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Lettre à Oskar Seipold, 15 juillet 1931. Masses et parti
Cher camarade Seipold,
Je me réjouis que vous ayez prononcé votre discours. Cela prendra vraiment une importance internationale. Je suis tout à fait disposé à ajouter à votre discours une pré ou postface. Le camarade Ludwig m'écrit que, de l'avis général, votre discours a été très réussi.
Espérons que le régime du sanatorium vous fera du bien, et que vous pourrez bientôt travailler avec toute votre énergie pour l'Opposition.
Quelques mots à propos des questions que vous posez : à mon avis, on peut fort bien dire que le parti est le dirigeant de la classe, et également que la classe est le dirigeant de tous les exploités et opprimés. Pour ce qui concerne la deuxième question , il s'agit bien plus d'une image littéraire que d'une définition scientifique. En tout cas, si l'on considère la classe comme une armée, je dirais plutôt que le parti est l'avant-garde de cette armée, plutôt que son quartier général. Ce serait plutôt le comité central du parti qui constituerait son quartier général. Et si l'on inclut dans cette image les peuples opprimés, je dirais qu'ils forment les lourds bataillons de réserve, que l'on ne mobilise dans toute leur ampleur qu'en cas de guerre. Mais, je le répète, on peut aussi donner à cela des interprétations différentes car ce n'est rien de plus qu'une image.