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Lettre à Jeanne Martin, 12 mai 1938
Des Complications inutiles
Chère Jeanne,
Je regrette beaucoup que vous ayez compliqué une question purement pratique par des considérations politiques, ce qui a créé les difficultés dont vous vous plaignez.
Je ne sais pas qui sont les « gens » qui restent passifs, faute d’instruction de ma part, comme vous le dites dans votre lettre du 20 avril. J’ai donné des « instructions » absolument claires dans ma lettre adressée à vous, à Rosmer et aux autres camarades, et, puisqu’il s’agissait de mes archives, j’ai cru et je crois que je pouvais indiquer moi-même le meilleur chemin pour qu’elles arrivent jusqu’à moi.
Quant à la procuration pour l’avoué, j’en ai envoyé une à Rosmer en accord avec la proposition reçue de lui.
Pour l’investigation judiciaire, je ne puis rien ajouter à ce que j’ai dit précédemment. Je ne puis nullement soutenir l’intervention d’un avocat bourgeois que je ne connais pas. Si j’avais pu m’engager dans cette voie, j’aurais choisi un avocat de renom et en qui j’aurais pu avoir confiance. Malheureusement, ma situation financière ne me permet pas de m’engager dans cette voie. Le plein pouvoir que j’ai donné à Rosmer et à ses collaborateurs reste en pleine vigueur.
J’écris simultanément aux éditeurs dans la mesure où nous connaissons leurs noms et adresses. Nous entrons dès maintenant en relations directes avec eux par l’intermédiaire de Gérard Rosenthal.
Je regrette extrêmement que les choses, assez pénibles par elles-mêmes, se soient encore compliquées pour des raisons absolument étrangères à leur nature, mais je n’y suis pour rien.