Lettre à Albert Goldman, 26 février 1940

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Sur l’unité du parti

Cher Camarade Goldman,

Nous avons rencontré ici avec plaisir les deux couples de Minneapolis. Ils ne sont restés que trois jours. Nous avons eu des discussions, profitables pour les deux côtés.

Les sept questions que vous posez à Shachtman sont excellentes dans leur précision. Je croyais qu’on les utiliserait plus largement.

Je ne crois pas que nous devrions changer notre politique sur la préservation de l’unité du parti. C’est en premier lieu une question d’auto-éducation de la majorité elle-même : par une façon d’agir ainsi patiente et loyale, la cohésion de la majorité et le patriotisme général du parti ne peuvent que se raffermir. Il n’est pas non plus exclu qu’une telle politique puisse introduire un coin dans la minorité. Si vous ne gagnez que 5 % de plus sur la minorité d’ici le congrès, ce serait un succès très important comme symptôme. Les autres éléments les meilleurs viendront après le congrès.

Je ne crois pas que nous devrions écrire maintenant de la façon préconisée par van Zant : nous ne pouvons que trop peu gagner et trop perdre. Votre rencontre avec l’homme est bien entendu tout à fait souhaitable. Malheureusement cette communication sur le point le plus important est très vague, plus vague que dans la première communication d’Eastman.