| Catégorie | Modèle | Formulaire |
|---|---|---|
| Text | Text | Text |
| Author | Author | Author |
| Collection | Collection | Collection |
| Keywords | Keywords | Keywords |
| Subpage | Subpage | Subpage |
| Modèle | Formulaire |
|---|---|
| BrowseTexts | BrowseTexts |
| BrowseAuthors | BrowseAuthors |
| BrowseLetters | BrowseLetters |
Template:GalleryAuthorsPreviewSmall
Special pages :
Lettre d'URSS, 31 octobre 1929
| Auteur·e(s) | Opposition de gauche |
|---|---|
| Écriture | 31 octobre 1929 |
Bulletin de l’Opposition n°7.
Vous avez maintenant, bien sûr, le texte définitif de la déclaration de Smirnov et Bogouslavsky. Encore un "pitoyable document". Le marchandage a duré longtemps. Deux capitulards sentimentaux ne voulaient pas se désolidariser de L.D. Sans cela on n'a pas confiance dans le dévouement et la fidélité. "Il nous faut la tête de Trotsky". C'est seulement à cette condition que la capitulation a du prix et est récompensée par la carte du parti, un emploi, etc... Cela trahit une inquiétude permanente. Ces messieurs en place ont accumulé des fautes monstrueuses, ils sont confus sur le plan théorique; dans une série de pays, ils ont laissé des avantages énormes à l'ennemi de classe, ils ont perdu du temps, affaibli l'Internationale et bureaucratisé au dernier degré leur propre parti; il n'est donc pas étonnant qu'ils soient sur le qui‑vive en permanence. Ils ne pourraient parvenir à la tranquillité d'esprit que s'il n'y avait personne pour les critiquer, pour leur rappeler les fautes accomplies, pour les prévenir, etc... C'est pourquoi il leur faut des capitulards qui obscurcissent les idées, affaiblissent la volonté des éléments les plus fermes du parti.
Ce qu'a fait Radek a un caractère particulièrement répugnant; il n'y a pas d'autre mot. Il vit d'intrigues, de commérages et crache sur son passé avec acharnement. Cela aussi trahit les restes d'une conscience inquiète.
...Sur la situation dans le pays et dans le parti nous n'avons que des idées approximatives. Néanmoins on peut dire avec certitude que le parti s'active de plus en plus et précisément suivant notre orientation, bien qu'il ne s'en rende pas compte suffisamment encore. Ce n'est pas pour rien que la presse du parti accorde une place si importante à la lutte contre le nouveau courant des "semi‑trotskystes" surgi dans des cercles qui nous étaient (et qui restent probablement encore) profondément hostiles. Les courants droitiers n'atteignent que des couches isolées du parti et de l’appareil soviétique. Dans ces conditions, la direction pourra‑t‑elle faire un nouveau zig‑zag à droite, c'est la grande question.
Je vous serre cordialement la main.