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Special pages :
Annexe
- Préface
- 1. Partie descriptive
- La crise générale de 1848
- Le cycle de la crise de 1857
- La crise surmontée, mais généralisée
- 2. Partie explicative
- Préliminaire
- Explication des crises à partir des diverses formes qui constituent la base économique du système capitaliste
- Baisse tendancielle du taux de profit et crises
- Points mercantiles et monétaires de crise
- Prolongements multiples de la crise
- Annexe
Quatrième de couverture[modifier le wikicode]
Pour Marx, la crise a deux faces. L’hégémonique Angleterre ne connaît chez elle que les crises économiques, et elle exporte leurs prolongements politiques, militaires ou révolutionnaires dans les autres pays.
Après 1870, devant la concurrence redoutable de nouveaux capitalistes, les docteurs ès économie interviennent pour débloquer la vieille machine productive, en lui injectant les drogues du crédit, de l'inflation, de l'impérialisme colonialiste et de la course à l'armement que centralise l'État-providence. C'est le cycle prolongé de prospérité du capitalisme « idyllique », mais c'est aussi la folle surproduction et 1914, avec ses guerres et ses révolutions.
Textes en grande partie inédits.
Annexe[modifier le wikicode]
Nous dressons ici une liste d’articles, de lettres et d’ouvrages de Marx-Engels que nous n’avons pas repris et dans lesquels le lecteur trouvera des descriptions ou des explications théoriques sur la crise. Nous attirons notamment son attention sur la Correspondance des Éditions Sociales pour l’époque 1846-1860 où Marx-Engels ont traité en détail des crises successives (pour lesquelles nous avons reproduit surtout les écrits inédits en français) et l’ouvrage, des Editions Sociales également, relatif aux Lettres sur le « Capital » pour ce qui est de la description des quelques crises que Marx-Engels n’ont décrites que très brièvement après 1860.
Cette liste ne peut être exhaustive, car il est difficile de délimiter la crise économique par rapport aux conflits politiques, militaires et révolutionnaires qu’elle suscite – sans parler de ce que l’économie du capitalisme développé implique mille interventions politiques et militaires, ne serait-ce que de la part de l’Etat ; la crise, c’est aussi la révolution elle-même qui se résout finalement en un bouleversement des rapports économiques.
Comme nous avons donné la préférence aux textes inédits en français dans notre recueil, le lecteur trouvera la plupart des autres passages sur la crise en traduction française dans l’une ou l’autre édition de Marx-Engels. Nous résumons brièvement chaque passage non repris, de sorte que le lecteur pourra, déjà en connaissance de cause, se reporter au texte complet, s'il désire éclaircir un point de détail ou de théorie qui l'intéresse particulièrement.
pris, de sorte que le lecteur pourra, déjà en connaissance de cause, se reporter au texte complet, s’il désire éclaircir un point de détail ou de théorie qui l’intéresse particulièrement.
[430]
1845[modifier le wikicode]
Engels, la Situation de la classe laborieuse en Angleterre, trad. fr. Editions Sociales 1961. Cf. le chapitre sur la Concurrence, pp. 122-133 qui décrit le mécanisme général des crises commerciales cycliques et leurs effets sur la classe ouvrière, notamment « l’armée industrielle de réserve ».
Engels, Préface de 1892 à la seconde édition de la Situation..., trad. fr., ibid., pp. 390-397. Sur les cycles des crises : de 1825 à 1842, cycle de 5 ans ; de 1842 à 1868 de 10 ans. Dans une esquisse sur l’évolution de l’économie anglaise jusqu’en 1892, Engels souligne que sa prévision d’une période critique pour l’industrie anglaise, à la suite de la concurrence continentale et surtout américaine, s’est vérifiée. Avec la perte de la suprématie industrielle de l’Angleterre, la classe ouvrière de ce pays perdra sa position privilégiée et se trouvera alignée sur les ouvriers de l’étranger.
Engels, Appendice à l’édition américaine, 25-II-1886, in Werke 21, pp. 255-256. Les cycles de crise et les prévisions de 1844.
1847-1849[modifier le wikicode]
Marx, la Misère de la philosophie, tr. fr. Ed. sociales 1972, pp. 77-79 : L’illusion de la juste proportion entre l’offre et la demande sous le capitalisme. La production dans les proportions justes implique que la demande commande l’offre, c’est-à-dire la petite industrie des siècles passés. Dans la grande industrie, la production (l’offre) force la demande. Nécessité vitale d’abandonner le système basé sur les échanges individuels, source d’anarchie, de crises et de misère.
Pp. 177-179 : Sur la formation et l’organisation des classes - bourgeoises et prolétariennes et leur lutte à mort.
Engels, Préface de 1885 à la Misère de la Philosophie, trad. fr. in Ed. sociales, 1972, pp. 35-37 : La production capitaliste se règle en un mouvement de dévalorisation et de surélévation des produits. L’équilibre [431] entre les différentes productions s’établit par des crises violentes. Engels, la Situation en Belgique, 18 mars 1848. Publié en Marx-Engels, la Belgique – Etat constitutionnel modèle, pp. 186-188, Ed. Fil du Temps : La Belgique indépendante et neutre subit fortement le contrecoup de la crise financière française. Il s’ensuit stagnation et banqueroute du moyen et petit commerce, dépréciation universelle, baisse des cotations en bourse, etc. La crise industrielle suscite chômage et agitation ouvrière.
Engels à Marx, 18-3-1848. Trad. fr., ibid., p. 205-206 : « Il y a en Belgique une crise financière, boursière, industrielle et commerciale sans pareille... »
Marx-Engels : la Situation commerciale en Angleterre, la Nouvelle Gazette rhénane, 7-3-1849. Trad. fr. in : La Nouvelle Gazette Rhénane, vol. III, Ed. Sociales, pp. 132-138., L’Angleterre industrialisée détermine la prospérité de l’Allemagne attardée qui souffre de l’arriération imposée par ses gouvernements précapitalistes. Marx démontre en outre, que l’Angleterre n’a pas souffert – au contraire – des révolutions sur continent.
1852-1855[modifier le wikicode]
Marx, Paupérisme et libre-échange – La crise industrielle qui menace, N.Y.D.Tr. 1-XI-1852. Marx démontre, statistique à l’appui, que l’introduction du libre-échange, en exaspérant la production de richesse, a augmenté au maximum le paupérisme et la criminalité – et ce en pleine prospérité. C’est ainsi que le capital prépare ses crises.
Marx, La Note de Vienne - les Etats-Unis et l’Europe - Lettre de Schumla - la loi bancaire de Robert Peel., N.Y.D.Tr., 24-IX-1853. Explication des grandes lignes de la législation Robert Peel. in Werke 9, pp. 306-311.
Marx, Les puissances occidentales et la Turquie - la crise économique imminente - Construction de chemins de fer aux Indes, N.Y.D.Tr. 20-IX-1853, in Werke 9, pp., 326-329.
[432]
Marx, Grèves, chômage et crise économique, N.Y.D.Tr., 16-XII1853.
Marx, Effets politiques de la crise économique, N.Y.D.Tr., 24-111-1855. L’Angleterre sera entraînée dans le même mouvement que le continent, si la crise tourne à la révolution.
Marx, Symptômes d’une crise économique, N.Y.D.Tr, 7-X-1853.
Marx, Panique à la bourse de Londres – Grèves, N.Y.D.Tr., 17-X1853.
Marx, le Manifeste turc – la situation économique de la France, N.YD.Tr., 31-X-1853 : Mauvaise récolte de blé en France.
Marx, la Victoire russe – la situation de l’Angleterre et de la France, N.Y.D.Tr., 27-XII-1853, in Werke 9, pp. 552-554 : En France, hausse des prix alimentaires, arrêt du commerce et épuisement du trésor impérial. Les crises industrielles ne peuvent ni être empêchées par un despotisme militaire, ni être atténuées par des dépenses publiques dilapidatrices. Cela entraîne à la fin une crise financière dans le sillage de la crise industrielle.
Marx, Questions financières, « Neue Oder-Zeitung », 22-V-1855, in Werke 11, p. 228 : Augmentation des réserves d’or dans les caves de la Banque d’Angleterre ; du capital y dort et ne peut être valorisé en ce moment. D’où diminution du taux d’intérêt.
Marx, la Situation commerciale et financière, 28-IX1855, in Werke 11, p. 539. Développement et essor des banques et du crédit en France.
1856-1858[modifier le wikicode]
Marx, la Crise économique en Europe, éditorial, N.Y.D.T’r, 9-X1856, in Werke 12, pp. 49-52 : La phase économique se caractérise par l’extension, la généralisation et la centralisation de la filouterie spéculative Dans les grandes crises commerciales de 1817, 1825, 1836, 1847/48, la spéculation – bien que générale – était encore étroitement liée aux différentes branches de la production. –La spéculation entraîne [433] la surproduction et un commerce frénétiques. – A la spéculation continentale raffinée, correspond un retour à l’escroquerie pure et simple en Angleterre. Description d’affaires frauduleuses entreprises par plusieurs banques anglaises, en particulier la Royal British Bank.
Marx, les Causes de la crise monétaire en Europe, Marx, N.Y.D.Tr., 27-X-1856.
Marx, la Crise économique en France, N.Y.D.Tr., 22XI-1856. Spéculations sur les chemins de fer et manœuvres malthusiennes de l’Etat français.
Marx, La crise monétaire en Europe - Aperçu historique sur la circulation monétaire, N.Y.D.Tr., 1-XI-1856.
Marx, Les Affaires financières britanniques, N.Y.D. Tr., 16-V1857, in Werke 12, pp. 198-201. Arrêt de l’enquête sur les secrets de la Banque royale britannique devant le tribunal des faillites. Révélation de la brutalité, de l’hypocrisie, des escroqueries et des infamies qui se cachent derrière la façade de la société respectable.
Marx, le Crédit mobilier, N.Y.D.Tr. 1-VI-1857, in Werke 12, pp. 35-38, 202-209. La situation du crédit mobilier dans la crise financière européenne de 1856. Spéculations improductives et transactions frauduleuses.
Marx, la Situation en Europe (la Situation financière de la France), N.Y.D.Tr. 27-VII-1857, in Werke 12, pp. 234-237 : Crise financière profonde – dévalorisation inouïe des valeurs en bourse. Prodromes d’une nouvelle révolution en France. Mouvements révolutionnaires en Espagne et en Italie.
Marx, le Crédit mobilier français, N.Y.D.Tr., 26-IX1857, in Werke 12, pp. 289-292 : Description du principal facteur de spéculation en France.
Marx, l’Ebranlement du commerce britannique, N.Y.D.Tr., 30-XI1857, in Werke 12, p. 320-326. Pression sur le commerce monétaire et marchand de Londres et de Liverpool ; panique bancaire en Ecosse, et krach industriel dans les districts manufacturiers.
Marx, le Commerce britannique, N.Y.D.Tr., 3-II-1858, in Werke 359-368.
Marx, l’Emprunt imminent pour l’Inde, N.Y.D., Tr. 9-II-1858, in Werke 12, pp. 378-381. Les dépenses [434] militaires extraordinaires de la Compagnie des Indes orientales pour abattre les soulèvements en Inde imposent un emprunt d’Etat. La première conséquence financière du soulèvement en Inde sera donc une augmentation de la dette nationale en Angleterre qui frappe les masses.
Marx, la Loi bancaire anglaise de 1844, N.Y.D.Tr., 23-VIII-1858, in Werke 12, pp. 539-543. Les principes de la loi bancaire de 1844 ; l’influence d’une émission – causes de billets de banque sur les crises commerciales, générales de la crise de 1858.
Marx, le Projet de réglementation du prix du pain en France, N.Y.D.Tr., 15-XII-1858, in Werke 12, pp. 644-648.
1862-1880[modifier le wikicode]
Marx, À propos de la crise cotonnière, « Die Presse », 8-II-1862, in Werke 15, pp. 461-463.
Engels, le Socialisme de Monsieur de Bismarck, l’Égalité, 3 et 24-III-1880. Tr. fr. in Marx-Engels : la Social-démocratie allemande, Ed. 10/18, pp. 153-154 et 157-160. Gigantesques spéculations surtout dans les chemins de fer et la sidérurgie allemandes. Surproduction et krach de 1873. Escroqueries boursières entreprises par le gouvernement de Bismarck.
Engels, Socialisme utopique et socialisme scientifique, 1880, in Werke 19, pp. 218-219. Trad. fr. Ed. sociales, 1959, pp. 73-77, 80-81 : Surproduction, crises et concentration capitaliste.
1881[modifier le wikicode]
Engels, Denrées alimentaires américaines et la question du sol, The Labour Standard, 2-VII-1881. Effet des importations de blé américain sur les crises anglaises.
Engels, Coton et fer, The Labour Standard, 30-VII- 1881 : Formation de cartels dans les principales branches de l’industrie moderne pour tenir les prix élevés et déprimer les salaires.
[435]
1888[modifier le wikicode]
Engels, Protectionnisme et libre-échange, Préface à l’édition américaine du discours de K. Marx sur la Question du libre-échange, in Werke 21, pp. 362-363. Essor inouï des forces productives – cycles toujours répétés de prospérité, de surproduction, crise, panique, encombrement, marasme et reprise lente des affaires.
1892[modifier le wikicode]
Engels, Élection présidentielle américaine, Vorwärts, 16-XI-1892. L’Amérique menace de détrôner bientôt l’Angleterre de sa primauté industrielle, si elle instaure le libre-échange.
1894[modifier le wikicode]
Engels, la Révolution italienne future et le Parti socialiste, in Werke 22, p. 439. L’Italie souffre non seulement du développement capitaliste, mais encore de son manque de développement, c’est-à-dire des vestiges du passé. Cette situation pousse à la crise. Pour les très nombreux passages traitant de la crise dans le Capital, les Grundrisse (Ed. 10/18) et les Théories sur la plus-value, le lecteur peut se référer aux index analytiques de ces ouvrages – aux termes de crise, surproduction, dévalorisation, contradictions de classe, etc.
Correspondance[modifier le wikicode]
Marx à J. Weydemeyer, 19-XII-1849 : Marx prévoit l’approche d’une crise industrielle, agricole, commerciale et révolutionnaire. Tant que les affaires suivent un cours ascendant, les masses ouvrières, boutiquiers, etc. ne sont pas révolutionnaires – sauf en paroles. Cf. également la lettre d’Engels à Marx du 15-X-1851 et de Marx à F. Frelligrath du 27-XII-1851.
[436]
Marx et. Engels, 3-11-1851 : Théorie de la circulation, système du crédit et crise.
Engels à J. Weydemeyer, 27-II-l852 ; Les raisons, de la prospérité actuelle.
Engels à Marx, 20-IV et 24-VIII-1852. Prodrome d’une crise qui devra être intense pour déclencher une révolution. Vastes marchés nouveaux : Australie et Californie.
Marx à J. Weydemeyer, 30-IV-1952 : Des circonstances extraordinaires diffèrent la crise. Pas de révolution, sans crise.
Marx à Engels, 19-VIII-1852. Mauvaise récolte en France en vue.
Engels à Marx, 24-IX-1852 : Embourgeoisement des ouvriers à la suite de la prospérité,
Engels à Marx, 29-XI-1852 : Sur les nouveaux marchés australiens et californiens.
Marx à Engels, 12-X-1853 : Endettement des collectivités locales.
Marx à Engels, 10-IV-1856 : Extension de la spéculation à l’Allemagne.
Engels à Marx, 17-XI-1856 : La crise financière s’aggrave. Les versements à des sociétés fictives fixent le capital flottant et aggravent la crise. – Les manœuvres du bonapartisme discréditeront de plus en plus son système.
Marx à Engels, 24-XI-1857. La panique monétaire s’est apaisée à Londres. Opérations bancaires et leur influence sur les différentes transactions. Phénomène nouveau par rapport à 1847 : Banques par actions maintiennent encore un peu le « marché monétaire ». Royal British Bank s’est effondrée trop tôt pour susciter une pagaille générale.
Engels à Marx, 7-XII-1857 : Baisse des prix du coton et des filés. Nombreux fabricants au bord de la faillite. Descriptions détaillées de la situation à Manchester. Banqueroutes et panique à Hambourg :
« Tout est dévalorisé, absolument sans valeur – sauf l’or et l’argent. »
Engels à Marx, 9-XII-1857 : Détails confidentiels sur la crise à Hambourg, les maisons de commerce de Liverpool et de Londres.,
[437]
Engels à Marx, 17-II-1857 : Les prix chutent, les fabricants ne peuvent vendre. Faillites en vue. Krach en France inévitable. La misère commence à se répandre dans le prolétariat, mais la longue prospérité a suscité des effets démoralisateurs dans les masses.
Engels à Marx, 31-XII-1857 : Circonstances qui influent sur le prix des matières premières. Le déroulement de la crise de 1857 ressemble à celui de 1837/42, mais sa nature est beaucoup plus générale.
Engels à Marx, 6-I-1858. Arrêt et tournant de la crise dans l’industrie du coton. Surabondance de capital disponible. Le Crédit mobilier a pu se maintenir grâce à cela.
Engels à Marx, 25-1-1858 : Perspective de ruine pour nombre de bourgeois français.
Marx à Engels, 22-II-1858 : Stocks énormes de marchandises dans les entrepôts des douanes françaises. Si elles étaient lancées sur le marché, un krach s’ensuivrait. En Italie : crise industrielle et disette agricole.
Engels à Marx, 17-III-1858 : Explication des buts du Crédit mobilier.
Engels à Marx, 2-XI-1864. Crise commerciale intermédiaire.
Marx à Engels, 4-XI-1864 : Les crises substituent la fréquence à leur manque d’intensité, trad. fr. in Marx-Engels, Correspondance, Ed. du Progrès, Moscou, 1971.
Marx à Lion Philips, 29-XI-1864 : La crise s’est émoussée depuis longtemps.
Marx à Engels, 17-V-1866 : Crise financière particulière en 1866.
Engels à Marx, 25-V-1866 : Crise financière particulière, en 1866 ; elle arrive prématurément.
Engels à Marx, 25-V-1866 : La panique a éclaté trop tôt et pourrait gâter la crise qui pourrait arriver en 1867 ou 1868.
Engels à Marx, 13-111-1867 : Prévision de la crise de surproduction.
Engels à Marx, 11-XII-1868 : Pure crise de surproduction à Manchester.
Engels à, Marx, 26-I-1860 : Une crise se prépare aux Indes.
Engels à Hermann Engels, 2-XI-1864 : La crise [438] monétaire est passée, Sur l’évolution du prix des matières premières.
Engels à Marx, 10-V-1869 : Surproduction.
Engels à P. L. Lawrow, 12-17-XI-1875 : Il y a surproduction, parce que les masses sont écartées artificiellement de leurs moyens d’existence.
Marx à N. Fr. Danielson, 15 et 28-XI-1878 et 10-IV-1-879 : Sur les crises de 1873 et 1878.
Engels à W. Liebknecht, 10-I-1880 : La chute du prix des cotonnades par suite de la surproduction est faussement attribuée à un phénomène monétaire par les exportateurs britanniques. La baisse de l’argent par rapport à l’or a contribué à cette confusion.
Marx à N. Fr. Danielson, 12-IX-1880. Crise de 1880 et crise agricole anglaise.
Marx à N. Fr. Danielson, 19-II-1881 : Vicissitudes de la production agricole en Russie – Pillage des Indes.
Engels à E. Bernstein, 25-31-I-1882 : Crise intermédiaire de 1882 à la suite d’une simple spéculation boursière.
Engels à Marx, 30-XI-1882 : Crise intermédiaire de 1882.
Engels à Bebel, 22-XII-1882 : Marasme industriel en Allemagne.
Engels à A. Bebel, 10/11-V-1883 : La période de prospérité n’arrive plus à plein épanouissement : c’est déjà la surproduction après 5 années.
Engels à A. Bebel, 18-I-1884 et 28-X-1885 : Une surproduction si colossale qu’elle ne peut même pas éclater en une crise.
Engels à N. Fr. Danielson, 13-XI-1885 : La crise de 1879 était vraiment exceptionnelle ; elle dure encore en 1885 ; toute l’Europe et l’Amérique en souffrent jusqu’à ce jour.
Engels à A. Bebel, 20-23-1-1886 : Depuis que l’Angleterre a trouvé des rivaux sur le marché mondial, la période des crises au sens qu’elles ont eu jusqu’ici est révolue. Les crises, au lieu d’être aiguës, deviennent chroniques.
Engels à F. Kelley-Wischnewetzky, 3-II-1886 : Il n’est plus possible que se reproduisent les conditions [439] relativement favorables qui existaient pour l’Angleterre de 1848 à 1870.
Engels à N. Fr. Danielson, 8-II-1886 : Il y aura une crise a peu près tous les –, c’est-à-dire pratiquement une crise sans fin.
Engels à Bebel, 18-III-1886 : Cycle décennal rompu depuis la fin du monopole anglais sur le marché mondial et la création de nouvelles voies de communication.
Engels à A. Bebel, 15-11-1886 : L’effondrement progressif du monopole anglais sur le marché mondial a fait finalement que la crise dure sans interruption depuis 1878.
Engels à C. Schmidt, 27-X-1890. Les bourgeois voient, dans le reflet inversé du marché de l’argent et des valeurs, la cause et non pas l’effet de la production. – Remarques sur le développement historique du marché de l’argent, des moyens d’échange.
Engels à M. Oppenheim, 24-III-1891 : Aucune crise ne fait retomber les ouvriers, s’ils sont organisés, de façon durable, au-dessous ou simplement au point zéro.
Engels à P. Lafargue, 2-IX-1891 : La Russie travaille fortement à la création d’une grande industrie nationale : il y aura une crise agricole doublée d’une crise industrielle.
Engels à A. Bebel, 1-XII-1891 : La famine se développe de manière incroyable en Russie. – Petite crise en Allemagne.
Engels à A. Bebel, 8-III-1892 : Cri de désespoir des filateurs et tisseurs allemands.
Engels à V. Adler, 30-VIII-1892 : La concurrence de l’Europe et de l’Amérique (voire de l’Inde) a enfin provoqué une crise au Lancashire.
Engels à Ch. Bonnier, 3-XII-1892 : Panama en France, crise irlandaise en Angleterre.
Engels à Fr.-A. Sorge, 2-XII-1893 : L’abolition de la loi sur la vente de l’argent métal a préservé l’Amérique de la grave crise monétaire. Le système protectionniste et le marché intérieur en croissance a suscité chez les ouvriers américains une prospérité inouïe.
Engels à Fr.-A. Sorge, 21-III-1894 : Dès que les droits de douane sur les matières premières seront supprimés, la crise américaine diminuera.
[440]
Engels à C. Schmidt, 12-III-1895 : Dans les crises, une partie de la plus-value est donnée gratuitement aux acheteurs, lorsque le prix des marchandises baisse. Elles réduisent la surproduction à leur contenu réel de travail social nécessaire.
FIN