| Catégorie | Modèle | Formulaire |
|---|---|---|
| Text | Text | Text |
| Author | Author | Author |
| Collection | Collection | Collection |
| Keywords | Keywords | Keywords |
| Subpage | Subpage | Subpage |
| Modèle | Formulaire |
|---|---|
| BrowseTexts | BrowseTexts |
| BrowseAuthors | BrowseAuthors |
| BrowseLetters | BrowseLetters |
Template:GalleryAuthorsPreviewSmall
Special pages :
Lettre à Max Shachtman, 14 janvier 1938
| Auteur·e(s) | Léon Trotski |
|---|---|
| Écriture | 14 janvier 1938 |
Discréditer les chefs
Cher Camarade Shachtman,
Je suis tout à fait d’accord avec vos considérations concernant le paragraphe sur Naville dans ma lettre à Treint. Vous pouvez remplacer ce paragraphe par une ligne de pointillés et faire une note indiquant que le paragraphe éliminé comporte des références personnelles non destinées à publication.
Pendant que j’y pense, connaissez-vous la lettre-circulaire envoyée par Brandler et Thalheimer à leurs amis après le procès Sinoviev-Kamenev ? C’est un authentique exemple de prostitution politique. Il serait bon de la citer une fois.
J’écrirai dans les jours qui viennent un bref article pour le Socialist Appeal à propos des deux notes du Workers Age concernant ma « déposition » sur la guerre et la lettre au Modern Monthly.
Je crois que, indépendamment du « ferment » à l’intérieur du groupe Lovestone, il nous faut discréditer les « chefs », c’est-à-dire les présenter tels qu’ils sont, parce que, maintenant, compte tenu de la déstalinisation de beaucoup d’intellectuels, les lovestonistes essaient de se créer une sorte d’asile idéologique et, ce qui est plus important, ils peuvent maintenant jouer un rôle analogue dans les syndicats.