Modifications

Aller à la navigation Aller à la recherche
aucun résumé des modifications
Ligne 46 : Ligne 46 :  
===18<sup>e</sup> siècle===
 
===18<sup>e</sup> siècle===
   −
====La philosophie des Lumières====
+
====La philosophie des Lumières<ref>LICHTENBERGER (A.), ''Le socialisme au dix-huitième siècle. Essai sur les idées socialistes dans les écrivains français du dix-huitième siècle, avant la Révolution,'' Paris, 1895.</ref><ref>DUCHET (M.), ''Anthropologie et histoire au siècle des Lumières,'' Paris, 1971.</ref><ref>RIHS (C.), ''Les philosophes utopistes. Le mythe de la cité communautaire en France au dix-huitième siècle,'' Paris, 1970.</ref><ref>VAN WIJNGARDEN, ''Les odyssées philosophiques en France entre 1616 et 1789,'' Amsterdam, 1932.</ref>====
    
Chacun à sa manière, [[Diderot|Diderot]], [[Voltaire|Voltaire]], [[D’Holbach|D’Holbach]], [[Helvétius|Helvétius]] et d’autres, révolutionnèrent le monde des idées avant la [[Révolution_française|Révolution française]] en soumettant toutes les anciennes théories au crible de leur critique impitoyable. A leurs yeux, la [[Religion|religion]], la conception de la nature, l’organisation sociale, tout, devait désormais justifier d’une existence raisonnable ou alors cesser d’exister. Le surnaturel jeté aux oubliettes, les principes découverts par la pensée issue du cerveau humain devaient légitimer désormais toute action, décision, association, etc. Pour ces [[Philosophie|philosophes]], le monde ne s’était jusque là laissé guider que par les préjugés mais le jour se levait, la superstition, l’injustice, le privilège, l’oppression, allaient être balayés par "la Vérité éternelle, la Justice éternelle, l’Égalité fondée sur la Nature, les droits inaliénables de l’homme".
 
Chacun à sa manière, [[Diderot|Diderot]], [[Voltaire|Voltaire]], [[D’Holbach|D’Holbach]], [[Helvétius|Helvétius]] et d’autres, révolutionnèrent le monde des idées avant la [[Révolution_française|Révolution française]] en soumettant toutes les anciennes théories au crible de leur critique impitoyable. A leurs yeux, la [[Religion|religion]], la conception de la nature, l’organisation sociale, tout, devait désormais justifier d’une existence raisonnable ou alors cesser d’exister. Le surnaturel jeté aux oubliettes, les principes découverts par la pensée issue du cerveau humain devaient légitimer désormais toute action, décision, association, etc. Pour ces [[Philosophie|philosophes]], le monde ne s’était jusque là laissé guider que par les préjugés mais le jour se levait, la superstition, l’injustice, le privilège, l’oppression, allaient être balayés par "la Vérité éternelle, la Justice éternelle, l’Égalité fondée sur la Nature, les droits inaliénables de l’homme".

Menu de navigation