Catégorie | Modèle | Formulaire |
---|---|---|
Text | Text | Text |
Author | Author | Author |
Collection | Collection | Collection |
Keywords | Keywords | Keywords |
Subpage | Subpage | Subpage |
Modèle | Formulaire |
---|---|
BrowseTexts | BrowseTexts |
BrowseAuthors | BrowseAuthors |
BrowseLetters | BrowseLetters |
Template:GalleryAuthorsPreviewSmall
Special pages :
Une commission de plus
Auteur·e(s) | Lénine |
---|---|
Écriture | 1 juillet 1917 |
Conforme au texte de la « Pravda »
Œuvres t. 25, pp. 110-111, Paris-Moscou
La débâcle économique a déjà commencé. La bourgeoisie mène l'offensive sur toute l'étendue du front. Des mesures énergiques s'imposent.
Que compte faire le Gouvernement provisoire ?
Il a, pour sauver la Russie, pour combattre la débâcle économique, pour organiser la vie économique, élaboré le projet d'une nouvelle organisation, le plan détaillé d'une action contre la désagrégation économique.
Un Conseil économique est placé à la tête de l'«organisation de l'économie nationale et du travail».
On prend enfin des mesures, on passe des paroles aux actes. Très bien, il était grand temps !
Mais quelle est la composition de ce Conseil économique ?
Qui combattra la débâcle économique, qui engagera la lutte contre la politique criminelle des capitalistes, du patronat, des usiniers et des fabricants ?
Nous constatons que les capitalistes auront au Conseil une écrasante majorité. N'est-ce pas se moquer du monde ?
Voici la composition de cette honorable organisation :
Ministres bourgeois | 6 |
Représentants des capitalistes (du conseil des banques, des bourses de commerce, de l'Agriculture, etc.) | 9 |
Total 15 | |
Délégués ouvriers (du Soviet des députés ouvriers et soldats) | 3 |
Délégués des syndicats | 3 |
Délégués des députés paysans | 3 |
Total 9 |
Plus : les ministres de la Guerre et du Travail et 3 délégués des coopératives.
La décision appartiendra, comme on le voit, aux capitalistes.
Il n'y aura qu'un organisme de plus et, dans le meilleur des cas, ou n'en tirera ni peu ni prou.
Il est en outre créé, comme de coutume, une infinité de commissions, de sous-commissions, de comités, etc.
Et c'est ainsi que l'on pense combattre la débâcle économique.
On a voulu noyer le poisson...