Olaudah Equiano

De Wikirouge
Aller à la navigation Aller à la recherche
Olaudah Equiano, Londres 1789

Olaudah Equiano, né en 1745 dans l'ancien royaume du Bénin au sud-est de l'actuel Nigeria, et mort le dans le quartier de Westminster à Londres, plus connu en son temps sous le nom de Gustave Vassa (ou Vasa), est un esclave affranchi (c'est l'un des premiers esclaves à avoir survécu à l'esclavage et à avoir réussi à s'en sortir), marin et écrivain britannique calviniste, qui vécut principalement dans les colonies britanniques d'Amérique et au Royaume-Uni.

Il a lutté contre l'esclavage et pour l'égalitarisme en général.

1 Biographie[modifier | modifier le wikicode]

1.1 Jeunesse et formation[modifier | modifier le wikicode]

Selon son autobiographie[1],[2], Equiano, fils d'une famille igbo aisée, à ses onze ans, lui et sa sœur sont enlevés par des brigands africains, après des péripéties il est séparé de sa sœur et vendu à des marchands d'esclaves qui le livrent à des négriers qui le conduisent sur les côtes américaines où il est acheté par un planteur de la Virginie. Il devient l'esclave d'un officier de la Royal Navy, le lieutenant Michael Henry Pascal qui lui donne par dérision un nom dérivé de celui du roi de Suède Gustave Vasa Gustavus Vasa. Il sera au service de Michael Henry Pascal, faisant office de domestique et d'homme à tout faire. Son maître lui donne une éducation qui lui permet de savoir lire et écrire. Son maître le fait voyager un peu partout dans le monde.

1.2 Affranchissement[modifier | modifier le wikicode]

En 1763, il est vendu à Robert King, un quaker de Philadelphie, ce dernier remarque les capacités de Gustavus Vassa, et l'affranchit en 1766, en payant les 40 £ de frais de la manumission[3],[4],[5],[6],[7],[8],[9],[10],[11].

Il fait partie des premiers écrivains noirs déportés dans la Nouvelle Angleterre avec Phillis Wheatley et Jupiter Hammon.

Il exerça la fonction de barbier à Londres en 1767, avant de s'embarquer à nouveau pour rejoindre successivement la Nouvelle-Angleterre, la Turquie, le Portugal, l'Italie, la Jamaïque, la Grenade, le Nicaragua et les régions arctiques au sein de diverses expéditions menées par le docteur Charles Irving[12],[13]. C'est au cours de ses nombreux voyages qu'il a pu observer les traites négrières[7]

1.3 Abolitionnisme[modifier | modifier le wikicode]

Il devint une figure influente de l'abolition de l'esclavage et accompagna l'installation des premiers anciens esclaves noirs jusqu'à Freetown au Sierra Leone[14]. La lutte n'était pas toujours couronnée de succès. Ainsi, en 1783, avec Granville Sharp, il chercha à faire avancer la cause abolitionniste en faisant valoir le fait qu'un esclave n'était pas, sur un navire, une « marchandise » comme les autres[15]. En effet, le propriétaire du navire négrier Zong, dont le capitaine avait été « contraint » en 1781 de jeter à la mer sa cargaison de 132 esclaves touchée par une épidémie[16] afin d'éviter la contagion, s'adressait aux tribunaux britanniques pour déterminer s'il était légitime qu'il soit indemnisé par son assurance comme on pouvait l'être en pareil cas quand il s'agissait d'animaux. Malgré les efforts d'Equiano et de Sharp, le Lord Chief Justice, Mansfield, conclut que, « si choquant que ce fût, le cas des esclaves était exactement assimilable à celui des chevaux[15]. »

À la demande des abolitionnistes, Olaudah Equiano publia en 1789 son autobiographie, sous le titre The Interesting Narrative of the Life of Olaudah Equiano, or Gustavus Vassa the African, written by himself, l'un des très rares témoignages direct des traites négrières par un de ceux à l'avoir vécu en tant qu'esclave[16]. Il y raconte le déchirement qu'a été la séparation d'avec sa famille, sa peur d'enfant, les conditions de sa vie d'esclave. Ce témoignage fut largement utilisé par les mouvements abolitionnistes britanniques et sa diffusion contribua fortement à la célébrité de l'ancien esclave.

Portrait d'Ignatius Sancho, qui a été pris un temps pour celui d'Equiano

Ainsi, on connaît d'Equiano un portrait qu'il fit faire vers 1780[17]. Il y est représenté encore jeune homme, en habit rouge et perruque. Le fait que ce portrait ait longtemps été attribué à un peintre de la haute société anglaise du 18e siècle, Joshua Reynolds, est un indice de sa célébrité à la fin de sa vie[14]. Ce portrait est toutefois aujourd'hui considéré être celui d'Ignatius Sancho, peint par Allan Ramsay[18].

1.4 Lien avec le radicalisme ouvrier[modifier | modifier le wikicode]

Olaudah Equiano avait des liens avec la London Corresponding Society (fondée début 1792), une des premières organisations du radicalisme ouvrier anglais. A Dublin, il noua aussi des liens avec les United Irishmen.

Il défendait aussi la cause des Noirs pauvres de Londres, pour la plupart d'anciens esclaves devenu des prolétaires. Il fut un temps en lien avec un projet de relocaliser les Noirs de Londres en Afrique.

1.5 Vie privée[modifier | modifier le wikicode]

En 1790, il épouse une Britannique, Susan Cullen[7].

Olaudah Equiano meurt le dans le quartier de Westminster à Londres, laissant derrière lui sa veuve et leurs deux filles[4],[8],[19].

Olaudah Equiano est inhumé au cimetière d'Abney Park à Londres[20].

2 Œuvre (autobiographie et correspondance)[modifier | modifier le wikicode]

  • (en) Olaudah Equiano, The Interesting Narrative of the Life of Olaudah Equiano: Written by Himself, Boston, Bedford/St. Martin's, 1789, rééd. 7 avril 2006, 260 p. (ISBN 9780312442033, lire en ligne).
  • (fr) Olaudah Equiano, Ma véridique histoire. 1790, Mercure de France, , traduction en français de The Interesting Narrative of the Life of Olaudah Equiano.
  • (en) Olaudah Equiano, The Letters and Other Writings of Gustav Vassa, Markus Wiener Publishers, , 304 p. (ISBN 9781558765580),

3 Postérité[modifier | modifier le wikicode]

3.1 Archives[modifier | modifier le wikicode]

Les archives d'Olaudah Equiano sont déposées et consultables à la British Library[19].

3.2 Héritage[modifier | modifier le wikicode]

Installation autour d'extraits de l'autobiographie d'Olaudah Equiano au musée d'Aquitaine de Bordeaux (France).
Monument Equiano à Telegraph Hill (Lewisham), Londres.

Son autobiographie a inauguré un style qui est celui de la narration des esclaves fugitifs inspirant de près ou de loin les récits de Frederick Douglass, Mary Prince, William Wells Brown, Henry Bibb , Sojourner Truth, Solomon Northup, Ellen et William Craft[21],[22] et trouve un écho plus lointain chez des écrivains comme que Booker T. Washington, Zora Neale Hurston, Martin Luther King, Malcolm X et Maya Angelou. [23]

Il est possible de retrouver des extraits de son livre dans une installation au musée d'Aquitaine à Bordeaux au sein de l’espace dédié au 18e siècle et à la traite négrière. Dans un environnement immersif, le musée bordelais propose le visionnage d’une docu-fiction (La Licorne, 2009) de Pascal Magontier, qui rapporte les écrits d’un capitaine de négrier dont le journal est conservé aux Archives Départementales[24].

En face de cette projection, six extraits de l’autobiographie d’Olaudah Equiano sont accolés sur des parois de verre, dont cette citation : “Malgré ce que m’avaient assuré les hommes de Bénin, je craignais souvent d’être mis à mort par ces hommes Blanc qui me paraissaient si sauvages. Jamais je n’avais vu personne agir avec une telle cruauté et une telle brutalité.” [25] ( Olaudah Equiano, Ma véridique histoire, 1789). Ce procédé scénographique nous offre dans le même espace les points de vue d’un marchand Blanc et d’un esclave Noir.

3.3 Monument[modifier | modifier le wikicode]

Un monument situé dans un parc de Telegraph Hill (Lewisham) lui est consacré[26].

4 Notes et références[modifier | modifier le wikicode]

  1. Les origines d'Olaudah Equiano sont controversées. Vincent Carretta avance ainsi qu'il serait né en Amérique du Nord de parents esclaves. Vincent Carretta, Equiano the African. Biography of a Self-Made Man, Athens, Georgia, University of Georgia Press, p. XIV-XV, cité dans Edmond Dziembowski et Michel Rapoport, Le débat sur l'abolition de l'esclavage, Grande-Bretagne 1787-1840, Atlande, 2009, p. 248.
  2. La question se pose ainsi de savoir si ses récits de l'Afrique et du Passage du Milieu sont basés sur la mémoire, la lecture ou une combinaison des deux "https://www.britannica.com/biography/Olaudah-Equiano".
  3. (en-GB) « BBC - History - Olaudah Equiano », sur www.bbc.co.uk (consulté le 17 mars 2021)
  4. 4,0 et 4,1 (en) « Olaudah Equiano | Biography, Summary, Book, Autobiography, & Facts », sur Encyclopedia Britannica (consulté le 17 mars 2021)
  5. (en-US) Benjamin Griffith Brawley, Early Negro American Writers, University of North Carolina Press, 1 janvier 1935, rééd. 1976, 1 mars 2013, 316 p. (ISBN 9781469609232, lire en ligne), p. 56
  6. (en) Olaudah Equiano, The Life of Olaudah Equiano, Dover Publications, 1789, rééd. 26 janvier 1999, 196 p. (ISBN 9780486406619, lire en ligne), p. 23-36
  7. 7,0 7,1 et 7,2 (en-US) « Olaudah Equiano | Encyclopedia.com », sur www.encyclopedia.com (consulté le 17 mars 2021)
  8. 8,0 et 8,1 (en-US) « Olaudah Equiano in Georgia », sur New Georgia Encyclopedia (consulté le 17 mars 2021)
  9. (en) « Olaudah Equiano (c.1745-1797): The Former Slave, Seaman & Writer: The Abolition of Slavery Project », sur abolition.e2bn.org (consulté le 17 mars 2021)
  10. (en-US) Benjamin Griffith Brawley (dir.), Early Negro American Writers, University of North Carolina Press, 1 janvier 1935, rééd. 1mars 2013, 326 p. (ISBN 9781469609232, lire en ligne), p. 56
  11. (en-US) « Olaudah Equiano (c.1745-1797): The Former Slave, Seaman & Writer: The Abolition of Slavery Project », sur abolition.e2bn.org (consulté le 17 mars 2021)
  12. (en) « Equiano's World », sur equianosworld.org (consulté le 17 mars 2021)
  13. (en-US) « Olaudah Equiano, b. 1745 », sur Bibliothèque de l'université de la Caroline du Nord à Chapel Hill
  14. 14,0 et 14,1 Olivier Pétré-Grenouilleau, « Les traites négrières », Documentation photographique, n° 8032, mars-avril 2003, p. 46.
  15. 15,0 et 15,1 Olivier Pétré-Grenouilleau, Les Traites négrières : essai d'histoire globale, Gallimard, 2004, p. 235.
  16. 16,0 et 16,1 Nelly Schmidt, L'Abolition de l'esclavage : cinq siècles de combats 16e – 20e siècle, Fayard, Paris, 2005, p. 138.
  17. Olivier Pétré-Grenouilleau, « Les traites négrières », Documentation photographique, n° 8032, mars-avril 2003, p. 47.
  18. (en-GB) BBC, « Trading faces », sur www.bbc.co.uk (consulté le 27 septembre 2020)
  19. 19,0 et 19,1 (en-GB) « The Life of Olaudah Equiano », sur The British Library (consulté le 17 mars 2021)
  20. « Olaudau Equiano (1745-1797) - Mémorial Find a... », sur fr.findagrave.com (consulté le 17 mars 2021)
  21. (en) « Slave narrative | American literature », sur Encyclopedia Britannica (consulté le 17 mars 2021)
  22. (en-US) « Slave Narratives », sur New Georgia Encyclopedia (consulté le 17 mars 2021)
  23. (en-US) « Slavery Narratives », sur MoAD Museum of African Diaspora (consulté le 17 mars 2021)
  24. De Bideran J, « Patrimonialisation et mise en représentation des cultures portuaires (2/2) », L’âge du Virtuel,‎ (lire en ligne)
  25. Olaudah Equiano, Ma véridique histoire d'Olaudah Equiano, Esclave en Amérique, Homme libre,
  26. https://www.geograph.org.uk/photo/2066020

5 Annexes[modifier | modifier le wikicode]

5.1 Bibliographie[modifier | modifier le wikicode]

5.1.1 Anglophone[modifier | modifier le wikicode]

5.1.1.1 Notices dans des encyclopédies et manuels de référence[modifier | modifier le wikicode]
  • (en-US) American National Biography, Volume 7, Oxford University Press, USA, 1990, rééd. 1 janvier 1999, 956 p. (ISBN 9780195127867, lire en ligne), p. 547-548,
  • (en-US) Encyclopedia of world biography, volume 5, Gale Research, , 510 p. (ISBN 9780787625412, lire en ligne), p. 296-297,
  • (en-US) Shari Dorantes Hatch & Michael R. Strickland (dir.), African-American Writers: A Dictionary, Santa Barbara (Californie) éditeur=ABC-Clio Inc, , 491 p. (ISBN 9780874369595, lire en ligne), p. 107-109,
  • (en-US) Hans Ostrom (dir.), The Greenwood encyclopedia of African American literature, volume 2, Greenwood Publishing Group, septembre 2005, rééd., 833 p. (ISBN 9780313329746, lire en ligne), p. 503-505,
  • (en-US) Wilfred D. Samuels (dir.), Encyclopedia of African-American Literature, New York, Facts on File, , 633 p. (ISBN 9780816050734, lire en ligne), p. 170-171,
  • (en-US) Shari Dorantes Hatch, Encyclopedia of African-American Writing: Five Centuries of Contribution, volume 2, Amenia, (État de New York), Grey House Publishing, , 869 p. (ISBN 9781592372911, lire en ligne), p. 189-191,
5.1.1.2 Essais[modifier | modifier le wikicode]
  • (en-US) Angelo Costanzo, Surprizing Narrative: Olaudah Equiano and the Beginnings of Black Autobiography, Praeger, , 156 p. (ISBN 9780313256332),
  • (en-US) Olaudah Equiano, Ann Cameron, The Kidnapped Prince: The Life of Olaudah Equiano, New York, Knopf Books for Young Readers, , 160 p. (ISBN 9780679856191, lire en ligne),
  • (en) James Walvin, An African's life: the life and times of Olaudah Equiano, 1745-1797, Continuum International Publishing Group, 2000,
  • (en-US) Robert Hume (ill. Cheryl Ives), Equiano: The Slave with the Loud Voice, Stone Publishing House, , 180 p. (ISBN 9780954990916, lire en ligne),
5.1.1.3 Articles[modifier | modifier le wikicode]
  • (en-US) S. E. Ogude, « Facts into Fiction: Equiano's Narrative Reconsidered », Research in African Literatures, Vol. 13, No. 1,‎ , p. 31-43 (13 pages) (lire en ligne),
  • (en-US) Susan M. Marren, « Between Slavery and Freedom: The Transgressive Self in Olaudah Equiano's Autobiography », PMLA, Vol. 108, No. 1,‎ , p. 94-105 (12 pages) (lire en ligne),
  • (en-US) Katalin Orban, « Dominant and Submerged Discourses in The Life of Olaudah Equiano (or Gustavus Vassa?) », African American Review, Vol. 27, No. 4,‎ , p. 655-664 (10 pages) (lire en ligne),
  • (en-US) Adam Potkay, « Olaudah Equiano and the Art of Spiritual Autobiography », Eighteenth-Century Studies, Vol. 27, No. 4,‎ , p. 677-692 (16 pages) (lire en ligne),
  • (en-US) Akiyo Ito, « Olaudah Equiano and the New York Artisans: The First American Edition of "The Interesting Narrative of the Life of Olaudah Equiano », Early American Literature, Vol. 32, No. 1,‎ , p. 82-101 (20 pages) (lire en ligne),
  • (en-US) Tanya Caldwell, « "Talking Too Much English": Languages of Economy and Politics in Equiano's "The Interesting Narrative" », Early American Literature, Vol. 34, No. 3,‎ , p. 263-282 (20 pages) (lire en ligne),
  • (en-US) Íde Corley, « The Subject of Abolitionist Rhetoric: Freedom and Trauma in "The Life of Olaudah Equiano" », Modern Language Studies, Vol. 32, No. 2,‎ , p. 139-156 (18 pages) (lire en ligne),
  • (en-US) Samantha Manchester Earley, « Writing from the Center or the Margins? Olaudah Equiano's Writing Life Reassessed », African Studies Review, Vol. 46, No. 3,‎ , p. 1-16 (16 pages) (lire en ligne),
  • (en-US) Douglas Anderson, « Division below the Surface: Olaudah Equiano's "Interesting Narrative" », Studies in Romanticism, Vol. 43, No. 3,‎ , p. 439-460 (22 pages) (lire en ligne),
  • (en-US) Vincent Carretta, « A New Letter by Gustavus Vassa/Olaudah Equiano? », Early American Literature, Vol. 39, No. 2,‎ , p. 355-361 (7 pages) (lire en ligne),
  • (en-US) Ross J. Pudaloff, « No Change without Purchase: Olaudah Equiano and the Economies of Self and Market », Early American Literature, Vol. 40, No. 3,‎ , p. 499-527 (29 pages) (lire en ligne),
  • (en-US) Michael Wiley, « Consuming Africa: Geography and Identity in Olaudah Equiano's "Interesting Narrative" », Studies in Romanticism, Vol. 44, No. 2,‎ , p. 165-179 (15 pages) (lire en ligne),
  • (en-US) James H. Sweet, « Mistaken Identities? Olaudah Equiano, Domingos Álvares, and the Methodological Challenges of Studying the African Diaspora », The American Historical Review, Vol. 114, No. 2,‎ , p. 279-306 (28 pages) (lire en ligne),
  • (en-US) Andrew Kopec, « Collective Commerce and the Problem of Autobiography in Olaudah Equiano's "Narrative" », The Eighteenth Century, Vol. 54, No. 4,‎ , p. 461-478 (18 pages) (lire en ligne),

5.1.2 Francophone[modifier | modifier le wikicode]

  • Carmen Bernand, In "Au miroir de l'anthropologie historique. Mélanges offerts à Nathan Wachtel" : L'Inca platonicien et l'Africain éclairé, Garcilaso de la Vega, Olaudah Equiano et la Terre Promise, Rennes, Presses universitaires de Rennes, (lire en ligne), p. 53-62
  • Ann Cameron (trad. de l'anglais), Le prince esclave, Évreux, Rageot, coll. « Cascade », , 170 p. (ISBN 2-7002-2780-8)
    Adaptation de la biographie de Olaudah Equiano par Ann Cameron.
  • Nelly Schmidt, L'Abolition de l'esclavage. Cinq siècles de combats 16e – 20e siècle, Paris, Fayard, , p. 137
  • Arlette Frund, Écritures d'esclaves : Phillis Wheatley & Olaudah Equiano, figures pionnières de la diaspora africaine américaine, Paris, Michel Houdiard Éditeur, , 116 p. (ISBN 978-2-912673-48-0 et 2-912673-48-8)
  • Marcus Rediker, À bord du négrier. Une histoire atlantique de la traite, Seuil, , 548 p. (ISBN 978-2-02-109290-5 et 2-02-109290-9)


5.2 Liens externes[modifier | modifier le wikicode]