Lettre à Jan Frankel, 31 mars 1939

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Lettre d’affaires

Cher Ami,

J’ai reçu votre lettre avec le contenu joint. Merci beaucoup. Il était temps.

J’ai reçu aussi une lettre du camarade Goldman concernant les propositions qu’il a faites à la Bibliothèque et certaines universités. C’est tout ce qu’on peut faire. Si nous y arrivons, ce sera excellent. Si nous n’y arrivons pas, nous trouverons autre chose.

Votre proposition d’envoyer ici un docteur américain est mal inspirée. Il n’y a rien de nouveau que l’aggravation des choses chroniques. Le nom général de ma maladie est « la soixantaine » et je ne crois pas que vous ayiez à New York un spécialiste pour cette maladie.

Je vous ai envoyé les documents concernant le peintre. J’espère qu’ils sont en votre possession. Je crois que ce serait très bien qu’une commission spéciale, établie à New York, envoie au peintre des questions concrètes, soit directement, soit par l’intermédiaire du camarade C[urtiss], Si Dobbs vient au Mexique, comme cela semble probable, vous aurez alors quelqu’un d’excellent pour l’enquête, qui veut travailler ici au nom du comité panaméricain. Le même est vrai de James, s’il vient dans la même période. Je ne sais pas si Jim projette ou non de venir ici une semaine ou quelque chose comme ça pour discuter la question française. Dans l’ensemble, vous avez suffisamment de possibilités pour l’enquête. Mais il faut la faire aussi promptement que possible pour empêcher le peintre d’étendre et d’aggraver ses fantaisies.

Il est également nécessaire de préparer une explication pour notre presse, parce que je suis certain que, dans les prochains jours, cette « nouvelle sensationnelle » va paraître dans la presse des lovestonistes, car il leur a communiqué la nouvelle et elle paraîtra aussi dans la presse bourgeoise.