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Special pages :
Et après ? (DA mars 1910)
| Auteur·e(s) | Rosa Luxemburg |
|---|---|
| Écriture | 14 mars 1910 |
Extrait traduit dans Rosa Luxemburg par JP Nettl (p. 498-499)
DA : Dormunder Arbeiterzeitung des 14 et 15 mars 1910
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Les [diverses] expression de la volonté des masses dans leur lutte politique ne peuvent être maintenues artificiellement au même niveau, [...] elles doivent s'affirmer, se renforcer, prendre des formes nouvelles et plus efficaces. Toute action de masse une fois lancée doit aller de l'avant. Et si le parti dirigeant manque de détermination au moment crucial, il y aura alors inévitablement une certaine déception, l'élan disparaître et toute l'action s'effondrera. (...)
Cette résolution[1] avait naturellement été fondée en grande partie sur un besoin éventuel de protéger le mode de suffrage en vigueur pour les élections au Reichstag[2], et était donc considéré comme une arme purement défensive (...)
Les rapports étroits entre la politique prussienne et celle du Reich, les provocations et les menaces d'action arbitraires les plus récentes de la part des junkers prussiens dans le Reichstag, en fait toute la situation, démontrent clairement que la lutte actuelle n'a pas seulement pour objet la réforme électorale prussienne, mais constitue en dernier ressort une défense du suffrage universel au Reichstag. (...)
Dans la mesure où la réaction a répondu à nos protestations de masse par des provocations plus grandes, en sabotant le projet de réforme électorale en commission, les masses, sous la direction de la social-démocratie, doivent répondre à cette provocation par un nouveau pas en avant.