Catégorie | Modèle | Formulaire |
---|---|---|
Text | Text | Text |
Author | Author | Author |
Collection | Collection | Collection |
Keywords | Keywords | Keywords |
Subpage | Subpage | Subpage |
Modèle | Formulaire |
---|---|
BrowseTexts | BrowseTexts |
BrowseAuthors | BrowseAuthors |
BrowseLetters | BrowseLetters |
Template:GalleryAuthorsPreviewSmall
Special pages :
Lettre au Comité exécutif international, 20 février 1940
Auteur·e(s) | Léon Trotski |
---|---|
Écriture | 20 février 1940 |
Propositions pour le CEI
Chers Camarades,
La prochaine conférence de la minorité à Cleveland, les 24 et 25 de ce mois, peut devenir décisive pour la question de l’unité de notre section nord-américaine. Nous, soussignés, croyons que le comité exécutif a le devoir d’intervenir immédiatement dans la lutte interne avec l’objectif de sauver l’unité de parti. Cet objectif doit être tout à fait clair pour tous les membres du comité exécutif indépendamment de leurs sympathies individuelles ou de leur solidarité avec la majorité ou la minorité.
Nous proposons une réunion immédiate du comité exécutif et nous lui soumettons les propositions suivantes :
1. Le comité exécutif délègue deux de ses membres à la réunion de la minorité à Cleveland avec le mandat d’agir ensemble pour l’unité du parti.
2. La minorité, comme la majorité, doivent s’engager à sauver l’unité du parti, indépendamment du rapport de forces au prochain congrès.
3. Le comité exécutif propose aux deux parties ses services afin d’élaborer des mesures organisationnelles susceptibles de dissiper les appréhensions de la minorité d’être traités en membres du parti de seconde classe, etc. (voir la lettre du camarade Abern).
Aucune minorité ne peut prétendre avoir dans le parti les mêmes droits que la majorité, mais, compte tenu de la situation exceptionnelle créée par le dur combat et les divergences profondes, la minorité future peut réclamer certaines garanties raisonnables pour son existence idéologique et nous croyons que la future majorité devrait lui donner ces garanties raisonnables afin d’empêcher une scission prématurée et pas inévitable.
Les délégués du comité exécutif devraient agir dans cet esprit. Non seulement à la conférence de Cleveland de la minorité, mais, bien sûr, également dans la réunion décisive du « caucus » de la majorité ou à la conférence de la majorité si elle en convoque une.
Il faut agir d’urgence et avec pleine énergie.