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Special pages :
La politique syndicale
Chers camarades,
J'ai reçu vos thèses ainsi que votre Bulletin intérieur. Malgré toutes mes sympathies pour vos efforts (afin) de redresser la Ligue, il m'est absolument impossible pour l'instant d'intervenir dans votre discussion. Je dois mener au bout le deuxième tome de l'Histoire, que je considère comme une certaine contribution à la clarification de la situation en Espagne comme en Allemagne. Je crois d'ailleurs que la Ligue a assez chèrement payé ses fautes dans la politique syndicale pour pouvoir fermement repousser toute tentative de récidive. Mais, puisqu'il n'y a pas jusqu'à ce moment de contre‑thèses, il faut supposer qu'il n'y en aura pas.
Je me réjouis beaucoup du fait du voyage du camarade R(aymond) M(olinier). Avec son énergie et son dévouement, il sera sans doute bien utile pour aider les amis là-bas.
Quant à la dernière lettre de Rosmer, je n'ai rien à y répondre. Je ne puis que constater avec regret que les tentatives faites ces deux dernières années pour le réintégrer sérieusement au mouvement révolutionnaire n'ont pas réussi. Rien à faire. On constate ce fait et on passe à l'ordre du jour.