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Il faut savoir notamment que la revendication de ''« centralisation »'' ne désigne pas une ''« hyper-centralisation »'', mais la création d'une organisation centralisée là où n'y en a pas. C'était le cas en Russie avant le POSDR, tout comme dans dans l'Allemagne pré-unification, morcelée en mini-Etats.
 
Il faut savoir notamment que la revendication de ''« centralisation »'' ne désigne pas une ''« hyper-centralisation »'', mais la création d'une organisation centralisée là où n'y en a pas. C'était le cas en Russie avant le POSDR, tout comme dans dans l'Allemagne pré-unification, morcelée en mini-Etats.
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La seule différence notable est celle des conditions de clandestinité que l'autocratie tsariste impose aux révolutionnaires. Lénine en était bien conscient et n'a jamais prétendu avoir développé un modèle de parti supra-historique.
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La différence notable est celle des conditions de clandestinité que l'autocratie tsariste impose aux révolutionnaires. Lénine en était bien conscient et n'a jamais prétendu avoir développé un modèle de parti supra-historique.
    
== Contenu ==
 
== Contenu ==
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Dans son deuxième chapitre, il expose ensuite ses divergences avec les économistes (représentés par les journaux ''[[Rabotchaïa_Mysl|Rabotchaïa Mysl]]'' et ''[[Rabotchéïé_Diélo|Rabotchéïé Diélo]]''), un courant politique qui réduit l'action politique prolétarienne à la seule lutte économique, c'est-à-dire les revendications concernant les salaires et les conditions de travail. Pour Lénine, au contraire, il faut lutter de manière organisée pour le renversement de la [[Bourgeoisie|bourgeoisie]] :
 
Dans son deuxième chapitre, il expose ensuite ses divergences avec les économistes (représentés par les journaux ''[[Rabotchaïa_Mysl|Rabotchaïa Mysl]]'' et ''[[Rabotchéïé_Diélo|Rabotchéïé Diélo]]''), un courant politique qui réduit l'action politique prolétarienne à la seule lutte économique, c'est-à-dire les revendications concernant les salaires et les conditions de travail. Pour Lénine, au contraire, il faut lutter de manière organisée pour le renversement de la [[Bourgeoisie|bourgeoisie]] :
<blockquote>Du moment qu'il ne saurait être question d'une idéologie indépendante, élaborée par les masses ouvrières elles-mêmes au cours de leur mouvement, le problème se pose uniquement ainsi&nbsp;: idéologie bourgeoise ou idéologie socialiste. Il n'y a pas de milieu ([...] dans une société déchirée par les antagonismes de classes, il ne saurait jamais exister d'idéologie en dehors ou au dessus des classes). C'est pourquoi tout rapetissement de l'idéologie socialiste, tout éloignement vis-à-vis de cette dernière implique un renforcement de l'idéologie bourgeoise. On parle de spontanéité. Mais le développement spontané du mouvement ouvrier aboutit justement à le subordonner à l'idéologie bourgeoise, Il s'effectue justement selon le programme du Credo, car le mouvement ouvrier spontané, c'est le trade-unionisme, la Nur-Gewerkschaftlerei; or le trade-unionisme, c'est justement l'asservissement idéologique des ouvriers par la bourgeoisie. C'est pourquoi notre tâche, celle de la social-démocratie est de combattre la spontanéité, de détourner le mouvement ouvrier de cette tendance spontanée qu'a le trade-unionisme à se réfugier sous l'aile de la bourgeoisie, et de l'attirer sous l'aile de la social-démocratie révolutionnaire</blockquote>  
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<blockquote>Du moment qu'il ne saurait être question d'une idéologie indépendante, élaborée par les masses ouvrières elles-mêmes au cours de leur mouvement, le problème se pose uniquement ainsi&nbsp;: idéologie bourgeoise ou idéologie socialiste. Il n'y a pas de milieu ([...] dans une société déchirée par les antagonismes de classes, il ne saurait jamais exister d'idéologie en dehors ou au dessus des classes). C'est pourquoi tout rapetissement de l'idéologie socialiste, tout éloignement vis-à-vis de cette dernière implique un renforcement de l'idéologie bourgeoise. On parle de spontanéité. Mais le développement spontané du mouvement ouvrier aboutit justement à le subordonner à l'idéologie bourgeoise, Il s'effectue justement selon le programme du Credo, car le mouvement ouvrier spontané, c'est le trade-unionisme, la Nur-Gewerkschaftlerei; or le trade-unionisme, c'est justement l'asservissement idéologique des ouvriers par la bourgeoisie. C'est pourquoi notre tâche, celle de la social-démocratie est de combattre la spontanéité, de détourner le mouvement ouvrier de cette tendance spontanée qu'a le trade-unionisme à se réfugier sous l'aile de la bourgeoisie, et de l'attirer sous l'aile de la social-démocratie révolutionnaire.</blockquote>
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Pour appuyer la nécessité de cette intervention politique, Lénine cite [[Kautsky|Kautsky]], qui venait d'écrire dans [[Neue_Zeit|''Neue Zeit'']] que la classe ouvrière ne pouvait parvenir spontanément qu'à une conscience de type syndical (''«&nbsp;trade-unioniste&nbsp;»''), et que la [[conscience_révolutionnaire|conscience révolutionnaire]] (''«&nbsp;social-démocrate&nbsp;»'') devait être apportée de l'extérieur par des [[intellectuels|intellectuels]] bourgeois. Kautsky polémiquait alors contre [[Eduard_Bernstein|Bernstein]], qui disait que ''«&nbsp;le mouvement est tout, le but n'est rien&nbsp;»''. Alors que beaucoup opposent les réformistes (supposés démocrates) et les bolchéviks, cette idée bolchévique vient en réalité de Kautsky.
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Par ailleurs, Lénine ajoute après la citation de Kautsky ses propres nuances&nbsp;:
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<blockquote>«&nbsp;Certes, il ne s’ensuit pas que les ouvriers ne participent pas à cette élaboration [du socialisme]. Mais ils n’y participent pas en qualité d’ouvriers, ils y participent comme théoriciens du Socialisme, comme des Proudhon et des Weitling&nbsp;; en d’autre termes ils n’y participent que dans la mesure où ils parviennent à acquérir les connaissances plus ou moins parfaites de leur époque et à les faire progresser.''»''</blockquote>
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Ou encore&nbsp;:
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<blockquote>«&nbsp;On dit souvent [que] la classe ouvrière va''spontanément ''au socialisme. Cela est parfaitement juste en ce sens que […] la théorie socialiste détermine les causes des maux de la classe ouvrière&nbsp;; c’est pourquoi les ouvriers ne l’assimilent si aisément&nbsp;». «&nbsp;La classe ouvrière va spontanément au socialisme, mais quoi qu’il en soit […] l’idéologie bourgeoise n’en est pas moins celle qui, spontanément, s’impose surtout à l’ouvrier.&nbsp;»</blockquote>  
 
=== Politique trade-unioniste et politique social-démocrate ===
 
=== Politique trade-unioniste et politique social-démocrate ===
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=== Les intellectuels et la conscience socialiste ===
 
=== Les intellectuels et la conscience socialiste ===
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L'idée que la conscience socialiste ne peut venir que des [[Intellectuels|intellectuels]] bourgeois n'est pas présente dans les autres écrits de Lénine, avant ou après ''Que faire''. Il faut souligner que Lénine argumente sur ce point en citant [[Kautsky|Kautsky]], qui venait d'écrire cette idée dans [[Neue_Zeit|''Neue Zeit'']]. Kautsky polémiquait alors contre [[Eduard_Bernstein|Bernstein]], qui disait que ''«&nbsp;le mouvement est tout, le but n'est rien&nbsp;»''. Alors que beaucoup opposent les réformistes (supposés démocrates) et les bolchéviks, cette idée bolchévique vient en réalité de Kautsky.
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L'idée que la conscience socialiste ne peut venir que des [[Intellectuels|intellectuels]] bourgeois n'est pas présente dans les autres écrits de Lénine, avant ou après ''Que faire''. Elle vient d'une citation de Kautsky, que Lénine nuance dans ''Que faire'', et nuance dans ses interventions lors du congrès de 1903 :
 
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Par ailleurs, Lénine ajoute après la citation de Kautsky ses propres nuances&nbsp;:
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''«&nbsp;On dit : Lénine affirme dans l’absolu, sans mentionner aucune tendance opposée, que le mouvement ouvrier "va" toujours vers la soumission à l’idéologie bourgeoise. Vraiment ? Est-ce que je ne dis pas plutôt que le mouvement ouvrier est attiré vers l’idéologie bourgeoise avec le concours bienveillant des Schulze-Delitsch et consorts? Et qui est désigné ici par “consorts”? Personne d’autre que les économistes...&nbsp; »''<ref>Lénine, «Discours sur la question du programme du parti. 22 Juillet (4 Août)», Œuvres, t. 6, janvier 1902-août 1903, Paris/Moscou, Éditions Sociales/Éditions du progrès, 1966, p. 514</ref>
<blockquote>«&nbsp;Certes, il ne s’ensuit pas que les ouvriers ne participent pas à cette élaboration [du socialisme]. Mais ils n’y participent pas en qualité d’ouvriers, ils y participent comme théoriciens du Socialisme, comme des Proudhon et des Weitling&nbsp;; en d’autre termes ils n’y participent que dans la mesure où ils parviennent à acquérir les connaissances plus ou moins parfaites de leur époque et à les faire progresser.''»''</blockquote>  
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Ou encore&nbsp;:
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Ou encore :
<blockquote>«&nbsp;On dit souvent, commence Lénine, [que] la classe ouvrière va''spontanément ''au socialisme. Cela est parfaitement juste en ce sens que […] la théorie socialiste détermine les causes des maux de la classe ouvrière&nbsp;; c’est pourquoi les ouvriers ne l’assimilent si aisément&nbsp;». «&nbsp;La classe ouvrière va spontanément au socialisme, mais quoi qu’il en soit […] l’idéologie bourgeoise n’en est pas moins celle qui, spontanément, s’impose surtout à l’ouvrier.&nbsp;»</blockquote>  
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Par ailleurs, il faut distinguer l'importance historique des intellectuels bourgeois pour [[Origine_des_idées_socialistes|l'élaboration des idées socialistes]], et la question du rôle que doivent avoir (ou pas) les intellectuels dans le [[Parti_ouvrier|parti ouvrier]]. [[Marx|Marx]] (puis avec Engels par la suite) avait déjà conclu que le mouvement ouvrier devait sérieusement se méfier de l’influence des intellectuels bourgeois à l’intérieur du parti. Lénine lui-même a très régulièrement dénoncé avec virulence les travers des intellectuels dans l'organisation, et il n'a jamais revendiqué de donner un poids plus important voire prédominant aux intellectuels.
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''«&nbsp;Lénine ne prête nullement attention au fait que les ouvriers, eux aussi, prennent part à l’élaboration de l’idéologie. Vraiment ? Ne trouve-t-on pas cent fois dans mes écrits que le plus grand défaut de notre mouvement, c’était précisément le manque d’ouvriers pleinement conscients, d’ouvriers dirigeants, d’ouvriers révolutionnaires ? N’y est-il pas montré l’importance qu’il y a à développer le mouvement syndical et à le fournir en publications appropriées ? »''
 
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Enfin, précisément dans la polémique qui l'opposera aux menchéviks au 2<sup>e</sup> congrès du [[POSDR|POSDR]], Lénine cherchait à rendre plus difficile l'accès du parti à des intellectuels seulement sympathisants.
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Par ailleurs, il faut distinguer l'importance historique des intellectuels bourgeois pour [[Origine_des_idées_socialistes|l'élaboration des idées socialistes]], et la question du rôle que doivent avoir (ou pas) les intellectuels dans le [[Parti_ouvrier|parti ouvrier]]. [[Marx|Marx]] (puis avec Engels par la suite) avait déjà conclu que le mouvement ouvrier devait sérieusement se méfier de l’influence des intellectuels bourgeois à l’intérieur du parti. Lénine lui-même a très régulièrement dénoncé avec virulence les travers des intellectuels dans l'organisation, et il n'a jamais revendiqué de donner un poids plus important voire prédominant aux intellectuels. Au contraire, précisément dans la polémique qui l'opposera aux menchéviks au 2<sup>e</sup> congrès du [[POSDR|POSDR]], Lénine cherchait à rendre plus difficile l'accès du parti à des intellectuels seulement sympathisants.
    
Il faut noter aussi que la proportion d’intellectuels bourgeois était plus élevée chez les [[Mencheviks|mencheviks]] que chez les [[Bolcheviks|bolcheviks]], et plus importante encore chez les [[Socialistes-Révolutionnaires|Socialistes-Révolutionnaires]].<ref>Oliver Henry Radkey, ''The Sickle Under the Hammer: The Russian Socialist Revolutionaries in the Early Months of Soviet Rule'', Columbia University Press, New-York, 1964</ref>
 
Il faut noter aussi que la proportion d’intellectuels bourgeois était plus élevée chez les [[Mencheviks|mencheviks]] que chez les [[Bolcheviks|bolcheviks]], et plus importante encore chez les [[Socialistes-Révolutionnaires|Socialistes-Révolutionnaires]].<ref>Oliver Henry Radkey, ''The Sickle Under the Hammer: The Russian Socialist Revolutionaries in the Early Months of Soviet Rule'', Columbia University Press, New-York, 1964</ref>
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Les adversaires de Lénine ont aussi caricaturé sa position en l'accusant d'avoir un modèle de parti basé uniquement sur des ''«&nbsp;[[Révolutionnaires_professionnels|révolutionnaires professionnels]]&nbsp;»''. Certains léninistes ont par la suite assumé cette idée. Pourtant Lénine l'a clairement démentie.
 
Les adversaires de Lénine ont aussi caricaturé sa position en l'accusant d'avoir un modèle de parti basé uniquement sur des ''«&nbsp;[[Révolutionnaires_professionnels|révolutionnaires professionnels]]&nbsp;»''. Certains léninistes ont par la suite assumé cette idée. Pourtant Lénine l'a clairement démentie.
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Premièrement, les révolutionnaires professionnels au sens de Lénine n'était pas forcément des [[permanents|permanents]] de parti. Au contraire il doit souvent travailler pour gagner sa vie, mais consacre l'essentiel de son temps à son activité politique. Non seulement cela pouvait donc être un ouvrier, mais Lénine considérait que les révolutionnaires professionnels ouvriers étaient fondamentaux pour le parti, car leur présence sur un lieu de travail était propice à la propagande et à l'organisation.
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Premièrement, les révolutionnaires professionnels au sens de Lénine n'était pas forcément des [[Permanents|permanents]] de parti. Au contraire il doit souvent travailler pour gagner sa vie, mais consacre l'essentiel de son temps à son activité politique. Non seulement cela pouvait donc être un ouvrier, mais Lénine considérait que les révolutionnaires professionnels ouvriers étaient fondamentaux pour le parti, car leur présence sur un lieu de travail était propice à la propagande et à l'organisation.
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Ensuite, Lénine était bien conscient que seul un noyau de militants pouvaient correspondre à ce profil. Il soutenait seulement que plus leur nombre était grand, plus l'organisation serait efficace.
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Ensuite, Lénine était bien conscient que seul un noyau de militants pouvaient correspondre à ce profil. Il soutenait seulement que plus leur nombre était grand, plus l'organisation serait efficace. C'est en particulier la répression tsariste et la clandestinité qui rendait nécessaire d'insister sur cet aspect, comme Lénine le dit par exemple dans une lettre de septembre 1902.<ref>Lénine, [https://www.marxists.org/francais/lenin/works/1902/09/vil19030900.htm ''Lettre à un camarade sur nos tâches d’organisation''], Septembre 1902</ref>
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Lénine reconnaissait tout à fait le rôle joué par la spontanéité (ce qui signifie seulement que les initiateur de telle ou telle action ne sont pas connus du parti...). Mais il polémiquait contre les courant qui [[spontanéisme|glorifiaient la spontanéité]], pour dénigrer l'importance de l'organisation. Sur ce point, Lénine ne faisait que reprendre le point de vue marxiste dominant dans l'[[Internationale_ouvrière|Internationale ouvrière]].
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Lénine reconnaissait tout à fait le rôle joué par la spontanéité (ce qui signifie seulement que les initiateur de telle ou telle action ne sont pas connus du parti...). Mais il polémiquait contre les courant qui [[Spontanéisme|glorifiaient la spontanéité]], pour dénigrer l'importance de l'organisation. Sur ce point, Lénine ne faisait que reprendre le point de vue marxiste dominant dans l'[[Internationale_ouvrière|Internationale ouvrière]].
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Lénine peut donner l'impression d'une sous-estimation du rôle de la spontanéité ouvrière par rapport aux [[révolutionnaires_professionnels|révolutionnaires professionnels]]. Comme il le dit lui-même lors d'une intervention au congrès de 1903, c'était aussi sa façon de contre-balancer l'erreur des [[Économisme|économistes]] :
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''«&nbsp;Nous savons tous maintenant que les économistes ont tordu la barre dans un sens. Pour la redresser, il fallait la tordre dans l’autre sens, et c’est ce que j’ai fait.&nbsp;»''
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Dans un autre discours au congrès, Lénine dit explicitement :
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''«&nbsp;Il ne faut pas croire que les organisations du Parti ne doivent comprendre que des révolutionnaires professionnels. Nous avons besoin des organisations les plus diverses, de toutes sortes, de tous rangs et de toutes nuances, depuis des organisations extrêmement étroites et conspiratives jusqu’à de très larges et très libres lose Organisationen.&nbsp;»<ref>Cité dans : Lénine, [https://www.marxists.org/francais/lenin/works/1904/05/vil19040500i.htm ''Un pas en avant, deux pas en arrière''], 1904</ref>''
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== Postérité ==
 
== Postérité ==
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Certains comme [[Martov|Martov]] ou [[Plékhanov|Plékhanov]] ont soutenu Lénine dans les polémiques jusqu'au congrès de 1903, et n'ont prétendu voir un problème dans ''Que faire'' qu'après coup, notamment suite au refus de Lénine de rendre la majorité de l'[[Iskra|Iskra]] aux menchéviks (pourtant minoritaires).
    
''Que faire'' est devenu pour le mouvement communiste, surtout après la mort de [[Lénine|Lénine]], la référence majeure en termes d'organisation du [[Parti_communiste|parti]]. L’ouvrage officiel du Kremlin, ''L’Histoire du Parti Communiste de l’Union Soviétique'', mentionnait par exemple centralement cet ouvrage. Mais cela a fini par produire une sorte de caricature de la vision de Lénine&nbsp;:
 
''Que faire'' est devenu pour le mouvement communiste, surtout après la mort de [[Lénine|Lénine]], la référence majeure en termes d'organisation du [[Parti_communiste|parti]]. L’ouvrage officiel du Kremlin, ''L’Histoire du Parti Communiste de l’Union Soviétique'', mentionnait par exemple centralement cet ouvrage. Mais cela a fini par produire une sorte de caricature de la vision de Lénine&nbsp;:

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