprises a augmenté au moins cinq fois plus vite que la demande liée à la consommation des américains au cours des trois derniers quarts de siècle ».[19]

3.3 Citation de Marx[modifier | modifier le wikicode]

Dans un passage du 3e livre du Capital, Marx écrit :

« Les conditions de l’exploitation immédiate et celles de sa réalisation ne sont pas identiques. Les premières ne sont limitées que par la force productive de la société, les deuxièmes par la proportionnalité des différentes branches de production et du pouvoir de consommation de la société. »[20]

C'est la principale citation utilisée par les tenants d'un Marx sous-consommationniste.

Lénine, qui défendait une vision des crises basée sur la disproportionnalité des secteurs 1 et 2, a polémiqué avec Tougane-Baranovski sur le sens de la fin de cette phrase (« et du pouvoir de consommation de la société »).[10]

4 Notes et sources[modifier | modifier le wikicode]

  1. 1,0 et 1,1 Karl Marx, Le Capital, Livre Deuxième, Tome II, Paris Éditions sociales, 1969, p. 63-64.
  2. Friedrich Engels, L'Anti-Dühring, 1847
  3. Karl Marx, Le Capital, Livre I, Chapitre XXV : Loi générale de l’accumulation capitaliste, I., 1867 (traduction de la 4e édition allemande, Editions sociales)
  4. Exemples : [1][2]
  5. CGT : [3][4][5] | FSU : [6][7] | FO : [8] | La CFDT n'en parle pas vu qu'elle n'est même pas prête à se battre pour l'augmentation des salaires...
  6. Gheorghi Plekhanov, Pour le 60° anniversaire de la mort de Hegel, 1891
  7. Karl Rodbertus, Die Forderungen der arbeitenden Classen (les revendications des classes ouvrières), 1839
  8. Lénine, Pour caractériser le romantisme économique. Sismondi et nos sismondistes nationaux, 1897
  9. Dans la deuxième édition de Nos différends (publié originellement en 1885)
  10. 10,0 10,1 et 10,2 Roman Rosdolsky, La théorie de la réalisation chez Lénine, 1971
  11. Lénine, lettre à la rédaction du Social-démocrate, tome 35, p. 85, rédigé avant le 29 mars 1913
  12. Programme of the Russian Social-Democratic Workers’ Party, 1903
  13. Lénine, Pour une révision du programme du parti, octobre 1917
  14. Internationale Communiste, VI° Congrès, Programme, 1928
  15. Nikolaï Boukharine, La théorie de la « gabegie organisée », 25 juin 1929
  16. http://www.capitalisme-et-crise.info/fr/Marcel_Roelandts/Th%C3%A9ories_des_crises
  17. http://nouveaupartianticapitaliste.org/content/le-dogmatisme-n%E2%80%99est-pas-un-marxisme-par-michel-husson
  18. Lénine, Œuvres, vol. 3, pp. 42-43 et 44-45.
  19. Andrew Kliman, Roubini et Magnus sur la sous-consommation et Marx
  20. Karl Marx, Le Capital III, p. 254.