Intellectuels
Le rôle des intellectuel·les est un point largement débattu dans le mouvement ouvrier socialiste. En effet, dans un sens strict, le mouvement ouvrier peut être compris comme s'opposant aux intellectuels. Marx et Engels avaient par exemple promu le slogan « L'émancipation des travailleurs sera l’œuvre des travailleurs eux-mêmes ». Pour autant, les organisations socialistes sont de fait souvent dirigées par des intellectuels, ce qui a conduit à certaines positions franchement substitutistes (des intellectuels parlant au nom du prolétariat). Entre deux visions extrêmes, de nombreux courants politiques ont cherché des modes d'organisation dans lesquels la collaboration entre prolétaires et intellectuels pouvait être positive.
Cette problématique est liée à celle de l'avant-garde : à un extrême, les intellectuels socialistes sont l'avant-garde du mouvement ouvrier, la vision à l'autre extrême consiste souvent à refuser la notion d'avant-garde.
Il peut y avoir plusieurs écueils dans les débats concernant les intellectuels dans un parti ouvrier : une fétichisation acritique des intellectuels, une fétichisation acritique des ouvriers (ouvriérisme), un anti-intellectualisme abaissant le niveau des débats, une instrumentalisation des tensions entre ouvriers et intellectuels par des intellectuels (démagogie)...
1 Exemples historiques[modifier | modifier le wikicode]
1.1 Révolution française[modifier | modifier le wikicode]
Kautsky souligne que les intellectuels de la bourgeoisie ont eu un rôle majeur dans la révolution française. Tout d'abord, ce sont eux qui pouvaient faire preuve de suffisamment d'abstraction pour aboutir à une pensée tournée vers les intérêts de leur classe dans son ensemble :
« L'intelligentsia bourgeoise (...) n'était pas bornée par les œillères d'intérêts temporaires et particuliers de telle ou telle clique de capitalistes, qui leur interdisaient de voir ce dont le développement de mode de production capitaliste avait besoin, qui les empêchaient de discerner les intérêts à long terme de leur propre classe dans sa globalité, et de travailler à les satisfaire, ce qui faisait que nombre de capitalistes étaient des partisans du régime féodal (...). Et c'est pourquoi c'était l'intelligentsia qui identifiait les intérêts fondamentaux de la bourgeoisie comme classe, lesquels coïncidaient alors avec les nécessités du développement économique. »[1]
Ensuite, les intellectuels se retrouvaient sur-représentés parce qu'ils avaient tendance à être souvent choisis comme députés : « Même les petits-bourgeois de Paris n’élurent pas pour les représenter des députés issus de leurs rangs, mais des juristes, des journalistes etc. »
La révolution a été de fait en grande partie dirigée par eux : « Après la chute de la noblesse de cour et de la haute finance qui lui était alliée, une classe et une seule était en état de gouverner, et c'était l'intelligentsia bourgeoise. »
Face à ces constats, Kautsky écrivait :
« Il n'est donc pas surprenant que les idéologues qui se règlent sur l'aspect superficiel des choses en viennent à s'imaginer que ce sont les penseurs et leurs idées qui auraient fait et guidé la Révolution. (...) Il serait cependant erroné de croire que la Révolution se serait faite exclusivement avec des décrets ministériels et des résolutions parlementaires. Aux moments cruciaux, l'initiative et la décision vinrent des soulèvements populaires, notamment des faubourgs parisiens et des paysans. Les résolutions les plus importantes des assemblées successives, de la Constituante, de la Législative, de la Convention, ne firent que consacrer ce que le peuple avait déjà fait. »
1.2 Premiers socialistes du 19e siècle[modifier | modifier le wikicode]
Les premiers penseurs socialistes, par leur origine, n’appartiennent pas en général au prolétariat. Corbon qui fut un des rédacteurs de L’Atelier observe en 1863 que les chefs d’école « se recrutaient parmi la fine fleur de la jeunesse savante ».[2]
1.3 Marx et Engels[modifier | modifier le wikicode]
Marx et Engels ont, par rapport à d'autres socialistes, eu la particularité d'insister sur la formation d'organisations ouvrières de masse. C'est ce qui les poussait d'ailleurs, au début, à préférer se désigner comme communistes (« Le socialisme signifiait en 1847 un mouvement bourgeois, le communisme un mouvement ouvrier »[3]).
Ils cherchaient à faire de la Ligue des communistes une organisation ouvrière, ce qu'elle avait commencé à faire avant de subir le tournant répression post 1848 (ce qui n'a pas empêché que certaines voies minoritaires leur reprochent d'être eux-mêmes des intellectuels[4]). Par exemple, à Londres, ils poussaient la section de la Ligue à s'intéresser au mouvement chartiste, qui était considéré par beaucoup de républicains / socialistes comme un mouvement trop local. Mais cela ne les amenait pas pour autant à sombrer dans une vision spontanéiste, et à penser que le mouvement ouvrier était spontanément progressiste.
« il faut non seulement conserver, mais encore approfondir la seule base de reconstruction possible du parti chartiste, à savoir la haine de classe instinctive des ouvriers contre les bourgeois industriels en en faisant le fond même de la propagande de formation théorique, et ‑ d'autre part ‑ être tout de même progressif en s'opposant aux velléités réactionnaires des ouvriers et à leurs préjugés. »[5]
Marx se félicitait que la Première internationale ait été « la première tentative pour doter [l'action internationale des classes ouvrières] d'un organe central ».[6] De fait, les dirigeants étaient surtout des intellectuels (que ce soit Marx ou Bakounine, ce dernier étant plus opposé au centralisme). Lors du congrès de Genève de l'Internationale, le proudhonien Henri Tolain soumit au vote une motion demandant que les délégués ne puissent être que des « ouvriers manuels ». Sa motion fut rejetée par les partisans de Marx (qui n'avait pas voulu être délégué à ce congrès).[7]
En revanche, s’agissant des syndicats, Marx était opposé au centralisme, parce qu'ils avaient comme rôle important d'apprendre aux travailleur·ses à s'autogérer :
« [L]'organisation centralisée, qui s'applique si bien aux sociétés secrètes et aux sectes, est en contradiction avec la nature même des syndicats. Même si elle était possible – or je la tiens tout bonnement pour impossible –, elle ne serait pas souhaitable, surtout en Allemagne. En effet, les ouvriers y sont dressés dès l'enfance par la bureaucratie à croire en l'autorité et l'instance supérieure, si bien qu'il faut avant tout qu'ils apprennent à se tirer d'affaire tout seuls »[8]
Vers la fin de sa vie, Engels voyait les progrès croissants du parti social-démocrate allemand, devenu un parti ouvrier de masse et prétendant au pouvoir. Pour lui un des objectifs à ce stade, contrairement aux premiers temps du parti, était de recruter des techniciens et intellectuels :
« Afin de prendre possession et de mettre en marche les moyens de production, nous avons besoin de personnes ayant une formation technique, et en masse. Nous ne les avons pas et jusqu'à présent, nous avons même été plutôt heureux d'avoir été largement épargnés par les personnes "instruites". Maintenant, les choses sont différentes. Maintenant, nous sommes assez forts pour supporter n'importe quelle quantité de racailles instruites et pour les digérer, et je prévois qu'au cours des huit ou dix prochaines années, nous recruterons suffisamment de jeunes techniciens, médecins, avocats et maîtres d'école pour nous permettre d'administrer les usines et les grands domaines au nom de la nation par des camarades du Parti. Alors, notre arrivée au pouvoir sera tout à fait naturelle et s'installera rapidement - en comparaison, si en revanche, une guerre nous amène au pouvoir prématurément, les techniciens seront nos principaux ennemis; ils nous tromperont et nous trahiront partout où ils le pourront et nous devrons user de terreur contre eux, mais nous serons tout de même trompés. C'est ce qui arrivait toujours, à petite échelle, aux révolutionnaires français; même dans l'administration ordinaire, ils devaient laisser les postes subalternes, où le vrai travail est fait, aux mains de vieux réactionnaires qui obstruaient et paralysaient tout. »[9]
1.4 Deuxième internationale[modifier | modifier le wikicode]
En 1892, Kautsky évoquait une prolétarisation des intellectuels.[10]
Dans un de ses premiers textes (1894), Lénine écrivait :
« Le rôle de l’intelligentsia est de faire en sorte qu’il n’y ait plus besoin de dirigeants spéciaux issus de l’intelligentsia »[11]
Dans les années 1890, les social-démocrates essaient de se tourner vers l'agitation de masse, pour sortir des cercles propagandistes. En cette période de montée des grèves, beaucoup constatent que la conscience de larges masses progresse soudain plus vite qu'en des années de tentatives d'accroches en vain. Cela marque aussi Lénine qui participe à cet effort à Saint-Pétersbourg, et insiste beaucoup à cette époque sur l'importance des luttes pour la progression de la conscience de classe, en soulignant que les luttes économiques amènent les ouvriers à être forcés de s'intéresser aux questions politiques.[12] Mais cela mène aussi à l'essor du courant économiciste, qui tend à tout miser sur les luttes économiques, et donc à abandonner l'objectif programmatique. En réaction, Lénine se mettra à tordre le bâton dans l'autre sens.
Ainsi en 1902 dans Que faire ?, Lénine insiste sur plusieurs points en rapports avec les intellectuels :
- l'importance des intellectuels socialistes pour apporter la conscience révolutionnaire au prolétariat ; une thèse qu'il reprenait à Kautsky, et qu'il n'a défendue de façon aussi unilatérale qu'à ce seul moment ;
- la nécessité de révolutionnaires professionnels - ce qui était fortement lié au contexte de clandestinité imposé par la police politique tsariste. Ceux-ci étaient souvent des militants issus de milieux étudiants et intellectuels. Néanmoins Lénine cherchait activement à ce qu'ils soient recrutés parmi les ouvriers chaque fois que possible, et pour cela il fallait être prêt à leur payer un permanentat :
« Tout agitateur ouvrier tant soit peu doué et « donnant des espérances » ne doit pas travailler onze heures à l’usine. Nous devons prendre soin qu’il vive aux frais du parti, qu’il puisse, au moment voulu, passer à l’action clandestine. »
Au congrès de l'été 1903, Lénine et Martov polémiquent la condition d'adhésion au parti. Martov défendait un certain laxisme, Lénine avançait que le participation régulière à l'organisation était indispensable, pour lutter contre l'opportunisme des intellectuels dilettantes. Sur ce point Plékhanov vote avec Lénine et explique :
« Les intellectuels peuvent hésiter, pour des raisons individualistes, à adhérer au parti, tant mieux, parce que ce sont en général des opportunistes. »
En 1903, Kautsky écrit un article sur les intellectuels et les ouvriers, dans lequel il écrit :
L’intellectuel n’est pas un capitaliste. II est vrai que son niveau de vie est celui du bourgeois, et qu’il est obligé de se maintenir à ce niveau aussi longtemps qu’il n’est pas devenu un gueux, mais il est obligé en même temps de vendre le produit de son travail, et souvent même sa force de travail ; il est souvent exploité par le capitaliste et subit une certaine humiliation sociale. Ainsi aucun antagonisme économique n’oppose l’intellectuel au prolétariat. Mais sa situation dans la vie, ses conditions de travail ne sont pas celles du prolétariat ; de là un certain antagonisme dans l’état d’esprit et le mode de penser.
Le prolétaire n’est rien aussi longtemps qu’il reste un individu isolé. Toute sa force, toutes ses capacités de progrès, toutes ses espérances et ses aspirations, il les puise dans l’organisation, dans l’activité commune et méthodique aux côtés de ses camarades. Il se sent grand et fort lorsqu’il fait partie d’un grand et fort organisme. Cet organisme est tout pour lui ; comparé à lui, l’individu isolé n’est que très peu de chose. Le prolétaire soutient sa lutte avec le plus grand esprit de sacrifice comme une parcelle de la masse anonyme, sans espoir de bénéfice personnel, de gloire personnelle ; il remplit son devoir dans chaque poste, où il est placé, se soumettant librement à la discipline qui pénètre tous ses sentiments, toute sa pensée.
Il en va tout autrement pour l’intellectuel. Il lutte non point par tel ou tel emploi de la force, mais au moyen d’arguments. Son arme, c’est son savoir personnel, ses capacités personnelles, ses convictions personnelles. Il ne peut jouer un certain rôle que par ses qualités personnelles. La pleine liberté de manifester sa personnalité lui apparaît donc comme la condition première d’un travail efficace. Il ne se soumet que difficilement à un tout, comme partie auxiliaire de ce tout, il s’y soumet par nécessité, et non pas par son propre mouvement. La nécessité d’une discipline, il ne la reconnaît que pour la masse, et non pour les âmes d’élite. Lui-même, bien entendu, se range parmi les âmes d’élite…
…La philosophie de Nietzsche, avec son culte du surhomme pour qui le tout est d’assurer le plein épanouissement de sa propre personnalité, pour qui toute soumission de sa personne à quelque grand but social apparaît banale et méprisable, cette philosophie est pour l’intellectuel sa véritable conception du monde ; elle le rend tout à fait inapte à participer à la lutte de classe du prolétariat.
À côté de Nietzsche, c’est Ibsen qui est un représentant marquant de la conception du monde des intellectuels, conception qui répond à leur état d’esprit. Son docteur Stockmann (dans le drame Un ennemi du peuple) n’est pas un socialiste, comme se l’imaginaient beaucoup, mais le type de l’intellectuel qui doit nécessairement entrer en conflit avec le mouvement prolétarien, en général avec tout mouvement populaire, dès qu’il essaiera d’agir dans son sein. C’est parce que la base du mouvement prolétarien, comme aussi de mouvement démocratique, est le respect de la majorité des camarades. L’intellectuel typique à la Stockmann voit dans une « majorité compacte » une chose monstrueuse qui doit être jetée à terre.[13]
Lénine s'est appuyé là dessus dans sa polémique contre Martov. En effet les partisans de Martov refusaient d'appliquer la décision majoritaire du congrès, qui les plaçaient en minorité dans la rédaction de l'Iskra et les obligeaient donc à travailler "au service" de Lénine. Martov proclama : « nous ne sommes pas des serfs ! », Lénine argumenta contre cet « anarchisme aristocratique » et insistait sur le fait que « les devoirs d’un membre du parti doivent être remplis non seulement par la base, mais par les « gens du sommet » aussi. ».
Face à un détracteur qui l'accuse de « concevoir le parti comme "une immense fabrique" avec à sa tête un directeur, le comité central », Lénine répond par une valorisation assumée de l'ouvrier d'usine contre l'intellectuel :
[Il] ne soupçonne même pas que le mot terrible qu’il lance trahit du coup la mentalité de l’intellectuel bourgeois, qui ne connaît ni la pratique ni la théorie de l’organisation prolétarienne. Cette fabrique qui, à d’aucuns, semble être un épouvantail, pas autre chose, est précisément la forme supérieure de la coopération capitaliste, qui a groupé, discipliné le prolétariat, lui a enseigné l’orientation, l’a mis à la tête de toutes les autres catégories de la population laborieuse et exploitée. C’est le marxisme, idéologie du prolétariat éduqué par le capitalisme, qui a enseigné et enseigne aux intellectuels inconstants la différence entre le côté exploiteur de la fabrique (discipline basée sur la crainte de mourir de faim) et son côté organisateur (discipline basée sur le travail en commun résultant d’une technique hautement développée). La discipline et l’organisation, que l’intellectuel bourgeois a tant de peine à acquérir, sont assimilées très aisément par le prolétariat, grâce justement à cette « école » de la fabrique.[14]
Pendant la révolution de 1905, Lénine pousse les cadres bolchéviks, ces révolutionnaires professionnels dirigeant les comités, à ouvrir largement les portes du parti pour recruter des ouvriers, seul moyen de jouer un rôle moteur dans la situation. Il leur reproche une forme de bureaucratisme. Lors du 3e congrès, il défend une résolution dans ce sens, qui soulève une profonde résistance de la part des comitards. Kamenev dit que le problème « de la relation des ouvriers et de l’intelligentsia dans les organisations du parti » n’existe pas et l'accuse de faire de la démagogie.[15]
« La tâche d’introduire des ouvriers dans les comités n’est pas uniquement pédagogique, elle est aussi politique. Les ouvriers ont un instinct de classe et deviennent assez promptement, après une brève initiation politique, des social-démocrates conséquents. Je souhaiterais ardemment qu’il y ait huit ouvriers pour deux intellectuels dans chacun de nos comités. »[16]
Dans une discussion suivante sur un article des statuts, Lénine persistait :
« Si cet article menace les comités composés d’intellectuels, je me prononce d’autant plus volontiers en sa faveur. Les intellectuels doivent toujours être tenus entre des mains fermes. Ils sont toujours à la tête de chamailleries de toutes sortes… On ne peut se fier à un petit cénacle d’intellectuels, mais on peut et on doit se fier à des centaines d’ouvriers organisés. »[17]
La même chose se passait chez les mencheviks, comme le rapporte Martov.[18]
Dans la période de contre-révolution qui suivit (1908-1911), les intellectuels furent les premiers à quitter en masse les organisations social-démocrates,[19] et à grossir les rangs de la tendance liquidatrice.[20] Olminski témoignera :
« Il y avait parmi eux de nombreux écrivains, une bonne partie des conférenciers et dans l’ensemble la plupart des intellectuels. Ils étaient les coqs de la basse-cour et se rengorgeaient. »[21]
Lénine était à la fois fier de diriger la tendance prolétarienne de la social-démocratie, et à la fois, reconnaissait en privé les difficultés que cela posait :
« Tous les « intellectuels » sont chez les liquidateurs. Les masses ouvrières chez nous (…), mais les ouvriers ont un mal fou à former leurs propres intellectuels. C’est lent et pénible. »[22]
Badaïev témoigna que cela posait notamment de grosses difficultés pour écrire des tracts : « Le comité est constitué entièrement d’ouvriers, il est difficile de trouver des intellectuels pour corriger un tract écrit par des ouvriers. »[23]
Jan Makhaïsky était un militant polonais (à l'époque la Pologne était dans l'Empire russe), qui commença par fréquenter le milieu socialiste polonais, puis se mit à le critiquer au nom du marxisme révolutionnaire. Rapidement, il évolua vers une critique de l'ensemble des marxistes, puis de la pensée de Marx. Il accusait le mouvement de ne viser qu'à une domination des intellectuels sur la classe ouvrière.[24][25]
1.5 Élaborations ultérieures[modifier | modifier le wikicode]
Ernest Mandel s'est intéressé à la question et a écrit en 1979 un livre à ce sujet.[26]
2 Notes et sources[modifier | modifier le wikicode]
- ↑ Karl Kautsky, Les antagonismes de classes à l'époque de la Révolution française, 1889
- ↑ Jacques Droz, Histoire générale du socialisme, 1972
- ↑ Friedrich Engels, Préface de 1890 au Manifeste du Parti communiste
- ↑ John Spargo, Socialism, 1906
- ↑ Friedrich Engels, Letter to Karl Marx, March 18, 1852
- ↑ Karl Marx, Gloses marginales au programme du Parti Ouvrier allemand, 1875
- ↑ Roger Dangeville, Le parti de classe (Marx-Engels - Polémiques autour de règles d'organisation
- ↑ Lettre de Marx à Schweitzer du 13 octobre 1868
- ↑ Letter to August Bebel, October 24, 1891
- ↑ Karl Kautsky, Le programme socialiste, 1892
- ↑ Lénine, Ce que sont les "amis du peuple" et comment ils luttent contre les social-démocrates, 1894
- ↑ Lénine, Exposé et commentaire du projet de programme du POSDR, Écrit en prison en 1895-1896. Paru pour la première fois en 1924.
- ↑ Karl Kautsky, The Intellectuals and the Workers, 1903
- ↑ Lénine, Un pas en avant, deux pas en arrière, 1904
- ↑ 3-й съезд РСДРП : Протоколы., Moscou 1959, p. 255
- ↑ Lenin, The Third Congress of the R.S.D.L.P., Speech on the Question of the Relations Between Workers and Intellectuals within the Social-Democratic Organisations, May 3, 1905
- ↑ Lenin,The Third Congress of the R.S.D.L.P., Speech on the Wording of Clause 9 of the Party Rules, May 4, 1905
- ↑ J. Martov, Geschichte der russischen Sozialdemokratie, Berlin 1926
- ↑ Tony Cliff, Lénine : 1893-1914. Construire le parti – chapitre 13 – Victoire de la réaction noire, 1975
- ↑ Tony Cliff, Lénine : 1893-1914. Construire le parti Chapitre 17 — La rupture finale avec le menchevisme, 1975
- ↑ Tony Cliff, Lénine : 1893-1914. Construire le parti Chapitre 17 — La rupture finale avec le menchevisme, 1975
- ↑ Lenin, Letter to Kamenev, before March 29, 1913
- ↑ A. Badaev, Большевики в государственной Думе, Leningrad, 1930
- ↑ Jan Makhaïski, Le marxisme en Russie, 1900
- ↑ Jan Makhaïski, La Révolution ouvrière, juin 1918
- ↑ Ernest Mandel, Les étudiants, les intellectuels et la lutte des classes, 1979