Conservatisme

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Bande dessinée du caricaturiste américain Keppler, Udo J, illustrant le conservatisme[1].

Le conservatisme est la tendance politique à défendre les valeurs traditionnelles et le statu quo dans dans les domaines social, politique, moral, culturel, religieux. C'est ce qui définit principalement la droite, par opposition au progressisme et à la gauche. Ceux qui veulent non seulement conserver l'existant mais revenir à une situation antérieure jugée meilleure (passéisme) sont les réactionnaires.

De fait, les conservateurs défendent consciemment ou non l'idéologie dominante.

1 Aspects historiques et politiques[modifier | modifier le wikicode]

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1.1 La cœur de la droite[modifier | modifier le wikicode]

Dans la plupart des pays, la droite se caractérise essentiellement par son conservatisme, qui se traduit par une acceptation d'une dose de libéralisme économique (même s'il est souvent modulé par du protectionnisme), et par une réticence voire une hostilité aux avancées en termes de libéralisme politique.

Ainsi, même si d'un point de vue historique on peut associer la bourgeoisie avec l'idéologie libérale (surtout dans les périodes où cette classe a été progressiste), on ne peut absolument pas considérer que l'idéologie dominante dans nos sociétés capitalistes est une doctrine cohérente qui serait le libéralisme. Les idéologies bourgeoises sont, dans chaque pays, des patchworks de nationalisme, de religion, de discours économiques simplistes, etc. Seuls quelques courants très minoritaires prônent quelque chose qui se rapproche du libéralisme classique, comme les libertariens aux États-Unis, ou quelqu'un comme Gaspard Koenig en France...

1.2 Retournement de l'accusation par la droite libérale[modifier | modifier le wikicode]

1.3 En sciences[modifier | modifier le wikicode]

Des lobbies réactionnaires bloquent ou ralentissent des recherches, comme la Fondation Jérôme-Lejeune avec les recherches sur l'embryon humain.[2]

2 Aspects psychologiques[modifier | modifier le wikicode]

Le conservatisme est bien sûr principalement le fruit d'un travail de l'opinion par les dominants, mais il est favorisé par des mécanismes de psychologie sociale. Des chercheurs ont en effet montré que le fait de se persuader que le système en place est juste est un moyen de se tranquilliser l'esprit, d'augmenter son bonheur (Théorie de la justification du système). Cela explique probablement en partie pourquoi, à richesse égale, les gens de droite se disent plus heureux que les gens de gauche.[3]

3 Notes et sources[modifier | modifier le wikicode]

  1. (en) Udo J. Keppler, « Conservatism », sur www.loc.gov, (consulté le 5 mai 2024)
  2. Jean-Baptiste Jacquin, Comment la Fondation Jérôme Lejeune entrave la recherche française, Le Monde, 16 septembre 2024
  3. World Happiness Record 2024 de l'institut Gallup (cf. Pourquoi les gens de gauche sont-ils moins heureux ?, Radio France)