Gouvernement des organisations ouvrières
Un gouvernement des organisations ouvrières est un gouvernement constitué de partis ou de syndicats qui disent défendre la classe travailleuse. C'est un gouvernement potentiellement en rupture avec un gouvernement bourgeois normal, mais qui n'est pas un gouvernement des travailleurs eux-mêmes.
C'est un concept issu de l'Internationale communiste[1], qui l'abrégeait le plus souvent en gouvernement ouvrier, ou gouvernement ouvrier et paysan selon le pays.
1 Une situation nécessairement instable[modifier | modifier le wikicode]
La démocratie capitaliste est traversé d'une profonde contradiction : elle repose sur la domination de la bourgeoisie, mais celle-ci est numériquement minoritaire par rapport à la classe travailleuse. En période "normale", l'idéologie dominante nie l'existence de classes sociales, ou, plus souvent, elle tente de faire passer l'idée qu'exploiteurs et exploités ont les mêmes intérêts. C'est pourquoi en dehors de périodes révolutionnaires, les partis bourgeois sont souvent majoritaires, les gouvernements se prétendent "au dessus des classes" et au service de "l'intérêt général".
Lorsque des partis disant représenter les intérêts des travailleurs et mener la lutte de classe contre les capitalistes gagnent du terrain, même dans le cadre de la démocratie bourgeoise, c'est le signe d'une instabilité pour le système capitaliste, et cela, même si les partis en question ne sont pas révolutionnaires. Par exemple, lorsque le Parti socialiste et le Parti communiste français gouvernaient ensemble en 1981, c'était un gouvernement des organisations ouvrières qui donnait beaucoup d'espoir à des millions de travailleurs.
Par ailleurs, au cours du 20e siècle, le réformisme est devenu quasi-hégémonique sur le mouvement ouvrier, ce qui a conduit beaucoup de partis originellement socialistes à participer couramment à des gouvernements bourgeois.
2 Trois dénouements possibles[modifier | modifier le wikicode]
2.1 La dégénérescence bourgeoise[modifier | modifier le wikicode]
Lorsque ce gouvernement est dirigé par des forces réformistes timorées et qu'il n'y a pas de dynamique révolutionnaire, un tel gouvernement de partis ouvriers a toutes les chances de rapidement devenir un simple gouvernement bourgeois gérant paisiblement le système capitaliste, et se faisant largement tolérer par la bourgeoisie.
L'exemple du gouvernement Mitterrand de 1981 est là encore frappant : en seulement un à deux ans, la relance keynésienne échoue et le gouvernement impose un tournant de la rigueur, s'alignant globalement sur Reagan et Thatcher, c'est-à-dire la politique imposée par la bourgeoisie. Assez rapidement, le PS et le PCF vont évoluer vers la droite et s'adapter au capitalisme, se référant de moins en moins à la lutte des classes et au socialisme. Le régime de Ben Bella en Algérie est aussi un exemple de régression vers un gouvernement bourgeois.
2.2 L'élimination par la réaction[modifier | modifier le wikicode]
Il peut arriver qu'un gouvernement d'organisations ouvrières réformistes soit poussé par les circonstances (crise révolutionnaire, dirigeants plus ou moins sincères et mobilisations des travailleurs qui poussent en avant) à aller plus loin qu'il ne le prévoyait dans la rupture avec le capitalisme. L'instabilité et la contradiction s'accentue alors à grande vitesse, et des forces réactionnaires se renforcent en opposition aux travailleurs organisés et au gouvernement qui en est l'expression (même s'il les trahi !). Si l'auto-organisation des travailleurs est insuffisante pour qu'ils se défendent et aillent de l'avant - ce qui est fortement déterminé par l'existence ou non d'un parti révolutionnaire fort - et si le gouvernement est trop hésitant, il peut être renversé par la violence contre-révolutionnaire.
L'assassinat d'Allende et le putsch de Pinochet en 1973 en furent un exemple.
2.3 Gouvernement des travailleurs eux-mêmes[modifier | modifier le wikicode]
La seule issue émancipatrice est celle de la rupture avec le capitalisme, avec l'établissement d'un gouvernement des travailleurs. C'est-à-dire le remplacement de l'État bourgeois et de ses institutions (présidence de la République, parlementarisme, préfectures...) par un État ouvrier. Cela ne peut se faire que si l'auto-organisation des travailleurs est très développée (conseils de quartiers, comités d'usine...) et coordonnée. L'histoire du mouvement ouvrier a montré qu'il faut un parti révolutionnaire pour y parvenir.
3 Position des communistes révolutionnaires[modifier | modifier le wikicode]
Il peut arriver que les travailleurs aient une conscience de classe suffisamment forte pour vouloir exclure la bourgeoisie du pouvoir, mais ne soient pas assez organisés et donc confiant dans leurs propres capacités pour revendiquer tout le pouvoir. Concrètement, ils veulent bien qu'un gouvernement des organisations ouvrières dirige en leur nom, mais pas encore ériger des soviets partout et diriger eux-mêmes. Dans ces situations particulières, un parti révolutionnaire doit chercher à pousser en avant la conscience de classe. Et le gouvernement des organisations ouvrières (partis, syndicats) unies peut être une revendication transitoire correcte à soutenir.
3.1 Interpellation des réformistes et des centristes[modifier | modifier le wikicode]
Lorsque des partis ouvriers réformistes ou centristes sont majoritaires et que les travailleurs ont beaucoup d'attentes envers eux, mais que ces partis restent timide et liés aux partis bourgeois, le parti communiste révolutionnaire peut avoir intérêt à les interpeller. Il faut les inciter publiquement à prendre le pouvoir, mais sans cautionner leur politique, sans cesser de les critiquer, et a fortiori sans entrer dans leur gouvernement.
L'expérience a montré que les partis ouvriers dont la direction est passé à la bourgeoisie ne veulent surtout pas effrayer les capitalistes lorsque le moment décisif se présente. « Il est, cependant, impossible de nier catégoriquement par avance la possibilité théorique de ce que, sous l'influence d'une combinaison tout à fait exceptionnelle de circonstances (guerre, défaite, krach financier, offensive révolutionnaire des masses, etc.), des partis petits-bourgeois, y compris les staliniens, puissent aller plus loin qu'ils ne le veulent eux-mêmes dans la voie de la rupture avec la bourgeoisie. »[2]
Quoi qu'il en soit, si les soutenir un "gouvernement ouvrier" permet de poser la question du pouvoir en des termes immédiatement saisissables par la majorité des travailleurs, et de forcer toutes les contradictions à apparaître. En particulier, les partis socialistes réformistes devront nécessairement apparaître réactionnaires si en face se dresse un parti révolutionnaire suffisamment fort pour porter une perspective d'auto-organisation. Le gouvernement ouvrier peut alors être une transition vers le gouvernement des ouvriers.
Et dans le cas d'un refus, la propagande menée aura beaucoup aidé à montrer à quel point les partis réformistes n'offrent pas de solution aux exploités.
« La revendication des bolcheviks, adressée aux mencheviks et aux socialistes-révolutionnaires : "Rompez avec la bourgeoisie, prenez dans vos mains le pouvoir !", avait pour les masses une énorme valeur éducative. Le refus obstiné des mencheviks et des socialistes-révolutionnaires de prendre le pouvoir, qui apparut si tragiquement dans les journées de Juillet, les perdit définitivement dans l'esprit du peuple et prépara la victoire des bolcheviks. »
3.2 Aboutissement possible du front unique[modifier | modifier le wikicode]
L'Internationale communiste, dans ses thèses de 1921, indiquait que la logique du front unique ouvrier pouvait se développer jusqu'à la participation à un gouvernement des organisations ouvrières. Mais il est évident qu'une telle participation comporte des risques, tant que les institutions ne sont pas remplacées par celles d'une démocratie véritablement de classe.
Un tel gouvernement ne peut être envisagé que dans une situation révolutionnaire, où l'auto-organisation des travailleurs a commencé. Dans le cas contraire, non seulement il est peu probable que des partis ouvriers puissent être majoritaires sur un programme de rupture, mais surtout toute déception des partis ouvriers peut renforcer la réaction. Si l'auto-organisation est développée, un parti révolutionnaire peut se lier de façon rapide et profonde à la classe laborieuse, impulser la lutte contre la réaction et convaincre qu'il est nécessaire de mettre en place un gouvernement des travailleurs.
Le programme, même s'il n'est pas "maximum", doit comporter suffisamment d'éléments de rupture pour affaiblir les capitalistes et mobiliser les travailleurs. Il doit inclure l'expropriation des capitalistes, la répartition du travail et l'embauche des chômeurs, le contrôle ouvrier sur la production (privé ou publique) et l'extension de la démocratie ouvrière.
Cette ligne politique a rarement été appliquée. D'une part, les réformistes et centristes ont le plus souvent refusé toute alliance avec les révolutionnaires, préférant s'allier à la bourgeoisie. D'autre part, l'Internationale communiste ayant rapidement dégénéré, les partis communistes ne l'ont pas mis en place ou lui ont finalement substitué le "front populaire" qui est de la collaboration de classe.
4 Cas concrets[modifier | modifier le wikicode]
4.1 Russie[modifier | modifier le wikicode]
Trotski fit, a posteriori, une caractérisation des premiers mois suivant Octobre 1917 , où les bolchéviks sont en coalition avec les SR de gauche, comme un gouvernement ouvrier et paysan.[3] Ceci est à rapprocher de la caractérisation qu'il fait en termes de contenu social :
« Non seulement jusqu'à la paix de Brest-Litovsk, mais même jusqu'à l'automne 1918, le contenu social de la révolution se limitait au soulèvement agraire petit-bourgeois et au contrôle ouvrier sur la production. (...) C'est seulement en l'automne 1918 que (...) les ouvriers se mettent à nationaliser les moyens de production. C'est seulement à ce moment qu'on peut parler du commencement de la véritable dictature du prolétariat. »[4]
4.2 Allemagne[modifier | modifier le wikicode]
Avant 1914, le parti social-démocrate allemand (SPD) qui était intimement lié aux syndicats et à de nombreuses organisations ouvrières, était en croissance numérique régulière. Il votait éventuellement avec d'autres partis des réformes sociales, mais ne participait à aucune coalition gouvernementale, refusant toute collaboration de classe. Pour beaucoup de socialistes d'alors, le parti, représentant la classe ouvrière, pourrait dans un avenir proche accéder au pouvoir et enclencher la transformation révolutionnaire de la société.
Les choses se sont passées différemment pendant la guerre mondiale et la révolution allemande de 1918. Le SPD se retrouve brièvement au pouvoir, dont il se sert pour canaliser la révolution, la limitant à la formation d'une république bourgeoise.
Après le putsch de Kapp en mars 1920, la direction de la grande centrale syndicale demande des garanties face à la réaction et au risque de perdre sa place privilégiée. Elle lance alors l'idée d'un gouvernement ouvrier, qui regrouperaient toutes les organisations du prolétariat allemand (SPD, USPD, KPD, syndicats).
Craignant confusément de revenir à la situation de l'après novembre 1918, qui avait vu le Parti social-démocrate (SPD) laisser docilement le pouvoir à la bourgeoisie, l'USPD refuse. Le Parti communiste (KPD) hésite avant d'accepter, mais l'occasion est manquée. D'une part parce que l'USPD avait alors plus de poids que le KPD et que son refus laissait alors le SPD libre à la tête de l'État bourgeois, d'autre part parce que le KPD n'a pas réellement saisi ce mot d'ordre de gouvernement ouvrier, ne comprenant pas toute son importance transitoire (point de vue de l'Internationale communiste).
En 1923, le KPD a fourni un bon exemple qui aurait pu faire aboutir la révolution socialiste. Il est parvenu à imposer une alliance gouvernementale ouvrière au SPD en Saxe et en Thuringe, tout en préparant un soulèvement révolutionnaire au niveau national. C'est ce soulèvement qui finalement s'est dégonflé piteusement...
4.3 Hongrie[modifier | modifier le wikicode]
La révolution hongroise de 1919 commence par la mise en place pacifique d'un gouvernement composé de communistes et de sociaux-démocrates, dirigé par Béla Kun.
4.4 Australie[modifier | modifier le wikicode]
Les travaillistes australiens avaient déjà tenté de former un gouvernement dans l'État du Queensland en 1899, mais il n'avait pas de majorité absolue et les parlementaires bourgeois l'ont immédiatement renversé.
Le Parti travailliste australien est créé en 1901, quasiment en même temps que l'État australien, qui devient indépendant du Royaume-Uni. Comme le Labour anglais, il est issu du mouvement ouvrier et syndical. Cependant il ne s'agissait pas d'un parti se revendiquant du marxisme, et il ne faisait pas partie de l'Internationale ouvrière. Il a été immédiatement dans la démarche de s’intégrer dans les institutions bourgeoises.
En 1904, Chris Watson forma le premier gouvernement fédéral travailliste en s’appuyant sur une majorité relative. Il s'agit du premier gouvernement au monde à être issu du mouvement syndical et ouvrier. Ce premier gouvernement ne dure que 3 mois, et inquiète certaines franges de la bourgeoisie, mais pas au point de déclencher d'intenses luttes de classe.
En 1908, le Parti travailliste revient au gouvernement, mené par Andrew Fisher (qui avait travaillé enfant dans des mines en Écosse). Mais il est encore en minorité et se fait renverser en 1909.
De 1910-1913, le parti travailliste gouverne cette fois avec une majorité absolue. S'il met en œuvre quelques réformes sociales, il n'a jamais menacé le capitalisme australien. Au contraire, il a de facto contribué à construire le jeune État bourgeois (mise en place d'une armée, création d'une monnaie indépendante de la Livre sterling, création de la banque centrale australienne...).
L'Internationale communiste parlait à son sujet de « gouvernement ouvrier libéral ».[1]
4.5 Royaume-Uni[modifier | modifier le wikicode]
Le parti travailliste avait formé deux gouvernements minoritaires éphémères en 1924 et de 1929 à 1931.
C'est finalement dans le contexte semi-révolutionnaire de l'après guerre que le parti travailliste accède au pouvoir, avec le gouvernement Attlee (1945-1951). Les dirigeants travaillistes respectent scrupuleusement le cadre de l'État bourgeois britannique et même son apparat monarchiste. Il participe cependant à la mise en place d'un État providence, comme dans de nombreux pays au même moment.
4.6 France[modifier | modifier le wikicode]
Etudiant les potentialités de la situation en France au début des années 1920, Trotski y évoque également la possibilité d'un gouvernement ouvrier dans ce sens de coalition des organisations ouvrières. L'objectif y est toujours de tendre les contradictions au maximum et pousser vers une transition au gouvernement direct des travailleurs.
« En effet, si l'on suppose qu'un puissant mouvement ouvrier dans le pays, lors d'une violente crise politique, amène des élections donnant la majorité aux dissidents et aux communistes, ainsi qu'aux groupes intermédiaires et sympathisants, et que l'état des masses ouvrières ne permette pas aux dissidents de faire bloc avec la bourgeoisie contre nous, il sera possible, dans ces conditions, de former un gouvernement ouvrier de coalition qui constituerait une transition nécessaire vers la dictature révolutionnaire du prolétariat. Il est très possible, il est même probable, qu'un tel mouvement, se déroulant sous le mot d'ordre de gouvernement ouvrier, n'aura pas le temps de trouver son expression dans une majorité parlementaire, soit parce que le temps fera défaut pour de nouvelles élections, soit parce que le gouvernement bourgeois tentera d'écarter ce danger en recourant aux méthodes de Mussolini. Sur le terrain de la résistance à l'attaque fasciste, la partie réformiste de la classe ouvrière pourra être entrainée par la partie communiste dans la voie de la formation d'un gouvernement ouvrier par des moyens extra-parlementaires. Dans cette hypothèse, la situation révolutionnaire serait encore plus claire que dans la première. Accepterons-nous, dans ce dernier cas, une coalition gouvernementale avec les dissidents ? Nous l'accepterons : il s'avère qu'ils ont encore de l'influence sur une partie considérable de la classe ouvrière qui les forcera à se détacher de la bourgeoisie. Serons-nous alors assurés contre toute trahison de la part de nos alliés au gouvemement ? Pas le moins du monde. Tout en effectuant avec eux, au gouvernement, le travail révolutionnaire initial, nous devrons les surveiller avec autant de vigilance que nous surveillerions un ennemi, nous devrons consolider sans cesse nos positions politiques et notre organisation, conserver notre liberté de critique à l'égard de nos alliés et les affaiblir en présentant sans cesse de nouvelles propositions qui les désagrègent en détachant d'eux à leur droite des éléments de plus en plus nombreux. »[5]
Après les émeutes du 6 février 1934, Trotski défend le front unique ouvrier non seulement pour l'autodéfense face aux fascistes (par l'armement du prolétariat), mais pour poser la question du pouvoir. Il défend ainsi l'idée d'un « gouvernement socialiste-communiste, un ministère Blum-Cachin »[6].
Vis-à-vis du Labour Party au Royaume-Uni, il résumait ainsi la ligne qu'il proposait à ses partisans en 1939 :
« Je dirais aux ouvriers anglais : « Vous refusez d'approuver mes idées ? Bien, peut-être me suis‑je mal expliqué. Peut‑être êtes‑vous stupides. De toute façon, j'ai échoué. Mais, maintenant, vous croyez en votre parti. Allez‑vous laisser Chamberlain garder le pouvoir ? Portez votre parti au pouvoir. Je vous aiderai de toutes mes forces. Je sais qu'il ne fera pas ce que vous voulez, mais, puisque vous ne me croyez pas et que nous sommes petits, je vous aiderai à l'y porter. » »[7]
Dans la France des années 1970 et 1980, des partis trotskistes ont parfois repris le mot d'ordre de gouvernement PS-PC sans ministre bourgeois, en s'appuyant sur la politique de Trotski.
Ernest Mandel critiquait ceux qui misaient tout sur ce mot d'ordre :
« Encore plus illusoire et plus spontanéiste est l'idée que l'expérience d'un « gouvernement sans ministres capitalistes » suffirait pour ouvrir la voie à la rupture des masses ouvrières avec les options réformistes et à un véritable « gouvernement des travailleurs » anticapitaliste. Toute l'expérience historique s'inscrit en faux contre ces illusions. Il suffit de rappeler qu'en Grande-Bretagne, après six gouvernements travaillistes (social-démocrate) « purs », sans ministres bourgeois, l'emprise de l'appareil réformiste sur la majorité organisée de la classe ouvrière reste hégémonique, alors que cet appareil est plus que jamais intégré dans l'État bourgeois et dans la société bourgeoise, pratique plus que jamais une politique de collaboration de classe avec le grand capital. »[8]
5 Notes et sources[modifier | modifier le wikicode]
- ↑ 1,0 et 1,1 4e Congrès de l'Internationale communiste, Résolution sur la tactique de l'Internationale Communiste - XI. Le gouvernement ouvrier, 1922
- ↑ Léon Trotski, Le programme de transition - Le gouvernement ouvrier et paysan, 1938
- ↑ Leon Trotsky, Report on the Fourth World Congress, 28 December 1922
- ↑ Léon Trotski, La Quatrième Internationale et l'URSS, Octobre 1933
- ↑ Léon Trotski, Le gouvernement ouvrier en France, 30 novembre 1920
- ↑ Léon Trotski, Où va la France ?, Fin octobre 1934
- ↑ C.L.R. James, Léon Trotski, Discussion sur l’Histoire, avril 1939
- ↑ Ernest Mandel, Actualité du Trotskisme, 1978