Nature humaine

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La plaque embarquée sur Pioneer 10 et 11 pour présenter l'humanité à d'éventuels extra-terrestres

La nature humaine est ce qui fait la qualité d'être humain, d'appartenir à l'espèce humaine. C'est une abstraction particulièrement difficile à étudier de façon objective étant donné qu'elle est le fruit de déterminants biologiques entremêlés avec une extrême variabilité de comportements en fonction des sociétés.

Malgré toute cette difficulté objective, des philosophes ont produit toutes sortes de spéculations variées et opposées sur cette question, et il n'est pas rare d'entendre les platitudes et les affirmations les plus péremptoires, le plus souvent au services d'idéologies.

En effet, définir quelque chose comme étant « naturel » tend à le faire passer pour immuable, et ce sophisme de l'appel à la nature est très souvent utilisé à des fins de conservatisme politique. Il permet aux dominants dans la société de défendre et tenter de légitimer l'ordre social établi.

Mais à l'inverse, toute une autre tradition fait une utilisation progressiste de la notion de nature humaine, en soutenant qu'il y a un sens de la justice ou de l'entraide dans l'humain, et que la société va à son encontre.

Quelles que soient les prédispositions biologiques de l'être humain, l'influence de la société est majeure, comme l'ont largement montré les sciences sociales. Pour reprendre une phrase de Marx, « L'Histoire tout entière n'est qu'une transformation continue de la nature humaine »[1]

1 Une nature humaine très peu explicative[modifier | modifier le wikicode]

Si l'on compare l'être humain aux autres animaux, une de ses caractéristiques fondamentales est justement la très forte place de "l'acquis" par rapport à "l'inné". L'environnement dans lequel évolue un être humain depuis sa naissance joue un rôle prépondérant. L'environnement dans ce sens large signifie l'environnement naturel, mais surtout (et de façon sans cesse croissante), l'environnement social (éducation, culture...).

C'est bien la même espèce humaine (son évolution génétique entre temps étant négligeable sur des temps aussi courts) qui est capable de vivre en tribus dans des forêts ou dans des steppes, en chassant de grands animaux ou en apprenant à hybrider des végétaux pour les faire pousser en plus grande quantité, de construire des huttes en bois ou des grattes ciels de verre et d'acier, d'inventer le jeu de go et les jeux en réalité virtuelle...

C'est la même espèce qui a vécu pendant 95% du temps écoulé depuis son apparition dans des sociétés sans classe et quasiment sans division du travail (le « communisme primitif »), et qui par la suite a connu des spécialisations toujours plus poussées. (Ce n'est donc pas « dans le sang » de qui que ce soit d'être plombier, infirmier ou astronaute.). C'est la même espèce qui après avoir vécu ces millénaires sans être capable de concevoir l'inégalité de richesse, s'est organisée en sociétés dans lesquelles il était normal de réduire d'autres hommes en esclavage (en fonction de critères totalement différents selon les époques), ou de leur prendre une grande partie de leur récolte au nom d'un « rang supérieur » institutionnalisé, et encore la même espèce dont toute une frange trouve cette situation intolérable.[2]

Cela ne signifie pas qu'il n'existe pas des « invariants sociaux » (nom que donnent des sociologues et psychologues à cet objet d'étude), mais qu'il est extrêmement difficile de les mettre en lumière de manière sérieuse parce qu'il est impossible pour un chercheur de faire totalement abstraction de la société dans laquelle il vit (et dont il partage les « évidences ») et de disposer d'informations complètes sur toutes les autres sociétés ayant pu exister.

On peut par exemple considérer que la condamnation du vol est un de ces invariants. Dans toute société humaine, si ce type de comportement se généralisait, cela mettrait en péril toute l'organisation. Il semble donc que ce qui est invariant, c'est notre caractéristique d'animaux sociaux, qui établissent des normes pour la coopération (parce que c'est la seule vraie force de l'être humain, animal peu menaçant à l'état naturel). On est donc à l'opposé de la platitude qui consisterait à dire « l'homme est égoïste, il y aura toujours des voleurs ». Quand bien même il serait vrai qu'il y ait toujours eu des voleurs (difficile à établir), ce n'est clairement pas le fait social le plus typique. De même pour le meurtre.

En revanche, il est plus instructif de relever que la fréquence des vol ou des meurtres varie de façon énorme en fonction de toute une série de facteurs, tous plus ou moins liés aux inégalités sociales. Si le taux d'homicide est presque 4 fois plus élevé aux États-Unis qu'en France, ce n'est pas dû à une « nature humaine » différente outre-Atlantique. Si le taux de vols se met à augmenter en Europe au 19e siècle, c'est en lien direct avec l'essor du capitalisme[3].

Certains évoquent les guerres et les massacres pour se lamenter sur « la mauvaise nature humaine ». Pourtant, ce n'est heureusement pas le quotidien de l'humanité, et là encore, ce n'est pas une fatalité prête à éclater à tout moment, aléatoirement. Si le fascisme monte dans les années 1930 un peu partout dans le monde, pour ensuite quasiment disparaître pendant des années, ce n'est pas dû à un changement temporaire dans la nature humaine (ce qui n'aurait aucun sens), mais avant tout, à la Grande dépression dans laquelle l'organisation capitaliste a plongé la société.

On peut également constater que l'autonomie des individus ou leur « besoin de hiérarchie » est extrêmement malléable. Les soldats formés dans la vie de caserne sont formatés sur ce type de fonctionnement. Tel gradé reçoit des ordres d'en haut et obéit, puis va compenser en donnant à son tour des ordres. A l'inverse dans certains milieux professionnels où le travail est très collaboratif (la rédaction d'un média alternatif, une équipe créant des jeux vidéos ou une coopérative dans laquelle la pression n'est pas trop forte...) les différents membres peuvent bénéficier d'un sentiment assez élevé d'égalité et de sens de l'initiative à la fois.

Enfin, les énormes inégalités sociales présentes sous le capitalisme ne peuvent être expliquées par une quelconque naturalisation :

« La nature ne produit pas d'un côté des possesseurs d'argent ou de marchandises et de l'autre des possesseurs de leurs seules forces de travail. »[4]

2 Discours idéologiques sur la nature humaine[modifier | modifier le wikicode]

2.1 Droits humains contre ordres sociaux[modifier | modifier le wikicode]

Avec l'apparition des sociétés de classes sont apparues des superstructures triant l'humanité, au sein d'une société, en différents « ordres », castes. Des nobles, des roturiers. Des purs, des impurs. Pour justifier le maintien du pouvoir dans les mains des groupes dominants, il était utile de prétendre que les lignées de nobles avaient « naturellement » un privilège, soit dans leur chair, leur sang, soit dans le fait qu'ils seraient désignés par de quelconques divinités.

Un des combats progressistes menés par les démocrates jusqu'à la fin du Moyen-Âge a été la démystification de ces idéologies conservatrices, et la défense de l'idée d'égalité humanité, de « droits humains », de « droits naturels » que l'on opposait à l'arbitraire des constructions juridiques féodales / monarchistes.

Ces doctrines du « droit naturel » (jusnaturalisme) ont visé à repenser le droit en faisant des expériences de pensée à partir de « l'état de nature » (l'état dans lequel était l'humanité à l'origine), de l'état vers lequel elle a évolué, et ce qu'il faudrait réformer pour mieux faire correspondre ce droit avec la « nature humaine ». Étant donné que ces expériences de pensée étaient bien plus spéculatives que basées sur des données anthropologiques (alors quasi inexistantes), elles pouvaient être très différentes. Il est connu que Rousseau supposait plutôt que la nature humaine était bonne mais pervertie par la société. C'est en fait une idée qui le précède et qui traverse tout le siècle des Lumières, qui génère beaucoup de discours et d'utopies à base de « bons sauvages » (Guedeville, Buffier...), entre autres basées sur les échos des réductions jésuites du Paraguay ou de Tahiti (chez Diderot).[5][6][7][8] A l'inverse, Hobbes supposait que spontanément, « l'homme est un loup pour l'homme », justifiant les institutions conservatrices.

Mais leur point commun globalement progressiste est de venir défendre l'idée de contrat social (contractualisme). Puisque les individus peuvent se mettre d'accord sur une organisation sociale donnée, cette organisation peut être transformée (même si certains de ces penseurs étaient très loin d'être des révolutionnaires).

2.2 Sens de la propriété ou de la communauté[modifier | modifier le wikicode]

Avant même la naissance à proprement parler du socialisme, des philosophes ont débattu sur la question de la propriété. Beaucoup d'utopistes se sont appuyés sur l'idée d'un âge d'or primordial, dans lequel aurait existé une communauté des biens et une vie harmonieuse, sans inégalités. Ils peinent cependant à s'appuyer sur des éléments historiques, et à expliquer pourquoi la société a tant changé, se limitant souvent à de la morale. Il y a souvent l'idée (chez Rousseau, Helvétius, Mably ...) que c'est le résultat de la multiplication des besoins, de trop de civilisation.

A l'inverse, dans le prolongement de leur lutte contre l'arbitraire, les philosophes libéraux ont souvent affirmé que le droit de propriété serait un « droit naturel ». C'était le cas des économistes physiocrates.

Dans les Doutes proposés aux philosophes économistes sur l’ordre naturel et essentiel des sociétés politiques (1768), Mably attaqua la théorie des physiocrates sur la propriété et lui opposa la communauté des biens. Il fait valoir que chez beaucoup de nations, la propriété foncière était inconnue : elles n’en existaient pas moins. Les Spartiates n’étaient pas propriétaires, et pas davantage ne le sont les Indiens du Paraguay.

« Je ne découvre rien qui doive me donner l’idée des propriétés foncières... Au lieu de l’ordre essentiel de la nature, je crains bien qu’on ne nous donne ici que l’ordre naturel de l’avarice, de la cupidité et de la sottise. »

L’esprit humain serait plutôt naturellement porté vers la communauté.

« Comment vous y prendrez-vous pour faire croire aux hommes qui n’ont rien, c’est-à-dire au plus grand nombre des citoyens, qu’ils sont évidemment dans l’ordre où ils peuvent trouver la plus grande somme de jouissances et de bonheur ? »

2.3 Racisme vs Nature humaine[modifier | modifier le wikicode]

Les théories racistes biologisantes insistent plutôt sur des différences entre « races » au sein de l'humanité. Les visions les plus extrêmes ont même nié l'humanité de certaines parties de l'humanité.

Ainsi, pour justifier de pouvoir réduire en esclavage les Noirs Africains, les colonisateurs européens ont affirmé qu'ils n'avaient pas « d'âme », et donc n'étaient pas de vrais humains.

Dans le cadre de la pensée européenne, définir qui est inclus et qui est en dehors de l'humanité a une importance capitale. Très tôt un des sens du terme « humanité » a été la bienveillance envers autrui, sous-entendu envers les autres humains. Avec le développement des idéologies en faveurs des droits humains, se développe aussi une dissonance avec l'inégalité institutionnalisée dans le racisme (la Révolution française proclame par exemple l'abolition de l'esclavage... aussitôt rétabli par Napoléon Ier).

2.4 Réductionnisme aux neurosciences[modifier | modifier le wikicode]

Certains discours insistent lourdement sur le fait que notre cerveau (un élément clé de notre nature humaine) nous pousse à tel ou tel comportement, et que c'est la raison principale de tel ou problème, souvent sur un ton fataliste. Par exemple :

Ce sont des cas de réductionnisme. Même lorsqu'il y a des données solides à l'appui de ces affirmations, les conclusions qui en sont tirées sont simplistes. D'une part, il y a d'autres composantes dans nos comportements qui tempèrent ces comportements-là, et ils sont tout autant dans nos cerveaux (par exemple, le cortex préfrontal peut nous empêcher de céder à une envie immédiate). D'autre part, ces éléments de neuroscience n'éclairent qu'une petite partie du problème. Avec un même bagage cérébral issu de l'évolution, les individus peuvent avoir des comportements tout simplement opposés en fonction de l'époque ou du milieu social.[9] Parler de façon fataliste de l'obésité sans prendre en compte les publicités dont nous sommes abreuvées, c'est un parti pris. Parler de façon fataliste du nationalisme sans parler du rôle réactionnaire de milliardaires réactionnaires sur les médias, c'est également un parti pris.

2.5 Communisme « contraire à la nature humaine »[modifier | modifier le wikicode]

Si l'on met de côté les réactionnaires comme Nietzsche ou ceux qui s'opposent ouvertement au mouvement communiste par défense de leurs privilèges de classe, un des discours idéologiques les plus fréquemment utilisés est que la nature humaine nous condamne au « darwinisme social ». Certains sociaux-libéraux vont même concéder que le communisme serait « une belle idée », mais inapplicable car l'homme aurait un besoin de propriété, de pouvoir, d'accumulation.[10][11]

« C'est triste, car le socialisme dérive, en somme, d'idées clémentes, d'idées propres, mais toujours il se heurtera contre l'égoïsme et le lucre, contre les inévitables brisants des péchés de l'homme. » (Huysmans, En route, t. 2, 1895, p. 289)

Ceci est clairement un discours qui vise à embellir la mentalité bourgeoise, et à servir un mythe à la petite-bourgeoisie et à ceux qui aspirent à l'ascension sociale, tout en niant la réalité de la majorité des prolétaires. Car la majorité des prolétaires ne sont pas dans une quête d'accumulation ni de pouvoir. Certes parce qu'ils n'en ont pas les moyens, mais aussi parce que leur socialisation fait qu'ils tirent leurs satisfactions de la vie ailleurs (liens sociaux plus forts que les bourgeois, "amour du métier", plaisirs simples, etc). De très nombreux petits bourgeois sont également dans une situation proche, n'ayant ni les moyens ni l'envie de "grossir", mais souhaitant simplement continuer à faire tourner leur boutique.

On ne peut nier que l'appât du gain a été un moteur très fort du capitalisme, ni qu'il a permis une accélération de certaines innovations. Mais:

  • il ne peut pas du tout être considéré comme le stimulant de l'humanité, vu que seules les minorités possédantes se livrent cette compétition entre elles ;
  • il n'est pas généralisable : le fonctionnement du capitalisme engendre la centralisation du capital dans des mains de moins en moins nombreuses, et prolétarise le reste de l'humanité ;
  • il n'est heureusement pas le seul stimulant de la pensée humaine : le travail débarrassé de l'aliénation (travailler de façon trop parcellisée, au service de capitalistes...) a une composante motivante, la reconnaissance sociale, le plaisir de l'enrichissement des connaissances est un plaisir que connaissent les professions intellectuelles et d'autres jouissant de leur temps libre, etc.

Tous ces facteurs de motivation non capitalistes sont, eux, généralisables dans une société communiste.

« A la place de l'ancienne société bourgeoise, avec ses classes et ses antagonismes de classes, surgit une association où le libre développement de chacun est la condition du libre développement de tous. »[12]

2.6 Darwinisme et entraide[modifier | modifier le wikicode]

Charles Darwin s'est borné à décrire comment les meilleurs caractères permettant la survie dans la nature ont pu se transmettre, sans y inclure de vision normative. Darwin lui-même a montré dans son ouvrage de 1871 que dans bien des cas, au sein de certaines espèces grégaires apparaît une coopération pour la survie. Cette coopération est donc elle-même un trait qui peut être sélectionné par l'évolution pour son efficacité en terme de survie de l'espèce.

C'est ce qui a encore été souligné par Piotr Kropotkine, penseur anarchiste ayant entre autre étudié l'anthropologie.[13]

3 La part biologique[modifier | modifier le wikicode]

Si le marxisme et la sociologie relativisent très fortement la notion de nature humaine, il n'y a pas besoin pour autant de nier toute influence biologique.

Des commentateurs opposent parfois la biologie à la sociologie, en attribuant à chacune des intentions idéologiques opposées. Il est clair que de telles intentions idéologiques ont existé et continuent à exister. Par exemple, des biologistes réactionnaires ont élaboré des théories des races avec la justification des inégalités et des dominations impérialistes comme arrière pensée. Il arrive encore fréquemment que des biologistes soient biaisés par leur genre dans l'études de caractéristiques sexuelles (chez l'humain ou même chez d'autres espèces).

Nombre d'universitaires démocrates par rapport aux républicains, selon la discipline. (USA)

Inversement, des biologistes accusent une partie des sociologues de nier toute prédisposition naturelle ou différence naturelle entre humains, en décrivant le nouveau-né comme une page blanche qui serait déterminée à 100% par les facteurs sociaux.

En somme, certains accusent la biologie de faire du réductionnisme biologique, et d'autres accusent la sociologie de faire du réductionnisme social. En filigrane, certains accusent la biologie d'être de droite et d'autres la sociologie d'être de gauche.[14]

On peut par exemple voir cette opposition dans le débat entre Chomsky et Foucault, tous deux penseurs de gauche radicale.[15] En tant que linguiste, Chomsky défend l'idée qu'il y a des mécanismes généraux inscrits dans nos cerveaux (donc des prédispositions biologiques) qui peuvent être repérés malgré la diversité des langages. Il défend plus largement l'idée qu'il y a des traits généraux inscrits dans la nature humaine.

Factuellement, même si la plupart des sociologues sont très à gauche, la plupart des biologistes le sont aussi. Il faut noter également que les femmes sont majoritaires parmi les biologistes aujourd'hui, ce qui limite les risques de biais liés au genre. L'opposition entre ces deux disciplines, qui est un exemple de ce qui est parfois nommé « guerre des sciences », est sans doute lié à un manque de dialogue qui gagnerait à être surmonté.

4 Notes et sources[modifier | modifier le wikicode]

  1. Karl Marx, Misère de la philosophie, 1847
  2. Lutte Ouvrière, Les inégalités sociales ont-elles toujours existé ? La nature humaine
  3. Renée Zauberman, La délinquance contre les biens : réflexions sur les travaux européens, Revue Criminologie, Volume 43, Numéro 2, Automne 2010, p. 219–246
  4. Karl Marx, Le Capital, Livre I- Chapitre 6, 1867
  5. LICHTENBERGER (A.), Le socialisme au dix-huitième siècle. Essai sur les idées socialistes dans les écrivains français du dix-huitième siècle, avant la Révolution, Paris, 1895.
  6. DUCHET (M.), Anthropologie et histoire au siècle des Lumières, Paris, 1971.
  7. RIHS (C.), Les philosophes utopistes. Le mythe de la cité communautaire en France au dix-huitième siècle, Paris, 1970.
  8. VAN WIJNGARDEN, Les odyssées philosophiques en France entre 1616 et 1789, Amsterdam, 1932.
  9. Le Réveilleur, Notre cerveau nous condamne-t-il à détruire la planète ? (ft. ‪@HomoFabulus‬), 11 nov. 2024
  10. Perspective du communisme, Révolution internationale n° 396 - décembre 2008
  11. Yvon Quiniou, Marx et Freud. Le communisme est-il une utopie ?, décembre 2008
  12. Karl Marx et Friedrich Engels, Le manifeste communiste, 1848
  13. Pierre Kropotkine, L'Entraide, un facteur de l'évolution, 1902
  14. Homo fabulus, Peut-on être de gauche et aimer la biologie du comportement humain ?, 25 octobre 2022
  15. Politikon, Y a t-il une nature humaine ? Le débat Chomsky-Foucault, 6 mai 2024