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== Evolution du genre ==
 
== Evolution du genre ==
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=== Les précurseurs ===
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Giphantie, de Tiphaigne de la Roche (1760)
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Après l'écrasement de la Commune, un Versaillais, René de Maricour, a écrit un livre La Commune en l'an 2073, dans lequel il décrit la vie future (sans famille, avec une société uniformisée et la suppression des sentiments).
    
=== Des Lumières au cauchemar ===
 
=== Des Lumières au cauchemar ===
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L’uchronie prend comme point de départ une situation historique existante et en modifie l’issue pour ensuite imaginer les différentes conséquences possibles. Un exemple est ''Le Maître du Haut Château'' de Philip K. Dick.
 
L’uchronie prend comme point de départ une situation historique existante et en modifie l’issue pour ensuite imaginer les différentes conséquences possibles. Un exemple est ''Le Maître du Haut Château'' de Philip K. Dick.
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*''Le printemps russe'' (1991) de Norman Spinrad, qui imagine un profond déclin des USA au cours de la décennie 1990, face à une Union soviétique pacifique et en pleine expansion.
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*''La Servante écarlate'' (1990) de Volker Schlöndorff. Dans des États-Unis de la fin du XXe siècle, la pollution et les accidents nucléaires ont rendu la plupart des femmes stériles, et un pouvoir totalitaire place les femmes encore fécondes comme reproductrices auprès des chefs de la nation, les « Commandants ».
    
=== Cyberpunk ===
 
=== Cyberpunk ===
    
L’appellation cyberpunk est apparue dans les années 1980. Elle désigne un sous-genre de l'anticipation, elle-même sous-genre de la science-fiction, décrivant un monde futuriste de manière dystopique (négative). Le cyberpunk met souvent en scène un futur proche, avec une société technologiquement avancée (notamment pour les technologies de l'information et la cybernétique). Parmi les principaux écrivains cyberpunk, on peut citer William Gibson, et plus particulièrement son roman ''Neuromancien'' (1984), ou Neal Stephenson.
 
L’appellation cyberpunk est apparue dans les années 1980. Elle désigne un sous-genre de l'anticipation, elle-même sous-genre de la science-fiction, décrivant un monde futuriste de manière dystopique (négative). Le cyberpunk met souvent en scène un futur proche, avec une société technologiquement avancée (notamment pour les technologies de l'information et la cybernétique). Parmi les principaux écrivains cyberpunk, on peut citer William Gibson, et plus particulièrement son roman ''Neuromancien'' (1984), ou Neal Stephenson.
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On peut citer aussi des films comme Matrix, ExistenZ (1999), Repo Men (2010) de Miguel Sapochnik.
    
=== Space opera ===
 
=== Space opera ===
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Le post-apocalyptique se distingue des fictions de catastrophe (film catastrophe), qui mettent en scène le cataclysme lui-même.
 
Le post-apocalyptique se distingue des fictions de catastrophe (film catastrophe), qui mettent en scène le cataclysme lui-même.
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Exemples : Mad-Max,  Babylon A.D,   Æon Flux (Karyn Kusama, 2005)
    
== Les femmes dans la science-fiction ==
 
== Les femmes dans la science-fiction ==
    
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== L'image de la science ==
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Il existe un courant de la SF qui valorise la science, la présentant comme une source importance ou principale (quitte à être qualifié de scientiste) :
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*C'est notamment le cas des débuts de la SF
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*Dans les années 1950, 1960, ce courant connaît un léger renouveau. Chez Asimov, le progrès scientifique est plutôt positif. Ex de Fondation où la régression sociale après le déclin de l’Empire correspond à un déclin technologique et un retour du religieux.
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A l'inverse, de nombreuses oeuvres portent un discours critique sur la science :
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*Aldous Huxley, Le meilleur des mondes, 1932 : méfiance envers le progrès technique, l’eugénisme en particulier
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*Karin Boye, La Kallocaïne, 1940
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*René Barjaval, Ravage
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Enfin, la plupart des livres ou romans se situent dans un entre-deux :
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*Ira Levin, Un bonheur insoutenable, 1970 : Un ordinateur central régit l’humanité à l'aide de drogues. Le récit laisse d'abord penser que la cause est la technologie, mais finalement on apprend que c’est la « caste des programmeurs » qui est derrière. Le totalitarisme est humain.
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A tel point que certains se demandent : ''«&nbsp;La science-fiction a-t-elle perdu foi en l’avenir ?&nbsp;»<ref>http://transhumanistes.com/archives/2651</ref>''
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== Les discours politiques dans la SF ==
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=== Discours libéral ===
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Ayn Rand, La Grève (Atlas Shrugged), 1957
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=== Critique des dictatures ===
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''Nous autres,'' Eugène Zamiatine, 1920 : Critique du contrôle total de l’État sur la vie privée
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George Orwell, 1984 ou La ferme des animaux
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''Kin-dza-dza!'' (1986), du réalisateur soviétique&nbsp;Gueorgui Danielia, est une satire sociale située dans une dystopie.
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La Cité et les Astres de Sir Arthur C. Clarke
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Le Monde aveugle de Daniel F. Galouye
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THX 1138 de George Lucas
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Croisière sans escale de Brian Aldiss
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FAQ: Frequently Asked Questions, Carlos Atanes, 2004
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Un thème très courant est celui du monde trop parfait, contre lequel «&nbsp;l’homme libre&nbsp;» se révolte (souvent par amour).
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Les totalitarismes s’en prennent à l’art et aux sentiments (comme dans ''le Meilleur des mondes'' ou encore ''Fahrenheit 451'')... Et le subversif est l’individu différent.
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=== Discours communiste ===
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Le Talon de fer, Jack London, 1908
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=== Autres utopies ===
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[https://fr.wikipedia.org/wiki/La_Culture La Culture], civilisation pan-galactique inventée par Iain M. Banks
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Kim Stanley Robinson, "La Trilogie de Mars" (Mars la rouge, Mars la verte, Mars la bleue)
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Robert HEINLEIN, Révolte sur la Lune
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Une société prônant une liberté totale, jusque dans les relations matrimoniales, et le rejet de toute forme d’autorité étatique. Pas d’impôts, pas de service public, la base de fonctionnement du système étant l’auto-organisation.
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Dan SIMMONS, Hypérion
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Une civilisation qui en apparence offre une grande liberté et un accès aux loisirs sans limite, grâce notamment aux portails distrans de téléportation instantanée. La question des besoins de première nécessité et des dépenses énergétiques - une des composantes essentielles de l’élaboration utopique - semblent définitivement résolus. Mais, l’Hégémonie qui dirige cette société laisse reposer toute sa confiance dans les machines du Technocentre. Grossière erreur car elle se fait duper par ces machines qui utilisent l’Humanité pour accroître leur pouvoir.
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Ursula LE GUIN, Les dépossédés : expérimentation du projet anarchiste sur la planète Annares
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Roy Lewis ''La Véritable Histoire du dernier roi socialiste (The Extraordinary Reign of King Ludd,'' 1990). Roy Lewis imagine qu’en 1848, des révolutions socialistes européennes victorieuses ont imposé au monde une société égalitaire où les citoyens vivent désormais à l’abri des dangers d’une guerre, d’une industrialisation débridée… et de progrès corrupteurs sous l’influence du courant luddiste et des corporations professionnelles. Cela finit par une restauration du capitalisme, seule à même de satisfaire les goûts égoïstes des hommes...
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La Nuit des temps de René Barjavel
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== L'image des robots ==
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C'est en 1920 dans le roman ''R.U.R. (Rossum Universal Robot)'' de Karel Capek, qu'apparaît le terme robot, à partir du mot tchèque «&nbsp;robota&nbsp;» qui signifie «&nbsp;travail, besogne, corvée&nbsp;».
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&nbsp;Les robots sont depuis régulièrement utilisés dans les récits de SF.
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Ils sont souvent source de danger, notamment quand ils sont utilisés par des hommes aux intentions mauvaises, des corporations machiavéliques en particulier (Robocop, I. Robot... ).
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Woody et les Robots (Sleeper), Woody Allen, 1973
    
== L'image de l'extra-terrestre ==
 
== L'image de l'extra-terrestre ==

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