Commentaires sur quelques économistes
Cette page vise à regrouper des commentaires marxistes sur certain·es économistes.
1 Classiques[modifier | modifier le wikicode]
Économistes appartenant à l'école classique. S'ils croyaient aux vertus du libéralisme économique par rapport au dirigisme traditionnel du féodalisme, ils n'étaient pas de cyniques idéologues du patronat.
1.1 Adam Smith[modifier | modifier le wikicode]
L'économise écossais Adam Smith est souvent décrit comme le « père du capitalisme », ce qui est stupide[1]. Non seulement le capitalisme est un mode de production, et comme tel il n'est pas sorti du cerveau d'un intellectuel mais de conditions socio-économiques bien concrètes, mais même du point de vue idéologique, il serait anachronique de faire de Smith un zélateur du capitalisme contemporain.
Il est connu pour la métaphore de la « main invisible », pour décrire les forces du marché œuvrant à la prospérité générale, par émergence, alors que chacun ne poursuit que son intérêt personnel. Une expression qu'il a en réalité employé deux ou trois fois dans ses ouvrages, et qui était loin d'être une certitude et un mantra qu'il aurait martelé.[V 1]
Par ailleurs, contrairement à beaucoup de néolibéraux qui s'en réclament, Smith était convaincu que la gestion par l'État de certains services publics était nécessaire, sans quoi ceux-ci ne seraient pas assurés.
1.2 David Ricardo[modifier | modifier le wikicode]
Connu pour avoir théorisé les bienfaits du libre-échange international via les avantages comparatifs, pour avoir énoncé une loi des rendements décroissants, et pour avoir développé l'idée que la valeur des marchandises provient du temps de travail. Ce dernier point a inspiré non seulement Marx, mais tout un courant de « socialistes ricardiens ».
2 « Vulgaires »[modifier | modifier le wikicode]
Marx les appelait « économistes vulgaires » par opposition aux classiques, plus subtils.
2.1 Jean-Baptiste Say[modifier | modifier le wikicode]
Connu pour la loi de Say, c'est-à-dire la loi selon laquelle l'offre créé sa propre demande (ce qui deviendra le socle pour justifier les politiques de l'offre).
2.2 John Stuart Mill[modifier | modifier le wikicode]
3 Néoclassiques[modifier | modifier le wikicode]
3.1 Léon Walras[modifier | modifier le wikicode]
3.2 Ludwig von Mises[modifier | modifier le wikicode]
4 Keynésiens[modifier | modifier le wikicode]
4.1 John Maynard Keynes[modifier | modifier le wikicode]
Dans les années 1930, face au constat de la grande crise de 1929 (s'exprimant dans une surproduction généralisée), suivie d'une grande dépression, l'économiste britannique John Maynard Keynes va développer une critique du paradigme dominant en économie. Tout en restant dans un cadre capitaliste, sa théorie économique critique le laissez-faire.[2]
Keynes va critiquer l'idée de neutralité de la monnaie, centrale chez les néoclassiques. Puisque la monnaie peut être convoitée pour elle-même, la demande n'est pas forcément équilibrée avec l'offre. Des politiques interventionnistes peuvent alors être nécessaires.[V 2]
4.2 Keynésiens de gauche[modifier | modifier le wikicode]
Pour elleux, les inégalités de classe inscrites dans le capitalisme sont causes de crise.
4.2.1 Joan Robinson[modifier | modifier le wikicode]
Joan Robinson était partisane d'une synthèse marxo-keynésienne.
4.2.2 Piero Sraffa[modifier | modifier le wikicode]
Piero Sraffa, économiste italien, était un ami de Gramsci.
4.2.3 Michal Kalecki[modifier | modifier le wikicode]
4.3 Keynésiens de droite[modifier | modifier le wikicode]
4.3.1 James Meade[modifier | modifier le wikicode]
Entendait limiter l'interventionnisme étatique à une politique monétaire.
4.3.2 Paul Samuelson[modifier | modifier le wikicode]
Connu comme figure de la synthèse entre keynésiens modérés et néoclassiques. Il fut conseiller de Kennedy.
5 Néolibéraux[modifier | modifier le wikicode]
Artisans du retour en force du laissez-faire à partir de la fin des années 1970.
5.1 Friedrich Hayek[modifier | modifier le wikicode]
5.2 Milton Friedman[modifier | modifier le wikicode]
6 Références[modifier | modifier le wikicode]
Vidéos
- ↑ Heu?reka, Y a-t-il une main invisible des marchés ?, 27 sept. 2021
- ↑ #8 Des keynésiens et des classiques, Des économistes et des Hommes, 13 févr. 2019
Textes
- ↑ Alternatives économiques, Adam Smith, le père du capitalisme libéral, 1er novembre 1994
- ↑ John Maynard Keynes, Théorie générale de l'emploi, de l'intérêt et de la monnaie, 1936