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Special pages :
Lettre à Aleksandr Müller, avril 1929
Se tenir sur ses jambes
Cher camarade Müller,
La réponse que je vous adresse ici est également destinée au camarade Weber. Je suis en ce moment tellement surchargé de travail — et de correspondance — qu’il m’est impossible de répondre directement au camarade Weber, d’autant que je n’ai pas de machine à écrire pour l’allemand. Il ne faut pas attendre de l’Opposition russe qu’elle prenne en main la direction organisationnelle de l’Opposition internationale. Le communiste allemand peut et doit se tenir sur ses propres jambes. L’Opposition russe peut et doit considérer qu’elle n’est qu’une partie de l’Opposition internationale. Tout cela est d’ailleurs exposé de façon suffisamment détaillée dans la lettre en provenance de Moscou que je vous adresse en même temps que cette lettre, et avec laquelle je suis entièrement d’accord ; je vous conseille de la publier.
Je n’ai malheureusement pas encore reçu l’édition allemande de mon livre sur le programme. J’espère qu’on va me l’envoyer. J’attends toujours une réponse du gouvernement allemand. Je pense la recevoir dans quelques jours, et savoir enfin ce que je pourrai faire par la suite.