Conflit nord-irlandais
Le conflit nord-irlandais, appelé « The Troubles » dans les Îles britanniques, est une période de lutte politique intense et de violences en Irlande du Nord, face à l'impérialisme anglais. Au sens couramment retenu, il couvre la période allant des années 1960 jusqu'aux années 2000, mais ses racines plongent plus profond dans l'histoire.
1 Grandes lignes[modifier | modifier le wikicode]
L'Irlande a depuis longtemps souffert de l'impérialisme de sa grande voisine britannique, et particulièrement l'Irlande du Nord. Depuis la partition, en 1921, puis l’administration directe imposée par Londres en 1972, l’Irlande du Nord n’a connu que violences, affrontements et divisions, entre ses communautés catholique et protestante, entre unionistes et nationalistes. L’accord de paix de 1998 et la formation d’un gouvernement semi autonome en novembre 1999 ont changé la donne.
Aujourd’hui, l’Irlande est divisée en 32 comtés, 26 forment la République d’Irlande, encore appelée État libre ou Éire, capitale Dublin. Les 6 autres forment l’Irlande du Nord improprement appelée Ulster, l’Irlande du Nord n’étant que la partie Nord-Est de l’Ulster. L'Irlande du Nord comprend environ 1,7 millions d'habitants, dont environ une moitié protestante et une moitié catholique.
2 Historique[modifier | modifier le wikicode]
2.1 Origines lointaines[modifier | modifier le wikicode]
Ce processus ne peut être compris qu'en prenant en compte la longue histoire de domination coloniale (de l’Angleterre puis de la Grande-Bretagne sur l’Irlande), de dépossession terrienne (au profit des colons anglais et écossais de confession protestante), de conflits ethno-confessionnels (entre protestants de culture anglo-saxonne et catholiques d’origine celtique ou anglo-normande) et de rébellions politiques (pour l’autonomie ou l’indépendance de l’Irlande, conduites d’abord par les nationalistes « coloniaux » majoritairement protestants puis par les nationalistes « autochtones » majoritairement catholiques). Cette longue histoire débuta dès le 12e siècle.
2.2 20e siècle[modifier | modifier le wikicode]
2.2.1 1900-1921[modifier | modifier le wikicode]
Au cours de cette période, plusieurs mouvements vont s’illustrer au sein de la résistance irlandaise :
- The Ancient Order of Hibernians constitué d’une poignée de fanatiques catholiques.
- Les Socialistes Républicains de James Connolly qui fut le premier à penser une idéologie socialiste dans l’Irlande des années 1915.
- The Irish Republican Brotherhood regroupe plusieurs mouvements de lutte armée. C’est l’organisation secrète ancêtre de l’IRA. Seule véritable héritière des révoltes passées, elle est liée au Sinn Fein (Nous seuls) d’Arthur Griffith qui n’est autre en fait que la couverture idéologique et politique de l’IRB.
Face à ces mouvements de résistance, les Britanniques, plutôt que d’intervenir directement, favorisent les milices anglicanes. A Dublin, en 1913, une grande grève donne naissance à la Citizen Army, organisation paramilitaire des socialistes de Connolly. C’est alors que le coup de force fut prévu pour Pâques 1916. The Irish Volunteers est un groupement comprenant la Citizen Army de Connolly et contrôlé par l’Irish Republican Brotherhood (IRB) mis en place en vue d’organiser le coup de force. Le Conseil suprême de l’IRB fixe alors le jour de l’insurrection au 23 avril 1916. Ce lundi de Pâques, les insurgés, sous la direction de Connolly (Commandant général des forces d’insurrection), prirent la grande poste de Dublin. L’armée socialiste y installe son quartier général. Mais, la réaction des habitants ne sera que très limitée et les insurgés ne tiendront que 5 jours. Ce fut toutefois assez pour écrire une page de l’histoire en proclamant pour la première fois la République d’Irlande. La répression fut sévère à l’égard des leaders de l’insurrection. Seize dirigeants furent fusillés dont Connolly, nouveau martyr de la cause irlandaise. Les élections qui suivirent furent un succès sans précédent pour le Sinn Fein. Les parlementaires élus refusèrent alors de se rendre à Londres et décrétèrent la formation d’une Assemblée Nationale représentative, à Dublin sous le nom de Dail Eireann. Eamon de Valera fut élu président de cette République d’Irlande que venait de proclamer aussitôt réunie, l’Assemblée irlandaise, le Dail Eireann. Par ailleurs, à partir des structures des Irish Volunteers, et sous la direction de Michael Collins et Cathal Bruggha, venait de naître l’Irish Republican Army (IRA), et désormais le sort de l’Irlande fut lié à ces trois lettres.
En 1918, les 3/4 des sièges du parlement irlandais sont gagnés par un parti revendiquant l'indépendance immédiate de l'Irlande et refusent de prendre place tant qu'ils ne l'auront pas obtenue. Les Anglais refusent et envoient des combattants tout juste démobilisés de la guerre de 1914-1918.
Dès 1920, le Sinn Fein et l’Assemblée irlandaise furent déclarés illégaux et ces décisions ne firent qu’envenimer la situation. L’IRA mène dans toute l’Irlande une lutte de guérilla. Elle attaque partout les forces d’occupation, auxquelles Londres avait adjoint deux corps spéciaux paramilitaires composés de volontaires protestants encadrés par des officiers britanniques : les Black and Tans et les Auxis. Durant ces heures sanglantes, on put voir la 3e brigade de l’IRA de Cork s’illustrer courageusement.
2.2.2 1921-1949[modifier | modifier le wikicode]
La répression armée des anglais ne suffisant pas à annihiler la résistance irlandaise, il ne restait à Londres qu’une solution : impensable, mais ultime ressource, dont l’échéance était ajournée depuis 300 ans, accorder l’autonomie. Mais quelle autonomie ? Lloyd George décréta que l’Irlande se gouvernerait seule… à l’exception de l’Ulster. D’une part, vingt-six comtés, un parlement : le Dail Eireann, et une capitale : Dublin ; de l’autre, les six comtés restants, le Stormont : parlement de Belfast et la tutelle de Westminster. Autonomie tronquée, indépendance usurpée, que fut obligé de signer De Valera, sous la menace « d’une guerre immédiate et terrible », selon les propres mots de Lloyd George.
Le traité de partition divisant les hommes et les partis, le Sinn Fein se scinda en deux factions opposées, et les Volontaires de l’IRA, après toutes ces années passées au combat contre l’Anglais, se découvrirent frères ennemis. La guerre civile éclata avec plus de violence et d’horreur que toute autre. Elle devait durer jusqu’en 1923. En 1949, l’Irlande quittait le Commonwealth pour devenir République libre : l’Éire. Nouvelle République à laquelle manque l’Ulster, et qui ne connaît de l’indépendance qu’une vague réalité puisqu’elle demeure tributaire économiquement, donc politiquement, de sa grande sœur tyrannique, l’Angleterre.
2.2.3 1949-1968[modifier | modifier le wikicode]
Jusqu’à la fin des années 1960, la répression est telle que la résistance irlandaise, déjà minée par la partition du pays et les divisions internes, a de réelles difficultés pour se développer et soutenir l’affrontement avec l’impérialisme anglais.
Des milices unionistes comme l'Ulster Volunteer Force (fondée en 1965) font régner la terreur sur les quartiers catholiques d'Irlande du Nord.
3 The Troubles[modifier | modifier le wikicode]
3.1 1968-1972[modifier | modifier le wikicode]
« Être catholique à Belfast en octobre 1968, c’est être nègre à Dallas ou indien au Brésil. »[1]
C’est en 1968 que la révolte va éclater avec pour point de départ l’Ulster et une série de manifestations et d'émeutes pour les revendications suivantes :
- Un homme, un vote.
- Découpage équitable des circonscriptions électorales.
- Attribution plus juste des emplois et des logements.
- Liberté de parole et de réunion.
- Abrogation de la loi sur les Pouvoirs spéciaux.
Ces revendications, simplement réformistes, ont une portée révolutionnaire dans le contexte nord irlandais de 1968-1969.
Face au nouveau souffle de la résistance nord irlandaise, la Couronne britannique va encourager l’Ordre d’Orange à multiplier les exactions à l’égard des catholiques. Ce climat de violences suscité par l’Angleterre va lui permettre de légitimer l’envoi de milliers de soldats britanniques supplémentaires pour soi-disant assurer la protection des quartiers catholiques nord irlandais. Évidemment, il n’en est rien et les forces d’occupation britannique ne servent en réalité qu’à couvrir les exactions dont sont victimes les catholiques et à maintenir le système d’oppression existant.
Mais, les catholiques ne sont pas restés sans rien faire face aux violences orangistes. En effet, dans de nombreux quartiers catholiques, des barricades ont été construites et l’autonomie des ghettos nord irlandais commence à germer. Les forces d’occupation britanniques lancent en vain des appels aux rebelles pour qu’ils détruisent leurs barricades. Les rebelles ne cèdent pas malgré leur crainte de se voir écrasés par l’armée britannique. L’IRA en proie à une grave crise interne s’illustre par son absence dans la lutte qui est en train de se mener jusqu‘en 1970.
L’IRA bien faible mais vivante a servi de prétexte systématique à la répression anglaise (fouilles, arrestations, perquisitions des maisons catholiques…). A partir de l’été 1970, l’IRA devient militairement opérationnelle et la lutte armée prend son essor. A l’insurrection succède la guérilla. En une année, l’IRA « Provisoire » (puisque, l’IRA est divisée en deux branches : « Officielle » et « Provisoire ») devient la première organisation de résistance armée. Le soutien et la confiance que lui accorde la population catholique sont entiers. L’Ulster s’installe dans la guérilla urbaine. L’armée d’occupation britannique tente par tous les moyens de nettoyer les Volontaires de l’IRA. Une répression de plus en plus féroce s’installe.
« Descente. Six soldats britanniques (quatre armés de fusils SLR) ont débarqué récemment à Divis Flats avec un mandat d’arrêt pour un des résidents. Son crime… avoir jeté des pierres sur l’armée britannique. Après avoir interrogé ce « rebelle », les soldats décidèrent de le laisser à ses parents… Il avait trois ans ! » Extrait de Tattler, journal de l’IRA à Belfast.
En 1971, un autre groupe paramilitaire unioniste se forme, l'Ulster Defence Association.
3.2 Autonomie des ghettos et dualité de pouvoir[modifier | modifier le wikicode]
L’autonomie des ghettos catholiques nord irlandais est un phénomène unique dans l’histoire contemporaine sur lequel il est bon de revenir. Durant trois ans, des hommes et des femmes ont organisé des quartiers libres et indépendants. Microsociété libertaire où ne figuraient ni hiérarchie, ni police.
Les quartiers sont ceinturés de barricades, ils forment un énorme bastion où la résistance s’est développée, efficace et organisée. Quelques usines fonctionnent tant bien que mal, la moitié de la population est au chômage. Partout on peut lire des inscriptions telles que : « Victory for the IRA » (Victoire pour l‘IRA), « You are now entering free Derry » (Vous pénétrez maintenant dans la zone libre de Derry). Les rues sont patrouillées par les volontaires de l’IRA, cagoulés et armes automatiques au poing. L’IRA est l’armée du peuple. Elle défend chaque barricade, chaque rue. Mais ni la police unioniste protestante, ni l’armée ne se hasardent dans les ghettos autonomes.
Dans ce climat communautaire, de nombreuses expériences ont été tentées, souvent avec succès. Parmi les plus intéressantes, les coopératives alimentaires, les comités de quartiers, les comités de relogement, etc. Déjà à Belfast, des coopératives fonctionnaient, généralement lancées par les Clubs Républicains, émanation politique de l’IRA.
La gestion des quartiers se déroulait dans la stricte application des principes démocratiques. Le comité de quartier réunit en assemblées les représentants des comités de rues, eux-mêmes désignés par leurs concitoyens pour les représenter. On décide de l’ensemble des questions liées à l’organisation de la vie quotidienne, cela va du ramassage des ordures à la défense militaire des ghettos. Très souvent, à partir du comité de quartier existe le Comité d’entraide, destiné à prendre en charge les enfants dont les parents sont morts ou internés. Le Comité de relogement joue aussi un rôle primordial. Il est chargé notamment de rebâtir les habitations détruites. Chaque initiative populaire est soutenue par l’IRA mais directement prise en charge par la population elle-même :
« Il se développe une situation de double pouvoir : certains quartiers étant contrôlés par l’État et d’autres par le peuple » (Unfree citizen, journal de The People’s Democracy, groupe d’étudiants)
Cette expérience, même si elle a pris une autre forme depuis le 31 juillet 1972, représente un acquis formidable pour les catholiques nord irlandais. La communauté soudée a été capable de s’organiser économiquement et a eu pleine confiance en son armée, l’IRA.
3.3 « Bloody Sunday » et conséquences immédiates[modifier | modifier le wikicode]
Dimanche 30 janvier 1972, à Derry, un nouvel échelon est franchi dans l’escalade de la répression britannique. L’armée abat 13 manifestants d’une marche pacifique.
L’après midi du 30 janvier 1972, les Droits civiques organisent une manifestation pacifique, Bernadette Devlin en tête, pour demander la fin de l’internement administratif. 5000 manifestants que l’armée britannique va très rapidement réprimer. Dans un premier temps, les soldats anglais font usage de balles en caoutchouc mais très vite, ils vont commencer à tirer à balles réelles dans le dos des manifestants qui tentent désespérément de s’enfuir. 13 personnes sont assassinées en moins d‘une heure. Aucune sanction n’a jamais été prise à l’égard des officiers britanniques responsables de l’opération.
Face à la réaction forte de l’IRA (renforcée par le massacre et l’attitude des britanniques) et à toute une série de manifestations de masse, l’Angleterre sent qu’elle va être contrainte à des réformes. L’opposition obstinée des protestants à vouloir écraser la population catholique nord irlandaise va inciter la Couronne britannique à placer l’Irlande du Nord sous son administration directe.
A ce moment là, les principales revendications de l’IRA sont les suivantes :
- Droit du peuple irlandais tout entier à disposer de lui-même
- Amnistie de tous les internés
- Retrait total des troupes britanniques dans un délai maximum de deux ans
A la fin du mois de juillet 1972, c’est plus de 21000 soldats britanniques qui investissent les ghettos catholiques. Cela n’empêchera pas l’IRA de poursuivre sa lutte de guérilla.
3.4 Éléments plus récents[modifier | modifier le wikicode]
1994 : Cessez-le-feu de l’IRA puis des paramilitaires unionistes. Londres accepte d’ouvrir des négociations.
10 avril 1998 : Signature de l’accord de paix, surnommé par la suite « accord du vendredi saint ».
28 juillet 2005 : L’IRA annonce la fin de la « lutte armée » et la poursuite de son objectif de réunification de l’Irlande par des voies démocratiques.
24 novembre 2006 : Les deux principaux partis politiques nord irlandais, le Sinn Fein (catholique) et le Parti unioniste démocrate (DUP, protestant), doivent avoir trouvé un accord pour la formation d’un gouvernement « semi-autonome ».
4 Les marxistes et la question irlandaise[modifier | modifier le wikicode]
En 1856, Friedrich Engels visita l'Irlande en compagnie de sa femme, Mary Burns, d'origine irlandaise. Le caractère colonial de la situation irlandaise l'avait choqué. Dans une lettre à Marx en 1856, il écrivait :
« On peut regarder l'Irlande comme la première colonie anglaise, comme une colonie qui, à cause de sa proximité, est encore gouvernée selon l'ancien système; et l'on s'y rend compte que la prétendue liberté des citoyens anglais a pour fondement l'oppression des colonies. Dans aucun pays je n'ai vu autant de gendarmes, et le gendarme prussien à mine patibulaire a trouvé son expression la plus parfaite dans cette police armée de carabines, de baïonnettes et de menottes. » [2]
Marx a changé d'avis deux fois sur la question irlandaise, dans un souci constant de lier l'auto-détermination des peuples et émancipation prolétarienne internationaliste. Il était d'abord favorable à une indépendance de l'Irlande dans une Union. Puis il a considéré que l'émancipation de l'Irlande ne pourrait venir que du mouvement ouvrier anglais, le mouvement chartiste.
Puis enfin, il défendra fermement l'indépendance irlandaise qu'il voit comme un moyen pour faire entrer en révolte la classe ouvrière anglaise qui se liera ensuite avec l'Irlande dans la révolution. L'une des conclusions que Marx tire est que l'oppression d'un peuple par un autre aide à faire gagner les masses du peuple dominant à l'idéologie de la classe dominante.
Quelques années plus tard, Marx écrira à Engels: « En aucun autre pays d'Europe, la domination étrangère n'a pris cette forme directe de l'expropriation des indigènes. » D'ailleurs, cette constatation allait devenir le point central de la pensée de Karl Marx sur l'Irlande: l'asservissement impérialiste de l'Irlande permet celui du prolétariat anglais, et l'émancipation de ce dernier n'est pas possible avant la libération de l'Irlande.
« Le rapide développement de l’industrie anglaise n’aurait pas été possible si l’Angleterre n’avait disposé d’une réserve : la population nombreuse et misérable de l’Irlande. L’Angleterre, pays de production capitaliste développée, et pays industriel avant tout, serait morte d’une saignée de population telle que l’a subie l’Irlande. Mais l’Irlande n’est plus aujourd’hui qu’un district agricole de l’Angleterre, séparé d’elle par un large canal, et qui lui fournit du blé, de la laine, du bétail, des recrues pour son industrie et son armée. La famine de 1846 tua en Irlande plus d’un million d’individus, mais ce n’était que des pauvres diables. Elle ne porta aucune atteinte directe à la richesse du pays. L’exode qui s’ensuivit, lequel dure depuis vingt années et grandit toujours, décima les hommes, mais non - comme l’avait fait en Allemagne, par exemple, la guerre de Trente Ans, - leurs moyens de production. » K. Marx, Le Capital Livre Premier Chapitre 25.
L'Association internationale des travailleurs dénonce les limitations des droits politiques des paysans irlandais, ainsi que les taxes.
Marx et Engels apportaient un soutien aux organisations irlandaises mais un soutien critique. Ils considéraient qu'elles pouvaient servir le combat pour avancer vers le socialisme, avec un premier pas qui passe par la réappropriation des terres, mais ils doutaient qu'avec leur direction petite-bourgeoise elles puissent aller plus loin.
L'insurrection de Pâques de 1916 soulève de profonds débats dans le mouvement socialiste, qui est déjà brisé depuis la trahison de 1914. La majorité des social-démocrates méprisent le soulèvement comme n'ayant rien à voir avec le mouvement ouvrier. Lénine au contraire reste fidèle à la position de soutien aux luttes de libération nationale. Il soutient qu'il ne s'agit pas que de revendications démocratiques, mais de mouvements qui peuvent être des alliés naturels du socialisme.
5 Notes et sources[modifier | modifier le wikicode]
Films
- Hunger, de Steve McQueen, sorti en France en 2008. Le film retrace la grève de la faim menée par Bobby Sands en 1981.
- Bloody Sunday, de Paul Greengras, 2002
Chansons
- Deux chansons nommées Sunday Bloody Sunday, la première de John Lennon en 1972, et la seconde de U2 en 1983
- Give Ireland Back to the Irish des Wings en 1972
- Zombie de The Cranberries en 1994
Notes
- ↑ Michel-D. Perraudeau, Irlande, le pays des nègres roux, 1974
- ↑ Lettre d'Engels à Marx, 23 mai 1856
Autres
- Léon Trotski, Sur les évènements de Dublin, 1916
- Topo sur l'Irlande du Nord du NPA Jeunes, 2006
- Wikipédia, Peintures murales d'Irlande du Nord