Insurrection

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Barricades de la Commune de Paris

Une insurrection est un soulèvement armé ou une révolte contre le pouvoir en place.

L'insurrection correspond au moment dans un processus révolutionnaire où le pouvoir bascule.

1 Révolutions bourgeoises[modifier | modifier le wikicode]

1.1 Insurrections populaires canalisées[modifier | modifier le wikicode]

Parmi les mouvements révolutionnaires bourgeois, les insurrections ont été admises et utilisées, même si bien souvent les États issus de ces insurrections ont aussitôt délégitimé toute autre volonté d'insurrection.

Pendant la révolution française, la rhétorique des jacobins a valorisé le droit à l'insurrection contre les oppresseurs d'une façon inédite dans l'histoire à cette échelle. Les déclarations successives des droits de l'homme sont le reflet du processus révolutionnaire :

La plupart des insurrections pendant la révolution française (comme le 14 juillet 1789) étaient largement spontanées, même si elles étaient encouragées par certains groupes politiques. Cependant la journée du 10 août 1792, qui voit le basculement du pouvoir des Girondins vers les Montagnards (parfois appelée « Seconde révolution »), a été intermédiaire entre spontanéité et préméditation. En revanche, après avoir pris le pouvoir, les Jacobins vont réprimer les groupes (Enragés, hébertistes...) qui continuaient à appeler à l'insurrection.

Les historiens et les politiciens bourgeois admettent en général une certaine légitimité des insurrections contre les anciens régimes, ou contre des dictatures. Plus généralement, ils ont une certaine indulgence envers les insurrections “spontanées”, qu'ils considèrent comme des calamités tolérables. Généralement, cela débouche sur la formation d'un gouvernement d’union nationale, la mise en place d'un nouveau régime par les parlementaires bourgeois, etc.

« La véritable cause de cette indulgence, c'est que les insurrections [de ce type] ne peuvent sortir des cadres du régime bourgeois »[1].

En revanche les libéraux et les socialistes réformistes condamnent toute idée de préparation consciente d’une insurrection, de conspiration. Les anarchistes et certains autres communistes spontanéistes le refusent également, par opposition à l'organisation politique qu'il est nécessaire de construire pour cela. Or, pour les marxistes révolutionnaires, il est impossible qu'une insurrection spontanée renverse la bourgeoisie.

Il y a bien eu des insurrections populaires spontanées (comme celle de Février en Russie) en Europe, mais qui sont restées canalisées dans l'ordre bourgeois : les insurrections allemande et austro-hongroise à l'automne de 1918 ont renversé les vieilles monarchies, mais le mouvement ouvrier a été maté et/ou canalisé.

1.2 Putsch bourgeois[modifier | modifier le wikicode]

L'insurrection est parfois aussi utilisé comme synonyme de putsch, ou coup d'Etat, accompli par de petits groupes. Il arrive au sein du capitalisme que des cliques ou des secteurs de la bourgeoisie prennent le pouvoir au détriment d'autres groupes. Dans les cas où le putsch ne concerne qu'une petite clique, on parle aussi de révolution de palais, pour signifier que cela se passe seulement en haut lieu, mais pas dans les rues.

« L'expérience historique prouve, cependant, qu'il faut tout de même que la société soit malade à un certain degré - comme en Espagne, au Portugal, dans l'Amérique du Sud - pour que la politique des conspirations trouve constamment à s'alimenter. A l'état pur, la conspiration, même en cas de victoire, ne peut donner que le remplacement au pouvoir de différentes cliques de la même classe dirigeante, ou bien, moins encore : des substitutions d'hommes d'Etat. La victoire d'un régime social sur un autre n'a été apportée dans l'histoire que par une insurrection de masses. Alors que les complots périodiques sont le plus souvent l'expression du marasme et du croupissement de la société, l'insurrection populaire, par contre, surgit d'ordinaire en résultat d'une rapide évolution précédente, qui rompt le vieil équilibre de la nation. Les "révolutions" chroniques des républiques sud-américaines n'ont rien de commun avec la révolution permanente ; au contraire, dans un certain sens, elles sont tout à l'opposé. »[1]

2 Révolutions socialistes[modifier | modifier le wikicode]

2.1 Insurrection et classe[modifier | modifier le wikicode]

Les socialistes révolutionnaires ont hérité des démocrates révolutionnaires l'objectif d'une insurrection permettant de changer de régime. Néanmoins cela ne suffit pas à trancher toutes les questions stratégiques. En particulier, la principale question est de savoir au nom de qui l'insurrection est réalisée, ce qu'elle représente comme forces réelles dans la société, ce qui détermine le type de régime qu'elle est susceptible d'instaurer (ainsi que ses chances de constituer un progrès durable ou non).

Par exemple la Conjuration des Egaux de Babeuf, et plus tard les conspirations des blanquistes, reposaient sur une organisation secrète capable de mettre en place une dictature éclairée. Le courant marxiste s'est formé notamment en critiquant ces conceptions, au nom de la lutte de classe et de l'idée d'une révolution réellement populaire.

Ainsi Engels écrivait :

« De l'idée blanquiste que toute révolution est l'œuvre d'une petite minorité dérive automatiquement la nécessité d'une dictature après le succès de l'insurrection, d'une dictature que n'exerce naturellement pas toute la classe révolutionnaire, le prolétariat, mais le petit nombre de ceux qui ont effectué le coup de main et qui, à leur tour, sont soumis d'avance à la dictature d'une ou de plusieurs personnes. »[2]

Se basant sur l'expérience de 1917, Trotski confirmait que l'insurrection, malgré la part d'arbitraire et de contingence qu'elle a en partie (sur ses formes et sa date précise), ne peut survenir que dans des conditions particulières, au sein du processus révolutionnaire :

« L'insurrection, s'élevant au-dessus de la révolution comme une cime dans la montagneuse chaîne de ses événements, ne peut pas être provoquée arbitrairement, tout aussi bien que la révolution dans son ensemble. Les masses, à plusieurs reprises, attaquent et reculent avant de se décider à donner le dernier assaut. »[1]

2.2 Aspects techniques[modifier | modifier le wikicode]

Sur un plan plus technique, Blanqui était révolutionnaire à une époque où l'on pouvait facilement réaliser des insurrections par des barricades dans les rues étroites des capitales. A la fin du 19e siècle, les rues principales des villes modernes rendent pratiquement impossible ce type d'insurrection à l'ancienne.

Revolte-spartakiste-Berlin-19.jpg

Ce que Trotski résume : « En principe, l'erreur du blanquisme consistait à identifier la révolution avec l'insurrection. L'erreur technique du blanquisme consistait à identifier l'insurrection avec la barricade. »[1]

Cependant Trotski raillait ceux qui déduisent de cet aspect technique (déclin de la barricade) une conclusion politique (fin de la nécessité de l'insurrection) : ce serait comme dire que militarisme décline parce que les tranchées déclinent.

Lénine a par ailleurs écrit à la veille de la révolution d'Octobre une lettre sur la question de l'insurrection, qui était alors une tâche concrète : Le marxisme et l'insurrection.[3] A ce moment là (septembre 1917), la plupart des « vieux bolchéviks » du comité central le taxent de blanquisme, parce qu'il se concentre sur les aspects techniques de l'insurrection (« l'art de l'insurrection »). Lénine rétorque que l'on peut critiquer le blanquisme quand les conditions objectives ne sont pas réunies (pas de majorité en faveur de la révolution), mais que si l'on n'agit pas quand ces conditions sont réunies, ce n'est pas non plus du marxisme. Il écrit également :

« L'insurrection armée est une forme particulière de la lutte politique ; elle est soumise à des lois particulières, qu'il faut étudier attentivement. Cette vérité, Karl Marx l'a exprimée avec un relief remarquable, quand il écrivait que « l'insurrection armée, comme la guerre, est un art ». Voici les règles principales de cet art que Marx a exposées : 1) Ne jamais jouer avec l'insurrection, et lorsqu'on la commence, être bien pénétré de l'idée qu'il faut la mener jusqu'au bout.
2) Rassembler à tout prix une grande supériorité de forces à l'endroit décisif, au moment décisif, faute de quoi l'ennemi, possédant une meilleure préparation et une meilleure organisation, anéantira les insurgés.
3) Une fois l'insurrection commencée, il faut agir avec la plus grande décision et passer coûte que coûte à l'attaque. « La défensive est la mort de l'insurrection armée. »
4) Il faut s'efforcer de prendre l'ennemi par surprise, saisir le moment où ses troupes sont encore dispersées.
5) Il faut remporter chaque jour ne fût-ce que de petits succès (on peut dire à chaque heure, s'il s'agit d'une ville), et maintenir à tout prix la « supériorité morale ». »[4]

2.3 Technique et politique[modifier | modifier le wikicode]

Dans une révolution, les experts sont souvent du côté de l'ordre ancien, et les insurgés doivent de fait improviser et faire un grand nombre d'erreurs techniques. Le facteur essentiel qui permet la victoire est politique, malgré les lacunes techniques. Dans une révolution les Etats-majors élaborent souvent des plans sophistiqués de répression, mais les troupes pour les exécuter leur filent entre les doigts. En général toutes les forces ne passent pas d'une obéissance loyale aux anciens chefs pour passer à un enthousiasme débordant pour un parti révolutionnaire, mais une bonne partie passe par un état d'expectative. Cela peut suffire pour que les révolutionnaires prennent l'avantage.

C'est ce qui s'est passé en 1917. Déjà en Février, plusieurs généraux étaient convaincus de pouvoir facilement mater les insurgés, mais quand ils envoyaient leurs régiments, ceux-ci se dissolvaient dans la révolution, passant de l'autre côté. Plus tard, peu avant l'insurrection d'octobre, Boris Sokolov, chef des paramilitaires SR, estime qu'il aurait « suffi d'un ou de deux régiments absolument dévoués et susceptibles de combattre pour tenir en échec toute la garnison ». Soukhanov déclare que les 23-24 octobre, le gouvernement provisoire aurait pu, s'il avait été décidé, liquider le quartier général des soviets : « Un bon détachement de cinq cents hommes eût été tout à fait suffisant pour liquider Smolny avec tout son contenu. » Trotski montre que même l'état d'esprit défaitiste ou illusionné de ceux qui sont à la veille d'être renversés est déterminé par la situation.[1]

2.4 Nécessité d'une insurrection[modifier | modifier le wikicode]

Les marxistes révolutionnaires n'ont pas toujours affirmé la nécessité d'une insurrection pour accomplir la révolution. Après la débâcle de Kornilov (28 août) et jusqu'à la Conférence démocratique (14 septembre), Lénine interpelle les menchéviks et les SR : qu'ils prennent le pouvoir (sans ministres bourgeois) au nom des soviets (les bolchéviks reprennent le slogan « tout le pouvoir aux soviets »), et qu'on s'en remette ensuite au congrès des soviets. Les bolchéviks accepteraient alors de se limiter à une contestation pacifique, cherchant à gagner la majorité dans les soviets.[5] Lénine insiste sur le fait qu'il s'agit de la seule voie pacifique pour la révolution, qui éviterait la guerre civile, parce que les forces opposées aux soviets sont extrêmement minoritaires[6][7]. Après quoi, vu la fin de non recevoir des conciliateurs qui font à nouveau une coalition, et vu la majorité obtenue dans les principaux soviets, il soutient que les bolchéviks doivent immédiatement passer à l'insurrection.

Kautsky a beaucoup attaqué les bolchéviks après la révolution d'Octobre. Il sous-entend quasiment que la révolution socialiste peut être faite dans les institutions démocratiques bourgeoises, et comme méthodes extra-parlementaires il reconnaît tout au plus la grève générale. Trotski lui répond en 1920 :« La grève générale ne peut avoir d'influence décisive que si elle est le prélude d'un conflit entre le prolétariat et la force armée de l'ennemi, c'est-à-dire d'une insurrection.  »[8]

2.5 Part de « complot »[modifier | modifier le wikicode]

Si le prolétariat devenu majoritairement révolutionnaire doit faire une insurrection pour renverser l'ordre ancien, cela peut signifier deux choses : soit que l'appel à l'insurrection se fait ouvertement, publiquement, soit qu'il y a dans la dernière période un « complot » pour porter le coup final.

« Une insurrection des masses peut être prévue et préparée (...) Dans ce cas, le complot est subordonné à l'insurrection, il la sert, facilite sa marche, accélère sa victoire. Plus élevé est le niveau politique d'un mouvement révolutionnaire, plus sérieuse est sa direction, plus grande est la place occupée par la conspiration dans l'insurrection populaire. »[1]

L'exemple de l'insurrection d'Octobre 1917 se situe à mi-chemin entre ces deux possibilités. Deux ans après, Trotski insistait sur le fait que « l’insurrection d’octobre a été, pour ainsi dire, fixée à l’avance, à une date précise, au 25 octobre ; elle a été fixée de la sorte, non par une réunion secrète, mais ouvertement, publiquement » ajoutant que c'est un exemple unique dans l'histoire.[9] Dans l'ouvrage plus détaillé qu'il écrit plus tard (1932) sur la révolution, il est plus nuancé : il admet qu'il y avait une part de conspiration. Les forces armées révolutionnaires de Petrograd étaient bien dirigées par le Soviet, mais seule l'Organisation militaire du parti bolchévik avait la ferme intention de réaliser quoi qu'il arrive l'insurrection avant le 25 (ouverture du Congrès des soviets). Il est vrai que les bolchéviks disaient ouvertement qu'ils proposeraient au Congrès de prendre le pouvoir, et donc que cela revenait à annoncer presque ouvertement l'insurrection. C'est d'ailleurs pour cela que Lénine voulait absolument fixer une date en amont, secrètement, pour ne pas laisser l'occasion à l'ennemi de préparer des troupes. En un sens Lénine était pour augmenter la part de « conspiration » pour plus de sécurité, par rapport à Trotski qui voulait « coller » le plus possible à la légitimité soviétique. Mais Trotski considérait qu'il ne s'agissait que d'une différence tactique, secondaire.

D'un point de vue démocratique formel, il y a une rupture momentanée de la légitimité si l'insurrection est réalisée par une organisation qui met la majorité devant le fait accompli. Trotski répondait à cela par une analogie :

« Les méthodes de la démocratie ont leurs limites. On peut questionner tous les voyageurs d'un train pour savoir quel est le type de wagon qui leur convient le mieux, mais on ne peut aller les questionner tous pour savoir s'il faut freiner en pleine marche un train qui court au déraillement. Or, si l'opération de sécurité est accomplie adroitement et en temps voulu, on est sûr d'avoir l'approbation des voyageurs. »

2.6 Organes de l'insurrection[modifier | modifier le wikicode]

Après l'expérience de la révolution russe, les soviets ont été présentés par les communistes comme l'instrument de la révolution, et les organes du pouvoir après la révolution. Par conséquent, ce sont idéalement les soviets qui doivent être les lieux d'organisation de l'insurrection, comme cela a été le cas dans l'insurrection d'octobre, organisée par le Comité militaire révolutionnaire du Soviet de Petrograd.

Néanmoins « malgré l'im­mense avantage que présentent les soviets comme organisation de lutte pour le pouvoir, il est parfaitement possible que l'insur­rection se développe sur la base d'autre forme d'organisation (comités d'usines, syndicats) et que les soviets ne surgissent comme organe du pouvoir qu'au moment de l'insurrection ou même après sa victoire. »[10]

3 Exemples[modifier | modifier le wikicode]

3.1 Principales insurrections armées[modifier | modifier le wikicode]

3.2 Réflexions sur l'insurrection chez Lénine[modifier | modifier le wikicode]

En 1897, le parti n'existait pas encore et il remettait la question à plus tard :

… disserter par avance sur le moyen qu’emploiera cette organisation pour porter un coup décisif à l’absolutisme : préfèrera-t-elle, par exemple, l’insurrection ou la grève politique de masse, ou encore un autre procédé d’attaque – disserter par avance sur ce point (…) ce serait comme si des généraux organisaient un conseil de guerre avant de rassembler des troupes.[11]

Dans Que faire ?, il soulignait le fait qu'un parti centralisé serait nécessaire pour créer les conditions dans tout le pays d'une compréhension commune des tâches, donc d'une insurrection synchronisée.

Les réflexions prennent évidemment de l'ampleur pendant la révolution de 1905. Lénine met en avant la nécessité de faire de la propagande pour la nécessité d'une insurrection parmi les masses,[12] en lien avec sa vision opposée à la passivité des mencheviks qui voulaient laisser faire la bourgeoisie[13]. Il se replonge dans les écrits de Marx et Engels sur l'art de l'insurrection (les aspects tactiques et concrets, bien entendu applicables dans une situation révolutionnaire), il lit Clausewitz... Il s'opposait fermement[14] aux menchéviks qui tendaient à considérer qu'ils n'avaient pas à s'occuper d'organiser la révolution[15]. C'était bien sûr fortement lié au débat stratégique sur la révolution : les menchéviks pensaient qu'il fallait seulement participer à un soulèvement populaire, mais pas participer au gouvernement provisoire. Or comme le disait Lénine : « Il est impossible de combattre si l’on ne compte pas s’emparer de la position disputée. »[16]

Il pressait ses cadres de passer à une action plus concrètes : « Je vois avec horreur, mais vraiment avec horreur, que l’on parle des bombes depuis plus de six mois sans en avoir fait une seule. »[17] De l'insurrection écrasée à Moscou en décembre 1905, il essaie de tirer les enseignements pour une prochaine victoire[18], là où Plékhanov dit simplement que c'était une erreur de la tenter. Lénine n'était bien sûr pas omniscient et infaillible sur la tactique. Il supposa que le combat de rue prendrait la forme de charges massives et d’affrontements rapprochés et mit donc l’accent sur les grenades à main et les revolvers. Lorsque le soulèvement se produisit en décembre 1905 à Moscou, les armes de combat rapproché se trouvèrent impuissantes face aux fusils à longue portée et à l’artillerie, comme Lénine fut le premier à l’admettre après coup. Mais il y accordait une grande importance.

4 Bibliographie[modifier | modifier le wikicode]

  • Emilio Lussu : Théorie de l’insurrection, Paris, François Maspero, coll. « Cahiers libres », 1970.
  • A. Neuberg : L'Insurrection armée, Paris, François Maspero, 1970, 284 p.
  1. 1,0 1,1 1,2 1,3 1,4 et 1,5 Léon Trotski, Histoire de la révolution russe - 44. L'art de l'insurrection, 1932
  2. Friedrich Engels, Le programme des émigrés blanquistes de la Commune, 1873
  3. Lénine, Le marxisme et l'insurrection, 13-14 (26-27) septembre 1917
  4. Lénine, Conseil d'un absent, 8 octobre 1917
  5. Lénine, Au sujet des compromis, rédigé du 1er au 3 septembre 1917
  6. Lénine, Les tâches de la révolution, rédigé autour du 6 septembre 1917
  7. Lénine, Une des questions fondamentales de la révolution, rédigé autour du 7 septembre 1917
  8. Trotski, Terrorisme et communisme, 1920
  9. Trotski, La Révolution d'Octobre, septembre 1919
  10. Trotski, Les leçons d'Octobre, 1924
  11. Lénine, Les tâches des social-démocrates russes, 1897
  12. Lenin, The Third Congress of the R.S.D.L.P., Resolution on the Armed Uprising
  13. Lénine, Deux tactiques de la social-démocratie dans la révolution démocratique, Juillet 1905
  14. Lenin, Should We Organise the Revolution?, Vperyod, No. 7, February 25 (8), 1905
  15. Iskra, 2 mars 1904 ; F. Dan, The Origins of Bolshevism, New York 1964.
  16. Tony Cliff, Lénine : 1893-1914. Construire le parti – chapitre 9, 1975
  17. Lénine, Lettre au comité de combat près le comité de Saint-Pétersbourg, 16 octobre 1905
  18. Lénine, Les enseignements de l'insurrection de Moscou, Prolétari n° 2, 29 août 1906