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Special pages :
Honteuses calomnies de la presse des cent-noirs et d'Alexinski
Auteur·e(s) | Lénine |
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Écriture | 18 juillet 1917 |
Publié dans le «Listok Pravdy» le 19 (6) juillet 1917
Conforme au texte du journal
collationné sur le texte d'un exemplaire dactylographié
Œuvres t. 25, p. 169, Paris-Moscou
Le journal Jivoïé Slovo qui exprime incontestablement la tendance des Cent-Noirs a publié aujourd'hui contre Lénine la plus infâme des calomnies[1].
La Pravda ne peut paraître, ses locaux ayant été saccagés dans la nuit du 4 au 5 juillet par les élèves-officiers ; c'est pourquoi le démenti détaillé à cette basse calomnie sera quelque peu retardé.
Nous nous bornons pour l'instant à déclarer que l'information publiée par le Jivoïé Slovo est une calomnie et que Tchkhéidzé a téléphoné dans la nuit du 4 au 5 juillet à tous les grands journaux, en les priant de ne pas publier d'articles diffamatoires susceptibles de créer une atmosphère de pogrom. Les grands journaux ont accédé à la demande de Tchkhéidzé ; le 5 juillet, aucun d'eux, excepté le malpropre Jivoïé Slovo, n'a publié cette infâme calomnie.
Quant à Alexinski, sa réputation de diffamateur est si bien établie qu'on avait refusé de l'admettre au Comité exécutif du Soviet tant qu'il ne se serait pas réhabilité, c'est-à-dire tant qu'il n'aurait pas fait la preuve de son honorabilité.
Citoyens ! N'ajoutez pas foi aux basses calomnies d'Alexinski et du Jivoïé Slovo.
Le caractère calomnieux de l'information publiée par le Jivoïé Slovo ressort nettement, au premier coup d'œil, du fait suivant : ce journal dit qu'une lettre (portant le n° 3719) accusant Lénine fut adressée le 16 mai par l'état-major à Kérenski. Si Kérenski avait pris un seul instant au sérieux ces accusations ou ces soupçons, il est évident qu'il eût ordonné immédiatement l'arrestation de Lénine et l'ouverture d'une enquête par le gouvernement.
- ↑ Cette calomnie fut imprimée sur feuille séparée et placardée sans signature.