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Special pages :
Une déclaration commune de Boukharine, Rykov et Tomski
| Auteur·e(s) | Alexeï Rykov Mikhaïl Tomski Nikolaï Boukharine |
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| Écriture | 25 novembre 1929 |
WH 1641 (original russe dans Pravda)
Les camarades Boukharine, Rykov et Tomski reconnaissent leurs fautes[modifier le wikicode]
Moscou, le 25 novembre 1929.
Les camarades Tomski, Boukharine et Rykov ont adressé au Comité central du P.C. de l’U.S. la déclaration suivante :
« Au cours des dix-huit derniers mois, il y a eu entre nous et la majorité du C.C. du P.C. de l’U.R.S.S. des divergences dans une série de questions politiques et pratiques. Nous avons défini notre opinion dans une série de documents et de discours à la session plénière et à d’autres sessions du C.C. et de la C.C.C. du P.C. de l’U.S. Nous estimons de notre devoir de déclarer que, dans cette querelle, c’étaient le parti et son Comité central qui avaient raison. Nos vues, exposées dans certains documents, se sont avérées erronées. En reconnaissant nos fautes, nous nous emploierons, de notre côté, de toutes nos forces pour mener, en commun avec tout le parti, une lutte résolue contre toutes les déviations de la ligne générale du parti et, avant tout, contre les déviations de droite et la tendance conciliatrice, afin de surmonter toutes les difficultés et d’assurer la victoire la plus rapide de l’édification socialiste. »
Les camarades Zinoviev et Kameniev contre l’opposition de droite[modifier le wikicode]
Moscou, 24 novembre 1929.
La Pravda publie une lettre de Zinoviev dans laquelle il éclaircit quelques points de son discours concernant l’épuration du parti. Zinoviev souligne qu’il était déjà depuis longtemps d’avis que le parti et son C.C. avaient raison dans toutes les questions sur lesquelles était intervenue l’opposition. « Identifier les fautes de Boukharine avec la ligne du C.C. en 1925 et en 1927 était une erreur à l’époque et est encore une erreur maintenant ». Zinoviev avoue que sa lutte contre le C.C. du parti, dont la ligne était léniniste, a été nuisible et déclare que, dans la question de l’entretien de Boukharine et Kameniev en juillet 1928, c’était le C.C qui avait en raison contre Zinoviev et Kameniev. Pour conclure, Zinoviev déclare que, pour sa part, il n’a pas l’intention de s’opposer au parti et à son C.C. Il veut que les camarades se persuadent qu’il est de nouveau uni au parti et qu’il se sent pleinement et absolument solidaire de lui.
Moscou, 25 novembre 1929
Dans une déclaration publiée aujourd’hui, le camarade Kameniev s’associe sans réserve à la déclaration d’hier de Zinoviev.