Rosa Luxemburg
Rosa Luxemburg (1871–1919) était une militante marxiste d'origine polonaise, dirigeante de la gauche du Parti Social Démocrate d'Allemagne. Elle participa à l'enrichissement théorique du socialisme scientifique, à la lutte contre le révisionnisme de Bernstein, et mourut au cours du soulèvement spartakiste, assassinée par le pouvoir social-démocrate.
1 Biographie[modifier | modifier le wikicode]
1.1 Premières armes[modifier | modifier le wikicode]
Rosa Luxemburg est née en mars 1871[1] à Zamosc, dans la partie de la Pologne alors occupée par la Russie. Elle passa sa jeunesse à Varsovie. A seize ans, elle adhère au groupe marxiste-révolutionnaire «Parti du Prolétariat». La police la repère rapidement, et elle s'exile en Suisse. Elle y étudia les mathématiques et les sciences, puis le droit et l'économie politique. Elle présenta une thèse de doctorat sur «Le développement économique de la Pologne» (mars 1897). Comme militante, elle participe dès 1894 à la rédaction du journal de son parti «Sprawa Robotnicza».
La même année, elle participe au congrès de la Deuxième Internationale à Paris, en tant que déléguée polonaise. L'année suivante, elle est l'une des fondatrices du Parti social-démocrate de Pologne et Lituanie (SDKPiL), parti qui sera par la suite proche du parti russe (le POSDR, non encore créé à l'époque), du fait que la Pologne fait partie de l'Empire russe.
1.2 Militante allemande et internationaliste[modifier | modifier le wikicode]
En 1897-1898, un tournant important se produit dans sa vie. Grâce à un mariage blanc, elle obtient la nationalité allemande, ce qui lui permet de prendre part à la vie de la "puissante" social-démocratie allemande (SPD).
Cependant elle reste impliquée dans le mouvement révolutionnaire en Pologne et en Russie : elle est toujours membre du SDPKiL où son ami Léo Jogiches joue un rôle central. Lors de la Révolution russe de 1905, elle se précipite à Varsovie pour y participer, ce qui lui vaut d'être arrêtée et emprisonnée. Elle intervient dans le POSDR, notamment au Congrès de Londres (1907) où toutes les questions stratégiques sont mises sur la table.
Mais le centre de gravité de son activité militante est désormais l'Allemagne. Grâce à son talent, elle s'intègre vite au cercle dirigeant de la gauche du SPD, avec Karl et surtout Louise Kautsky, le président incontesté August Bebel, l'historien Franz Mehring et la féministe Clara Zetkin. Sans faire partie de la direction, elle est au premier plan dans les débats intellectuels, politiques et stratégiques pendant les congrès nationaux et internationaux.
Comme beaucoup d'intellectuel·les dirigeant·es, et contrairement à un Lénine, elle était peu impliquée dans les tâches d'organisation concrète du parti :
« Dans une large mesure, chacun des membres de l’élite agissait de sa propre initiative et conformément à ses propres prédilections et habitudes. En réalité, les ordres étaient rares ; sauf cas exceptionnels… la communication consistait à dispenser des nuances d’opinion rabbiniques. Dzerjinski était horrifié par ce laxisme, qu’il considérait comme une preuve de détérioration. « Aucune politique, aucune direction, aucune assistance mutuelle… chacun se débrouille comme il peut »… Loin d’être une lacune accidentelle dans l’administration du parti, cette absence de formalité était délibérée et jalousement défendue. Certains dirigeants avaient horreur de s’occuper d’affaires d’argent ou de toute routine organisationnelle ; cela les éloignait de leurs activités littéraires. « Je n’ai pas la moindre envie de m’occuper de questions d’argent… Adressez-vous à Vladek (Olszewski), le caissier, pour ces affaires », écrivait avec indignation Marchlewsky à Cezaryna Wojnarowska en 1902. Il en allait de même, et même de façon encore plus marquée, pour Rosa Luxemburg. A un moment, une décision formelle du parti fut prise selon laquelle elle ne pouvait s’occuper d’aucune question organisationnelle, qu’elle ne devait participer à aucune conférence officielle et à aucun congrès. »[2]
1.3 Pédagogue et agitatrice[modifier | modifier le wikicode]
Elle milite comme pédagogue (dans l'école du parti), publiciste (brochures, articles, livres), propagandiste et agitatrice. Elle faisait souvent des campagnes de meetings qui attiraient les sympathisants et faisaient impression.
Toutefois, sa tendance à miser sur la combativité des masses ne plaisait pas beaucoup aux bureaucraties qui s'étaient installées à la tête du parti et plus encore à la tête des syndicats. Que ce soit dans ses dénonciations sans concession du militarisme grandissant et des préparatifs de guerre, ou lorsqu'elle plaidait pour un volontarisme révolutionnaire plus actif du parti, elle était dénonçait comme gauchiste par toute l'aile droite du parti.
1.4 Lutte contre le révisionnisme[modifier | modifier le wikicode]
Elle fut la première à réagir fermement, dès 1898, face à la montée du révisionnisme d'Eduard Bernstein, dans des articles réunis sous le titre Réforme sociale ou révolution?. A ce moment-là, elle reçoit encore le soutien du « centre » du parti (Bebel, Kautsky...).
Mais même si officiellement le réformisme est rejeté et la théorie marxiste maintenue, la pratique de la social-démocratie est de moins en moins subversive. Cela apparaît nettement en 1905, moment de luttes de classe intenses qui voient notamment l'apparition de grèves de masse qui mettent en mouvement de larges masses non encartées.
Dans Grève de masse, parti et syndicat (1906) elle dresse le bilan de la Révolution Russe de 1905 (brisée en décembre 1905), avec pour principal objectif de convaincre le SPD de mettre ses forces dans ces grèves. Elle ne s'est jamais opposée à la participation aux élections, mais plaidait pour l'utilisation de ce puissant outil qu'est la grève générale. Mais elle se heurte avec l'aile parlementaire du Parti et la bureaucratie syndicale.
Au congrès du SPD en 1906, la bureaucratie syndicale est assez forte pour imposer au parti un principe de « parité » entre les deux organisations. Luxemburg ironise sur cette parité en la comparant à un paysan (le syndicat) qui dirait à sa femme (le parti) : « Quand nous sommes d'accord c'est toi qui décide, sinon c'est moi. »[3]
Début 1910, des grèves massives apparaissent spontanément, à la fois économiques (contre les patrons) et politiques (pour réclamer le suffrage universel). Rosa Luxemburg se met alors à critiquer durement la passivité de la social-démocratie, qui ne cherche pas à pousser le mouvement en avant.[4] Karl Kautsky, qui était considéré comme le principal théoricien marxiste après la mort d'Engels, se charge de lui répondre.[5] Il fit usage de plusieurs métaphores militaires inspirées des théories de Clausewitz sur la guerre, notamment sa dichotomie entre « stratégie d'usure » et « stratégie d'anéantissement ». Kautsky soutenait que la social-démocratie allemande était dans une période où elle misait sur la « stratégie d'usure » face à la bourgeoisie. Cela permettait de cautionner le changement de « centre de gravité » (autre terme de Clausewitz), de la lutte extra-parlementaire à la lutte parlementaire. Kautsky affirmait que le moment de passer à la « stratégie d'anéantissement » viendrait, mais que ce n'est pas le moment en Allemagne. Luxemburg savait très bien faire la différence entre situation révolutionnaire et non révolutionnaire, mais elle soulignait que la méthode de la grève générale était utile aussi pour obtenir des réformes, comme la démocratisation des institutions et pour s'opposer à la guerre, et reprochait à l'inverse à Kautsky de ne préconiser « rien de plus que le parlementarisme ».
Les menchéviks invoquèrent l'analyse de Kautsky (argument d'autorité) pour soutenir une approche de participation électorale (à la Douma) pendant la révolution de 1905. Lénine soutenait à l'inverse qu'il était en plein accord avec Kautsky, mais que la situation en Russie appelait une « stratégie d'anéantissement »[6]. Lénine considérait par ailleurs que le conflit Luxemburg-Kautsky était artificiel, ne voyant pas l'ampleur de la dérive de la social-démocratie allemande. Mais en 1914 il écrivait : « R. Luxemburg avait raison. Elle avait compris depuis longtemps que Kautsky, en tant que théoricien s’est rendu coupable de servilité devant la majorité du parti, devant l’opportunisme. »[7]
1.5 L'analyse du capitalisme[modifier | modifier le wikicode]
L'analyse concrète du développement du capitalisme restera une de ses préoccupations centrales toute sa vie. On le voit notamment avec ses cours « Introduction à l'économie politique » (1907-1912) et son ouvrage « L'accumulation du capital » (1913). Elle y développe cependant une thèse controversée, où elle soutient que Marx s'est trompé dans l'analyse des schémas de reproduction, et que le capitalisme contemporain est en train d'atteindre une limite objective de par la saturation des marchés mondiaux. Il s'agit d'une volonté de théoriser un stade impérialiste à partir de la base économique, comme le fera aussi Lénine peu après. Mais Lénine et d'autres marxistes critiquèrent la théorie de Luxemburg, y voyant une analyse sous-consommationniste.
« J’ai lu le nouveau livre de Rosa L’accumulation du capital. Des bévues à profusion : elle a complètement altéré Marx. Je suis bien content que Pannekoek, Ekstein, et O.Bauer l’aient unanimement condamné et dit contre elle ce que je disais en 1899 contre les populistes » [8]
1.6 La Seconde Internationale et la guerre[modifier | modifier le wikicode]
Dès 1911 Kautsky commençait à parler d’une possibilité que la bourgeoisie rejette la guerre, affirmant que ce n'est pas dans son intérêt, et qu'il faut soutenir les pacifistes bourgeois[9]. Rosa Luxemburg est alors une des seules à vraiment réagir[10].
Rosa Luxemburg se dresse au premier plan dans la lutte contre la guerre. C'est la conséquence logique de son combat antimilitariste. C'est cette bataille qui lui a valu d'être emprisonnée plusieurs fois pour « appel à rébellion », « appel à la désobéissance des soldats » et « injure à l'empereur » (1904, 1906, 1915, 1916-1918). En prison, elle écrivit une des meilleures analyses sur les guerres: La crise de la social-démocratie (sous le pseudonyme de Junius).
Luxemburg, Liebknecht, Zetkin et Mehring décident de s'organiser. En décembre 1914, Karl Liebknecht vote contre les nouveaux crédits de guerre de l'empereur. En avril 1915, ils sortent leur journal Die Internationale (5 000 exemplaires à Berlin). Rosa en est l'âme et la cheville ouvrière rédactionnelle. Elle analyse les causes et les responsabilités de la guerre mondiale. La réponse centrale de Rosa est : il faut une nouvelle Internationale. Une nouvelle Internationale sera fondée après sa mort (mars 1919), mais dans des conditions qu'elle désapprouvait (le délégué du KPD, Hugo Eberlein, mandaté par Rosa Luxemburg pour voter contre, s'abstiendra). Mais elle a soutenu pleinement les conférences de Zimmerwald (1915) et Kienthal (1916), bien qu'elle soit emprisonnée.
1.7 Vague révolutionnaire[modifier | modifier le wikicode]
C'est en prison que lui parvient la nouvelle de la Révolution Russe : en février la chute du tsar, en novembre la prise du pouvoir par le parti bolchévik. Elle suit et commente les événements avec passion dans une série d'articles. Non sans crainte: Lénine et Trotski tiendront-ils ? La classe ouvrière occidentale suivra-t-elle? Sa crainte principale est et restera le retard culturel de la Russie, et l'importance de la paysannerie. Avec cette idée à l'esprit, elle écrira en prison La Révolution en Russie (publié après sa mort), texte animé par un soutien prudent aux bolchéviques et une critique acérée de certains aspects de leur politique (voir section dédiée).
En novembre 1918, avec la Révolution allemande, elle est libérée. Comme en Russie, le soulèvement allemand est caractérisé par le rôle démocratique joué par les assemblées de soldats et d'ouvriers. Le parti d'opposition le plus important est l'USPD (parti social-démocrate indépendant d'Allemagne). Sa base se compose d'ouvriers d'industrie ; il domine les conseils. Sa direction rassemble des pacifistes, des réformistes et des semi-révolutionnaires. C'est dans ce contexte que Luxemburg et Liebknecht transforment la Ligue Spartakiste, d'abord fraction de l'USPD puis autonome, en Parti communiste d'Allemagne (KPD). Lors du congrès de fondation (29 décembre 1918 - 1er janvier 1919), ils essaient avec détermination de donner une orientation à ce groupe, composé de militants dévoués.
1.8 Écrasement par la social-démocratie[modifier | modifier le wikicode]
Des divisions existent au sein du KPD sur les tâches politiques élémentaires du moment (rôle des syndicats, participation aux élections parlementaires ; type d'organisation). Rosa présente un rapport politique, Que veut la Ligue spartakiste?. Son parti devient donc en 1918 le Parti Communiste d'Allemagne (KPD) et tente d'organiser la prise de pouvoir par les conseils ouvriers.
Mais la première vague de la Révolution allemande est déjà passée. C'est le moment où le gouvernement social-démocrate décide d'assassiner Rosa et Karl (puis des centaines de militants ouvriers), le 15 janvier 1919, lors de la tentative d'insurrection de janvier 1919.
Lénine prononça ce discours du haut du balcon du Soviet de Moscou le 19 janvier :
« Aujourd’hui, à Berlin, la bourgeoisie et les social-traîtres exultent : ils ont réussi à assassiner Karl Liebknecht et Rosa Luxemburg. Ebert et Scheidemann qui, au cours de quatre années, ont mené les ouvriers au carnage au nom des intérêts des forbans, ont assumé aujourd’hui le rôle de bourreaux des chefs prolétariens. L’exemple de la révolution allemande nous persuade que la « démocratie » n’est que le paravent du pillage bourgeois et de la violence la plus féroce.
Mort aux bourreaux ! »[11]
2 Rosa Luxemburg et les bolchéviks[modifier | modifier le wikicode]
Les opinions de Rosa Luxemburg sont nuancées, mais comportent une importante part de critique nette et sans équivoque. Rosa Luxemburg est souvent citée comme critique de gauche des "erreurs" des bolchéviks. Sa polémique contre la conception du parti de Lénine, notamment entre 1902 et 1904, et ses critiques de la politique bolchévique en 1918 sont une dénonciation de l'antidémocratisme des léninistes russes dans la guerre civile mais également de leur utilisation de la Terreur :
« Dans les révolutions bourgeoises, l'effusion de sang, la terreur, le crime politique étaient des armes indispensables entre les mains des classes montantes. La révolution prolétarienne n'a nul besoin de la terreur pour réaliser ses objectifs. Elle hait et abhorre l'assassinat. Elle n'a pas besoin de recourir à ces moyens de lutte parce qu'elle ne combat pas des individus, mais des institutions, parce qu'elle n'entre pas dans l'arène avec des illusions naïves qui, déçues, entraîneraient une vengeance sanglante. Ce n'est pas la tentative désespérée d'une minorité pour modeler par la force le monde selon son idéal, c'est l'action de la grande masse des millions d'hommes qui composent le peuple, appelés à remplir leur mission historique et à faire de la nécessité historique une réalité. » - Rosa Luxemburg, Que Veut la Ligue Spartakiste ?
Dès avant la révolution d'Octobre, Lénine et Luxemburg avaient eu de nombreux désaccords et avaient parfois polémiqué violemment. Mais il n’hésita pas un instant à associer Rosa Luxembourg et son groupe Spartakus à la fondation de la III° Internationale. Pour lui elle faisait évidemment partie du même camp révolutionnaire :
« Rosa Luxembourg s’est trompée sur la question de l’indépendance de la Pologne ; elle s’est trompée en 1903 dans son appréciation du menchévisme ; elle s’est trompée dans sa théorie de l’accumulation du capital ; elle s’est trompée quand elle a défendu en juillet 1914, aux côtés de Plékhanov, de Vandervelde, de Kautsky, etc., l’unification des bolchéviks et des menchéviks ; elle s’est trompée dans ses écrits de prison de 1918 (d’ailleurs elle-même, à sa sortie de prison à la fin de 1918 et au début de 1919, a corrigé une grande partie de ses erreurs). Mais, malgré ses erreurs, elle est et reste un aigle ; et non seulement son souvenir sera toujours précieux pour les communistes du monde entier, mais encore sa biographie et ses œuvres complètes (que les communistes allemands mettent un retard impossible à publier ; on ne peut les excuser partiellement que par leurs pertes énormes dans une lutte très dure) constitueront une leçon très utile pour l’éducation de nombreuses générations de communistes du monde entier. « La social-démocratie allemande après le 4 août 1914 est un cadavre puant » — c’est avec cette sentence que Rosa Luxembourg entrera dans l’histoire du mouvement ouvrier mondial. »[12]
3 Rosa Luxemburg et la question nationale[modifier | modifier le wikicode]
Rosa Luxemburg avait une position qui était qualifiée «d'internationalisme intransigeant». Elle mettait la lutte des classes avant toute chose, et refusait tout compromis avec la moindre revendication nationale.
Cela la conduisait à rejeter la revendication du droit des nations à l’autodétermination, jugé être un obstacle supplémentaire à l’union internationale du prolétariat, ce qui la conduisit à polémiquer avec les bolchéviks. Elle admet la nationalité comme fait culturel mais s’oppose fermement à l’État-nation.
Sur la question juive, elle était comme la plupart des leaders socialistes (y compris juifs), avant tout pour l'assimilation. Son intransigeance en la matière l’amènera à considérer le Bund avec une hostilité permanente. Quant au sionisme, elle l’accuse d’édifier un ghetto en Palestine. Rosa Luxemburg, une Juive née dans un shtetl de Pologne et ayant choisi l’allemand afin de promouvoir la lutte révolutionnaire n’accepte du judaïsme ni la nationalité juive ni le yiddish, une langue qu’elle méprise.
4 Le luxemburgisme et la postérité[modifier | modifier le wikicode]
L'ampleur de ses élaborations marxistes et de ses activités a popularisé Rosa auprès de courants politiques parfois très opposés : son insistance sur la démocratie politique plaît aux communistes démocratiques et à certains socialistes de gauche ; sa défense de la spontanéité des masses attire différents courants anarchistes et anarcho-syndicalistes ; certains penseurs et mouvements chrétiens se revendiquent de son antimilitarisme ; les «courants chauds» de la philosophie marxiste (cf. Ernst Bloch) sont attachés à son humanisme et à son analyse de la civilisation ; et les trotskistes reconnaissent en elle la militante révolutionnaire qui fut la figure de proue de l'internationalisme socialiste. Seuls les staliniens ont toujours été opposés à Rosa : la démocratie, la lutte spontanée et l'auto-organisation ne figurent pas parmi leurs mots d'ordre !
Un courant communiste se réclame directement de Rosa Luxemburg : le luxemburgisme.
5 Bibliographie[modifier | modifier le wikicode]
Les écrits de Rosa Luxemburg sur Marxists.org
Liste des textes de Rosa Luxemburg publiés en français
6 Notes et sources[modifier | modifier le wikicode]
Rosa Luxemburg: Révolutionnaire et théoricienne du marxisme, sur le site de la LCR belge
Rosa Luxemburg (1871-1919), sur le site de Critique sociale
- ↑ Elle était de la même génération que Lénine (1870 ; Trotski est né en 1879).
- ↑ J.p. Nettl, Rosa Luxemburg, London 1966, vol.1, pp. 263–66.
- ↑ Carl Emil Schorske, German Social Democracy, 1905–1917: the development of the great schism (1955, Harvard University Press)
- ↑ Rosa Luxemburg, The Next Step, Dortmunder Arbeiterzeitung, Mars 1910
- ↑ KarI Kautsky, Was nun? (Et maintenant?), Neue Zeit, 8 avril 1910
- ↑ Lenin, Letter to Julian Marchlewski, October 7, 1910, 7 October 1910
- ↑ Lénine, Lettre à Alexandre Chliapnikov, 27 octobre 1914
- ↑ Lénine, Lettre à la rédaction du Social-démocrate, tome 35, p. 85, rédigé avant le 29 mars 1913
- ↑ Karl Kautsky, Guerre et paix, 1911
- ↑ Rosa Luxemburg, Peace Utopias, mai 1911
- ↑ Source : Collectif Smolny
- ↑ Lénine, Note d'un publiciste, tome 33, p. 212, rédigé en février 1922