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« Arrivons enfin à une dernière conséquence de ce fait que le travail a été dépouillé par la machine de tout caractère intellectuel : les facultés spirituelles du prolétaire ne sont pas épuisées par l’activité industrieuse qu’il déploie ; elles sommeillent. Aussi chez l’ouvrier le désir d’exercer son esprit en dehors du travail devient de plus en plus puissant, si toutefois il lui reste quelque loisir de le faire. Un des phénomènes les plus frappants de la société actuelle est la soif de s’instruire qu’on rencontre dans le prolétariat. Tandis que toutes les autres classes cherchent à tuer le temps qu’elles ont libre aussi sottement que possible, le prolétariat montre une véritable avidité à s’instruire. Il faut avoir eu l’occasion d’agir avec des prolétaires pour apprécier pleinement ce désir d’instruction et de culture. Mais celui qui reste étranger au mouve­ment peut soupçonner ces efforts en comparant les revues, brochures, journaux lus par les ouvriers avec la littérature que préfèrent les autres sphères de la société. »<ref>Karl Kautsky, ''[[:fr:Le programme socialiste/04/IV. La Société future|Le programme socialiste. IV. La Société future]]'', 1892</ref>
 
« Arrivons enfin à une dernière conséquence de ce fait que le travail a été dépouillé par la machine de tout caractère intellectuel : les facultés spirituelles du prolétaire ne sont pas épuisées par l’activité industrieuse qu’il déploie ; elles sommeillent. Aussi chez l’ouvrier le désir d’exercer son esprit en dehors du travail devient de plus en plus puissant, si toutefois il lui reste quelque loisir de le faire. Un des phénomènes les plus frappants de la société actuelle est la soif de s’instruire qu’on rencontre dans le prolétariat. Tandis que toutes les autres classes cherchent à tuer le temps qu’elles ont libre aussi sottement que possible, le prolétariat montre une véritable avidité à s’instruire. Il faut avoir eu l’occasion d’agir avec des prolétaires pour apprécier pleinement ce désir d’instruction et de culture. Mais celui qui reste étranger au mouve­ment peut soupçonner ces efforts en comparant les revues, brochures, journaux lus par les ouvriers avec la littérature que préfèrent les autres sphères de la société. »<ref>Karl Kautsky, ''[[:fr:Le programme socialiste/04/IV. La Société future|Le programme socialiste. IV. La Société future]]'', 1892</ref>
 
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==Alphabétisation==
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{{See also|1=w:Alphabétisation{{!}}Alphabétisation|2=w:Analphabétisme{{!}}Analphabétisme|3=w:Illettrisme{{!}}Illettrisme|label=Voir sur Wikipédia}}
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L'alphabétisation est le fait d'avoir appris à lire et à écrire. Dans les [[sociétés précapitalistes]], même depuis l'invention de l'[[écriture]], seule une [[Classe possédante|minorité]] était alphabétisée, tandis qu'une vaste majorité (essentiellement les [[paysans]] et les [[esclaves]]) en était tenue à l'écart.
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Dans une société moderne comme la nôtre, les populations analphabètes sont parmi les plus exclues socialement.
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En France on parle illettrisme pour désigner celles et ceux qui sont passés par le système scolaire mais qui n'ont pas acquis (ou ont perdu) les capacités à lire et à écrire. Cela concerne 7% de la population, essentiellement des prolétaires. L'illettrisme est deux fois plus fort que  la moyenne dans les quartiers populaires. Le taux d'illettrisme en prison est estimé, en France, à 40 %.<gallery widths="350" heights="150">
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Fichier:Monde analphabetisme 2000.jpg|Analphabétisme dans le monde (2000)
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==Notes et sources==
 
==Notes et sources==

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