L'art à Moscou

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Malheureusement, les camarades de l'Internationale Communiste verront le Moscou artistique dans une période très défavorable[1]. Tous les grands théâtres sont fermés, quoique nous ayons pris des mesures pour que cinq d'entre eux, du 1er au 5 juin, donnent des spectacles spéciaux pour l'Internationale Communiste. Les concerts principaux ferment leurs portes. Les artistes de tous genres s'en vont les uns en province, les autres en villégiature, et les troisièmes se reposer dans les sanatoriums.

Cependant, nous pouvons affirmer avec orgueil que, l'hiver dernier, Moscou était un grand centre de culture artistique, et pour autant que je puis en juger par les journaux et les revues qui me parviennent, un centre de vie intérieure plus intense, et un aspect plus harmonieux que nombre de capitales européennes. Je ne veux pas dire évidemment que Moscou soit devenu une nouvelle Athènes ou qu'elle puisse satisfaire un jugement tant soit peu sévère d'un communisme cultivé. Cela non. Il y a dans notre vie beaucoup de défauts et de côtés négatifs : mais les camarades de l'Internationale Communiste sauront prendre en considération la force du courant contre lequel nous sommes obligés de lutter.

Je ne veux pas cependant donner à cet article le caractère que porteraient les articles d'un « cicerone » à travers Moscou artistique. D'autant plus que je serais forcé parfois d'amener les camarades devant des portes fermées et de leur dire : « En hiver, vous savez, nous avons eu ceci ou cela ». Je voudrais au contraire leur faire connaître le sens de notre vie artistique et les mettre au courant de ses problèmes intérieurs.

Je commencerai à tout hasard par l'art représentatjf. Il est impossible de comprendre pour le moment pourquoi ; mais ce qu'on appelle les recherches, les tentatives de l'avant-garde artistique ont été faites en premier lieu en peinture et en sculpture.

Le marxiste peut établir très exactement les causes du réalisme de l'art académique de la fin du dix-neuvième siècle, et de l'impressionnisme, du cubisme, du futurisme, de l'expressionnisme, etc., etc., qui l'ont suivi. Il n'est pas étonnant, évidemment que de telles manifestations aient dépassé les limites de l'art représentatif et aient trouvé leur écho dans la littérature, dans la musique et dans tous les arts en général. Mais pourquoi est-ce justement en peinture que la nouvelle tendance se manifeste tout d'abord, provoque le scandale et rend ridicules d'abord les novateurs qui bientôt après sont hissés sur le pavois, dont les tableaux sont payés très cher et qui deviennent populaires dans toute l'Europe, même auprès des couches sociales où l'on ne se préoccupe guère de la peinture ? Chacun sait que dès qu'on parle d'art à partir de la dernière décade du siècle passé, il n'est question que des chefs des tendances indiquées ci-dessus. Les expressions même d'expressionnistes, de symbolistes, de cubistes, n'ont été employées au commencement que par les peintres.

Je fais cette remarque en passant et ne cherche pas à l'analyser pour l'instant. Le seul fait incontestable est que jusqu'à présent, en Russie, la lutte des tendances parmi les artistes de l'art représentatif prend des formes très accentuées.

Nous avons conservé encore ce groupe d'artistes qui sont restés fidèles aux préceptes des « pérédvijniki »[2]. On appelle » « pérédvijniki » les artistes réalistes de nuances populaires qui, en leur temps, ont supplanté la peinture académique russe du type de l'Europe occidentale. C'est l'aile extrême droite de notre peinture. A première vue, il semble que ces gens n'ont pas oublié les il semble que pour eux leurs prédécesseurs aient exprimée les sentiments de ces mêmes couches sociales qui ont trouvé leurs prophètes dans les personnes de Tchernychevski[3] ou de Saltykov[4], et leurs héros en la personne des Jeliabov[5] ou des Lopatine[6]. Il leur aurait été plus facile que d'autres, semblait-il, d'aller à la rencontre de la culture prolétarienne, qui ne doit pas évidemment borner ses exigences à la peinture illustrée, quoiqu'il soit incontestable que le prolétaire aurait aimé voir, représentés d'une façon artistique, les épisodes principaux de sa révolution, les portraits de ses nouveaux héros et chefs, les scènes de la vie quotidienne ou bien une figuration concrète de ses rêves d'avenir. Il est évident que les artistes réalistes du genre Repine[7] ou même du type Yarochenko[8], du type Makovski[9], quelque sévère que soit le jugement des artistes sur le genre auquel ils s'adonnent, auraient trouvé un accueil des plus chaleureux parmi le prolétariat[10]. Ce serait peut-être un indice du retard de la culture du prolétariat, mais ce retard serait fructueux.

Malheureusement, les camarades de l'Internationale Communiste le savent, beaucoup de ces artistes populaires, de même que nos vieux artistes, ont adhéré aux socialistes-révolutionnaires et aux bandes noires. Les vieux artistes se sont montrés indifférents ou hostiles au nouveau mouvement, à la révolution prolétarienne. Nous prenons maintenant des mesures pour leur assurer ce qu'on appelle les rations académiques. Cependant, nos relations ne vont pas plus loin. Il y a évidemment des exceptions. Ainsi, par exemple, L. Pasternak[11], artiste de la meilleure marque, ami de Tolstoï, peint les portraits individuels et collectifs des chefs de la révolution, avec cette fine ressemblance et cette manière particulière qui le distinguent et qui tiennent du réalisme et de l'expressionnisme. De même, un de nos meilleurs portraitistes de la même école, S.V. Malioutine[12], peint également les portraits contemporains. Mais c'est une exception.

Un artiste plus jeune de la même école, Maliavine[13], habitant à Riazan, travaille aussi très énergiquement ; il est anarchiste, donne peu de tableaux, s'adonne surtout au dessin ; mais nous espérons le voir réaliser de grandes œuvres dans un avenir rapproché. Il a du moins de la volonté et personne ne lui refuserait du talent.

Le centre de notre art représentatif est organisé autour de ce qu'on appelle « le monde artistique »[14]. La figure principale de ce groupement en tant que théoricien, esthète, historien, est un artiste des plus cultivés et des mieux compris de la Russie : A. N. Benois[15], ami du « Valet de carreau »[16] et d'autres groupements d' « après-impressionnisme ». Il est très proche d'artistes occidentaux comme Matisse, Van Gogh, ou même Picasso, bref de la partie droite du cubisme.[17]

A proprement parler, cette phalange assez considérable d'artistes n'a aucune unité. Certains des représentants marquants de ce groupe et de cette tendance, comme par exemple Koustodiev[18], homme d'un remarquable talent, ou Pétrov-Vodkine[19], d'un genre si particulier, ont participé à la décoration de Pétrograd pendant les grandes fêtes et ont exécuté certaines commandes de l'Etat. Benois lui-même et beaucoup d'autres sont au services des Soviets dans les musées. La travaille aussi à l'étude des vieilles icônes l'artiste bien connu et historien de l'art, Igor Grabar[20]. Mais on doit remarquer que les œuvres de nos artistes ne sont pas influencées par la révolution sociale. Le panneau peint par un élève des représentants de la gauche de ce groupement, le camarade Kontchalovski[21], pour le Congrès des Cosaques, ou bien les œuvres du sculpteur de grand talent Konenkov[22], comme par exemple sa stèle mèmoriale sur les murs du Kremlin, ne sont que des exceptions. Elles sont assez rares.

Maintenant, les artistes du « centre » cherchent à se grouper dans une société d'art particulière. Ils tentent de donner à l'art un développement intense, le plus large possible, en s'assurant les meilleures conditions matérielles par le Commissariat de l'Instruction publique, et en travaillant la main dans la main avec le Pouvoir des Soviets. A ce groupement ont adhéré certains membres de la « droite » au sens artistique du mot, comme par exemple les frères Vasnetsov[23], le centre avec des artistes comme l'ardent Machkov[24]. Kontchalovski , déjà nommé, comme le décorateur très intéressant et très cultivé Iakoulov[25] et la « gauche », composée non seulement des chefs de l'expressionnisme russe, mais aussi de l'expressionnisme allemand représenté par le camarade Kandiski[26]. Il se peut que ce groupement arrive à ranimer l'art représentatif. En attendant, je le répète, il n'y a que peu de choses pour se consoler. Après la Révolution, des expositions furent organisées, mais elles furent très pâles et on n'y sentait aucun renouveau. L'hiver dernier, il n'y eut aucune grande exposition. Cet hiver, il en sera organisé, et tout porte à croire que, pour la première fois, elles seront marquées par les lueurs rouges du soleil de la révolution sociale.

Enfin il y a ce qu'on appelle les « gauches ». Elles sont groupées autour des « C. F. » (communistes-futuristes) à gauche, et à droite de ceux-ci nous trouvons les « suprématistes » et les stylistes dans le genre du directeur de la section d'art représentatif N. Altman[27] ou de son ancien directeur D. Chterenberg[28], tous les deux d'un remarquable talent. Que ce soit justement des futuristes qui aient formé le groupe communiste, les camarades de l'Internationale n'en seront pas étonnés. Ils étaient pourchassés jusqu'à un certain point dons la société bourgeoise russe, ils étaient jeunes, ils se croyaient révolutionnaires dans le métier, il est donc naturel qu'ils aient été sympathiques à la révolution et définitivement conquis à elle lorsqu'elle leur a tendu la main. Mais comment leur a-t-elle tendu la main ? Je dois avouer que c'est moi qui ai fait le geste. Je ne l'ai point fait parce qu'extasié des résultats de leurs recherches. Il est vrai que je ne suis pas du nombre de ceux qui se moquent des futuristes, les ridiculisent et s'écrient en voyant leurs œuvres : « Quelle dégoûtation !... » Je sais que cette forme particulière d'art est une plante qui a des racines sociales profondes et je ne perds pas espoir que ses fruits soient utiles à la croissance générale de l'art, et que leur sectarisme monstrueux, leur façon de comprendre l'art d'une manière par trop analytique, puissent à la fin des fins laisser une trace bienfaisante. Néanmoins, leur art doit être regardé comme un produit de la décomposition de l'art qui l'a précédé, et comme un champ jonché de morceaux encore anarchiquement assemblés de l'art du future. Ils attendent encore un artiste synthétique de génie. Je ne puis voir dans cet art qu'un laboratoire, qu'une cuisine où il a fallu descendre à cause de l'air vicié de l'art réaliste académique, dont la ruine s'accentuait chaque jour et qui n'avait plus de souffle créateur. Mais j'ai tendu la main parce que, dans l'intérêt de la politique générale du Commissariat de l'Instruction Publique, il était nécessaire de s'appuyer sur un groupement sérieux de forces artistiques créatrices. Je ne les ai trouvées, ces forces, que parmi ce qu'on appelle les artistes de gauche. La chose se répéta en Hongrie, elle eut lieu en Allemagne ; et c'est le camarade hongrois Ouits, si je ne me trompe, délégué au Congrés de la IIIe Internationale, qui m'a dit, non sans orgueil et non sans amertume : « Le gouvernement de Bela-Kun, pour stabiliser sa politique a l'égard de l'art, a protégé les artistes de droite. A la chute du communisme, ces derniers s'en sont détournés ou sont devenus des dénonciateurs. Quant à nous, artistes de gauche, nous sommes restés fidèles au drapeau ».[29]

A l'heure actuelle, le pouvoir des soviets s'est raffermi. Mais s'il s'était effondré au cours de ces dernières années, nous aurions vu des choses semblables se passer chez nous. Maintenant les choses sont changées. Comme je l'ai déjà dit, il y a aujourd'hui parmi les artistes du « centre » un mouvement de sympathie pour le Pouvoir des Soviets, un mouvement qui peut s'accentuer.

Oui, j'ai tendu la main aux artistes de gauche, mais les prolétaires et les paysans ne l'ont pas fait. Au contraire. Même lorsque le futurisme s'inspire de la révolution, l'ouvrier prend de l'œuvre son élément révolutionnaire, mais fait la grimace à la marque futuriste. Les futuristes disent qu'il y a là un manque de compréhension. Mais il y a compréhension et compréhension. Le futurisme est une déviation dans la croissance générale de l'art. C'est une continuation de l'art bourgeois avec une certaine déviation révolutionnaire. Le prolétariat aussi continuera l'art du passé, mais partira d'une base saine, peut-être de l'art de la renaissance et, marchant de l'avant, conduira l'art à des cimes plus hautes et plus lointaines que ne le feront les futuristes.

La plus grande tentative qu'on a faite à Moscou pour encourager les artistes a été de leur commander une grande quantité de monuments temporaires à ériger dans les rues et sur les places. Il faut dire que dans son ensemble cette tentative a abouti à un échec complet. Les artistes de toutes tendances, ceux de gauche surtout, ont érigé des monuments très laids. La plupart d'entre eux ont dû être enlevés au plus vite. Il est peu probable que l'un d'eux seulement eût pu être reconnu comme une œuvre d'art.

Cependant la tentative n'a eu ce sort qu'à Moscou. A Pétrograd, elle a été plus heureuse. Là, il il y a eu quelques monuments malheureux, inacceptables, mais il y en a eu aussi d'excellents. Chacun regrettera, j'en suis sûr, les monuments à Radichtchev[30], à Lassalle, et tous auraient désiré leur reconstruction, Le buste de Herzen[31], le buste de Chevtchenko[32] et beaucoup d'autres méritent d'être en bronze. Nous n'avons à Moscou absolument rien approchant la statue de Karl Marx devant Smolny. Les seuls grands monuments vraiment artistiques érigés par le Pouvoir des Soviets sont les statues du Boulevard des Fleurs, le monument à Dostoïevsky[33] et la statue de la Pensée faites avant la révolution par Merkourov[34]. Notre mérite consiste seulement à les avoir placées.

Notons également l'obélisque érigé en face du Soviet de Moscou, dû à l'artiste Andreiev[35], à qui nous devons déjà un monument très intéressant à Gogol.

Je ne dirai pas maintenant ce que dans cette direction nous nous proposons de faire à l'avenir. Des monuments, très intéressants à mon avis, sont commandés ; il est question d'ériger une statue gigantesque à Karl Marx sur la Place du Théâtre. En général notre échec en matière de monuments temporaires ne nous a point découragés, quoiqu'il soit nécessaire de reconnaître cet échec en toute sincérité.

Les décorations des rues et des places de Moscou et de Pétrograd, lors des grandes fêtes, quand nous avions encore des matériaux en abondance, étaient très réussies, surtout à Pétrograd, où prenaient part à la décoration les artistes de toutes les tendances. A Moscou, nombre de gens étaient mécontents des tendances extrême-gauche de la décoration. Aujourd'hui, nous avons renoncé à décorer la ville pour l'arrivée de nos chers hôtes, à la suite du manque de matériaux textiles.

Le plus difficile est d'apaiser les querelles des artistes. Il n'y a pas bien longtemps nous avons eu un grand meeting d'artistes. Mon discours-programme a été accueilli avec une sympathie marquée par les uns et assez froidement par les autres, la minorité de gauche. Mais quand j'ai quitté le théâtre, les artistes se sont querellés à outrance. Cependant, la constitution d'une libre organisation artistique centrale m'oblige à penser que dans ce domaine aussi nous allons vers l'édification organique.

Nous invitons nos camarades de l'Internationale Communiste qui s'intéressent aux arts à visiter nos musées, notre remarquable galerie Tretiakov, très enrichie, mais souffrant du manque de locaux spacieux, et les collections des mécènes que nous avons améliorées, ouvertes à tous et enrichies de nouvelles acquisitions.

La vie des musées de Moscou, de Pétrograd et de toute la Russie s'est beaucoup développée depuis la révolution. Nous avons pris pour protéger les biens du tsar et de l'église des mesures extrêmes, grâce auxquelles nos musées, quoique diminués en nombre, se sont enrichis considérablement et attirent beaucoup de visiteurs, surtout les ouvriers, les soldats rouges et les étudiants.

  1. Cet article a été écrit par Lounatcharsky quelques jours avant l'ouverture du 3e Congrès International. (Note du Bulletin comuniste)
  2. Les « pérédvijniki » sont également appelés en français « ambulants » ou « itinérants ».
  3. Nikolaï Tchernychevski (1828-1889), écrivain d'inspiration populiste, auteur du roman Que faire ?
  4. Mikhaïl Saltykov-Chtchedrine (1826-1889), auteur de Les Messieurs Golovleff.
  5. Andreï Jeliabov (1851-1881), narodnik.
  6. Hermann Lopatine (1845-1918), révolutionnaire et écrivain, ami de Marx et Engels.
  7. Ilya Repine (1844-1930).
  8. Nikolaï Yarochenko (1846-1898).
  9. Vladimir Makovski (1846-1920).
  10. De telles tendances se dessinent aujourd'hui chez nous (« Association des Artistes Révolutionnaires ») (Note ajoutée par Lounatcharsky en 1923)
  11. Leonid Pasternak (1862-1945), peintre. Père de l'écrivain Boris Pasternak.
  12. Sergueï Vassilievitch Malioutine (1859-1937).
  13. Philippe Maliavine (1869-1939). Ce paragraphe ne figure pas dans le texte russe dont la référence est donné en note 1.
  14. Mir Iskousstva (en russe : Мир Искусства, « Le Monde de l'Art »), fondé en 1898, est une association d'artistes russes prônant le renouveau pictural de l'art russe, tournés vers l'Europe et ses grandes capitales, et marqués par l'Art nouveau, le symbolisme, et le culte de la beauté. Le caractère raffiné des œuvres des peintres de ce groupe les orientaient vers la synthèse des arts, le théâtre, la décoration et l'art du livre. ( http://fr.wikipedia.org/wiki/Mir_Iskousstva )
  15. Alexandre Nikolaïevitch Benois (1890-1960).
  16. Le Valet de Carreau (en russe : Бубновый валет) est un mouvement pictural moscovite des années 1910-1913, dont les buts reposent sur l'interprétation très particulière des leçons de Paul Cézanne et du postimpressionnisme français, du fauvisme et de l'expressionnisme allemand du Blaue Reiter. ( http://fr.wikipedia.org/wiki/Valet_de_Carreau )
  17. Ce paragraphe ne figure pas dans le texte russe dont la référence est donné en note 1.
  18. Boris Mikhaïlovitch Koustodiev (1878-1927).
  19. Kouzma Sergueïevitch Petrov-Vodkine (1878-1939).
  20. Igor Emmanouïlovitch Grabar (1871-1960).
  21. Piotr Petrovitch Kontchalovski (1876-1956).
  22. Sergueï Timofeïevitch Konenkov (1874-1971)
  23. Les frères Vasnetsov sont Viktor Mikhaïlovitch (1848-1926), Apollinari Mikhaïlovitch (1856-1933) et Aleksandre Mikhaïlovitch (1861-1927).
  24. Ilia Ivanovitch Machkov (1881-1944).
  25. Gueorgui Bogdanovitch Iakoulov (1884-1928).
  26. Vassily Kandinsky (1866-1944).
  27. Nathan Altman (1889-1970).
  28. David Petrovitch Chterenberg (1881-1948).
  29. Le passage qui commence à « et c'est le camarade hongrois » ne figure pas dans le texte russe dont la référence est donné en note 1.
  30. Alexandre Nikolaïevitch Radichtchev (1749-1802), écrivain et philosophe russe, persécuté par le régime pour ses écrits contestataires.
  31. Alexandre Herzen (1812-1870), philosophe russe.
  32. Taras Chevtchenko (1814-1861), poète ukrainien.
  33. Fiodor Mikhaïlovitch Dostoïevski (1821-1881), écrivain russe.
  34. Sergueï Dimitrievitch Merkourov (1881-1952), scupteur russe.
  35. Nikolaï Andreievitch Andreiev (1873-1932).