New unionism

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La grève des dockers de Londres de 1889[1] fut un moment emblématique du new unionism.

Le terme de « new unionism » (nouveau syndicalisme) a été utilisé à plusieurs reprises pour désigner des mouvements de renouveau syndical dans les pays anglo-saxons.[2] Il fait principalement référence au mouvement des années 1880 au Royaume-Uni.

1 Royaume-Uni, années 1880[modifier | modifier le wikicode]

Dans les années 1880, de nouveaux syndicats sont mis en place, qui présentent plusieurs caractéristiques.

  • Ils acceptaient plus largement de nouveaux membres, notamment des salarié·ses moins qualifié·es, et pratiquaient des cotisations plus basses. On peut parler d'un syndicalisme d'industrie par rapport à un syndicalisme de métier.
  • Ils se lançaient plus volontiers dans des actions grévistes, par rapport aux syndicats de métiers plus conciliateurs.
  • Ils étaient plus proches des mouvements socialistes, par rapport à la traditionnelle « neutralité » des syndicats britanniques.[3]

Un signe annonciation du mouvement est la grève des ouvrières des manufactures d’allumettes à Londres en 1888. Elle est suivie par la grève des dockers de Londres de 1889.

Parmi les principaux syndicats du type new unionism :

Eleanor Marx fut investie dans ce new unionism.

2 États-Unis, années 1930[modifier | modifier le wikicode]

Un phénomène proche se produit aux États-Unis dans les années 1930. La principale centrale syndicale, l'American Federation of Labor (AFL), négligeait les salarié·ses non qualifié·es. Le Congress of Industrial Organizations, fondée en 1935, représente un renouveau syndical qui intègre plus largement les travailleur·ses.

3 Références[modifier | modifier le wikicode]

  1. Wikipedia (en), 1889 London dock strike
  2. Wikipédia (en), New unionism
  3. Karl Kautsky, Politique et Syndicats, 1900