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Des oppositionnels fusillés
Le meurtre de Blumkine n'était qu'un commencement. Nous sommes informés de l’exécution de deux oppositionnels de plus, les camarades Silov et Rabinovicz. De toute évidence, l'histoire idiote d’oppositionnels participant au sabotage des chemins de fer voulait montrer autre chose, apporter, si l'on veut, une certaine explication pour l'attaque thermidorienne contre les bolcheviks-léninistes. Mais les camarades Silov et Rabinovicz n'avaient aucun lien d'aucune sorte ni avec le "sabotage", ni avec les chemins de fer.
Le fait que Staline ait dissimulé jusqu'à présent qu'il avait fusillé Blumkine montre qu'il n'a rien à dire pour justifier ce perfide assassinat. Les motifs de Staline pour ces nouveaux crimes doivent être expliqués par le désir de vengeance et la peur de l'usurpateur.
L'assassinat n'intimide pas l'Opposition, ce n'est pas la peine de le dire; et il n’empêche pas Staline d'en méditer d'autres. Nous avons lourdement souffert des crimes de l'appareil stalinien. Mais nous n’identifions pas l'appareil et le parti. Le châtiment en réponse à la politique meurtrière de Staline, c'est le droit du parti dans son ensemble. Il nous en incombe à nous, qui sommes dans ses rangs.