Lettre à Alois Neurath, 26 juin 1932

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Cher Camarade Neurath,

Dans ma dernière lettre, j'ai totalement oublié d'aborder la question du visa ; c'est en soi suffisant pour vous indiquer à quel point j'ai peu confiance dans cette affaire. Jusqu'à présent, je n'ai reçu aucune notification officielle, de même que je n'ai reçu aucune lettre de la personne en question. Comme mon épouse a un besoin urgent d'une cure estivale, nous allons essayer de nous arranger ici, à l'intérieur des frontières de la Turquie, c est-à-dire que nous considérons qu'il n'y a plus rien à espérer de la Tchécoslovaquie.

Vous aurez certainement déjà pu constater que vos lettres à Brandler ont paru dans le Bulletin international, ainsi que dans notre journal français La Vérité, ainsi que dans The Mîlitant américain. Entre-temps nous avons reçu le procès-verbal de vos conversations et nous l'avons également transmis.