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Special pages :
Lettre à Franz Pfemfert, 19 octobre 1931
Cher camarade Pfemfert,
Alors, notre terrible ennemi Schumann a été battu à plate couture ! Ici, nous en sommes fort réjouis. Que Schumann soit également obligé de dédommager Maître Frankfurter et Maître Salinger, voilà qui est parfait, et qui m'enlève un grand poids. C'est vraiment merveilleux de votre part d'être allé à Leipzig, et je vous dois à nouveau une grande reconnaissance.
Comment l'histoire du voyage de ma fille est parvenue à la presse, je n'en ai pas la moindre idée. Peut-être par l'intermédiaire des journalistes allemands à Istamboul, qui sont en contact avec l'ambassade allemande.
Je ne sais vraiment pas quelle signification accorder à ces histoires concernant mon arrestation, mon internement, etc... Peut-être s'agit-il d'une manœuvre pour rendre plus difficile l'obtention d'un visa d'entrée en Espagne ou ailleurs. D'où cela peut-il venir ? L'ironie dans cette affaire est que cela peut tout aussi bien émaner des gardes-blancs que des staliniens.
P.-S. L'éditeur allemand ne donne toujours pas de ses nouvelles. En tout cas, il n'a pas l'air très pressé de payer.