Catégorie | Modèle | Formulaire |
---|---|---|
Text | Text | Text |
Author | Author | Author |
Collection | Collection | Collection |
Keywords | Keywords | Keywords |
Subpage | Subpage | Subpage |
Modèle | Formulaire |
---|---|
BrowseTexts | BrowseTexts |
BrowseAuthors | BrowseAuthors |
BrowseLetters | BrowseLetters |
Template:GalleryAuthorsPreviewSmall
Special pages :
Déclaration d’incompétence des assemblées de Francfort et de Berlin
Auteur·e(s) | Karl Marx Friedrich Engels |
---|---|
Écriture | 13 juin 1848 |
Publié en français dans le recueil La Nouvelle Gazette Rhénane aux Éditions sociales (1963-1971). Numérisé par MIA et l'UQAC.
Cologne, 11 juin
Les deux assemblées, celle de Francfort et celle de Berlin, ont fait inscrire, avec solennité, au procès-verbal leur déclaration d'incompétence. L'une, par son vote dans la question du Schleswig-Holstein, reconnaît la Diète fédérale comme autorité supérieure[1]. L'autre, en décidant d'accepter l'ordre du jour motivé contre la proposition[2] du député Berends, non seulement désavoue la révolution, mais reconnaît expressément n'avoir été convoquée que pour s'entendre sur la Constitution, admettant ainsi le principe fondamental du projet de Constitution déposé par le ministère Camphausen. Les deux assemblées ont donné la mesure de leur juste valeur. Toutes deux sont incompétentes.
- ↑ Le 9 juin 1848, l'Assemblée nationale repoussa une proposition déclarant que le futur traité de paix avec le Danemark était de sa compétence. Elle évita ainsi de trancher dans la question du Schleswig-Holstein et laissa à la Diète fédérale les mains libres.
- ↑ Voir plus loin le débat sur la méconnaissance de la révolution.