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== Années 1970 ==
 
== Années 1970 ==
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[[File:LogoPCF-ancien.jpg|right|LogoPCF-ancien.jpg]][[Georges Marchais]], élu au bureau politique depuis 1961, devient un responsable important du Parti à partir de 1970. Il signe en 1972, le Programme commun d'Union de la Gauche avec le [[Parti_socialiste_(France)|Parti socialiste]].
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[[File:LogoPCF-ancien.jpg|right|LogoPCF-ancien.jpg]][[Georges Marchais]], élu au bureau politique depuis 1961, devient un responsable important du Parti à partir de 1970.
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En 1974, la parution en France de ''L'Archipel du Goulag'' d'Alexandre Soljenitsyne, commence à ébranler le crédit du PCF toujours très stalinien. À la présidentielle, François Mitterrand, s'impose comme le candidat de l'Union de la Gauche, qui échoue de peu (49,19 % des voix).
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Le [[Parti socialiste (France)|Parti socialiste]] vient de se refonder en 1969, à partir de la vieille SFIO (affaiblie dans les dernières années) et sous l'impulsion de [[François Mitterrand]]. Ce vieux politicien bourgeois (au passé [[Régime de Vichy|vichyste]]) appelle à l'union de la gauche et manie les formules "radicales" pour capter tout un électorat sur sa gauche et faire pression sur le PC.
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En 1972 est signé le « [[programme commun de gouvernement]] » entre le PC, le PS et les [[radicaux de gauche]]. Le lendemain de la signature de cette alliance, Mitterrand explique devant l'[[Internationale socialiste]] :
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''« Notre objectif fondamental, c'est de refaire un grand parti socialiste sur le terrain occupé par le PCF lui-même afin de faire la démonstration que, sur les cinq millions d'électeurs communistes, trois millions peuvent voter socialiste. »''<ref>Slate, ''[http://www.slate.fr/story/144448/ps-communistes-centristes Le PS ruiné par son ex et par son meilleur coup d'un soir]'', 24 avril 2017</ref>
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Il fallut tout le poids du PCF pour faire passer Mitterrand pour un ami des travailleur·ses. Et les militant·es du PCF, finalement convaincus par leur direction, distribuèrent massivement le  Programme commun, dans les usines, les quartiers, les lycées, et ne toléraient aucune critique contre Mitterrand. Ce fut le [[programme politique]] le plus diffusé au 20<sup>e</sup> siècle en France.<ref>Christophe Batardy, ''[http://www.theses.fr/2016NANT2018 Le programme commun de gouvernement : pour une histoire programmatique du politique (1972-1977) (thèse de doctorat en histoire)]'', 2016</ref> En miroir des illusions dans la classe ouvrière, une grande partie de la bourgeoisie avait une peur très exagérée de cette union de la gauche. La famille Bettencourt mit préventivement sa fortune à l'abri à l'étranger, en signant un accord avec le groupe américano-suisse Nestlé, en 1974.<ref>Les Echos, ''[https://www.lesechos.fr/2018/02/nestle-tire-un-trait-sur-le-pacte-avec-la-famille-bettencourt-967858 Nestlé tire un trait sur le pacte avec la famille Bettencourt]'', Février 2018</ref>
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Aux [[w:Élection présidentielle française de 1974|présidentielles de 1974]], Mitterand obtient en tant que candidat PS-PC-[[w:Mouvement des radicaux de gauche|MRG]] un score de 43% (49% au second tour). Pendant ces années, le PS parvient à attirer à lui toute une frange militante ou sympathisante issue de l'après [[Mai 1968|1968]], notamment en se montrant plus capable de surfer sur des revendications emergeantes ([[féminisme]], [[Écologisme|écologie]], [[régionalisme]], peur de l'arme atomique...) que le PC pris dans la sclérose [[Stalinisme|stalinienne]]. De plus, la parution en France de ''L'Archipel du Goulag'' d'Alexandre Soljenitsyne, ébranle beaucoup le PCF.  
    
Aux cantonales de 1976, pour la première fois depuis 1945, le PCF est devancé par le PS. Aux municipales de 1977, PS et PCF obtiennent le meilleur résultat de leur histoire, le PCF devient le parti qui dirige le plus grand nombre de mairie à travers la France.
 
Aux cantonales de 1976, pour la première fois depuis 1945, le PCF est devancé par le PS. Aux municipales de 1977, PS et PCF obtiennent le meilleur résultat de leur histoire, le PCF devient le parti qui dirige le plus grand nombre de mairie à travers la France.
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En 1976, lors de son XXII<sup>ème</sup> congrès, le PCF commence à s'orienter vers une ligne de type [[Eurocommuniste|eurocommuniste]] à l'image du [[Parti_communiste_italien|Parti communiste italien]]. Il abandonne la référence à la [[Dictature_du_prolétariat|dictature du prolétariat]].
 
En 1976, lors de son XXII<sup>ème</sup> congrès, le PCF commence à s'orienter vers une ligne de type [[Eurocommuniste|eurocommuniste]] à l'image du [[Parti_communiste_italien|Parti communiste italien]]. Il abandonne la référence à la [[Dictature_du_prolétariat|dictature du prolétariat]].
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En 1979, lors du XXIII<sup>ème</sup> congrès, malgré la phrase de Georges Marchais sur le bilan jugé «&nbsp;globalement positif&nbsp;» des pays staliniens, le PCF abandonne la référence au "marxisme-léninisme".
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Lors des élections municipales de 1977, le PS passait devant le PC, remportant 81 villes de plus de 30 000 habitants alors que le PCF n'en remportait que 72. Ces résultats confirmaient ceux des élections cantonales de l'année précédente qui avaient vu le PS, avec 26 % des voix, dépasser le PC, qui ne récoltait que 23 %.
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Le PC tenta de regagner en visiblité en rompant l'union de la gauche, en prenant prétexte de la rediscussion du Programme commun et en dénonçant le nombre insuffisant de nationalisations prévues et le montant du [[SMIC]].<ref>[https://www.youtube.com/watch?v=WIwx2MbAdwo Georges Marchais dans "Cartes Sur Tables" | 18/05/1977] | Archive INA</ref> Entre 1977 et 1981, le PCF durcit son langage. Renouant avec un cours prosoviétique, Marchais approuva de manière fracassante l'[[Guerre d'Afghanistan (1979-1989)|invasion soviétique de l'Afghanistan]]. A travers la [[CGT (France)|CGT]], il donna un cours plus radical aux luttes, dans le but de faire des démonstrations politiques afin d'être en meilleure position pour négocier avec le PS. Le PC reproche notamment au PS de ne pas assez soutenir les luttes syndicales et d'être [[atlantiste]]<ref>* Archive INA, [https://www.youtube.com/watch?v=U-xJ6EiEdlg Georges Marchais / Jean-Pierre Elkabbach], Cartes sur table, 13 octobre 1980
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* Archive INA, [https://www.youtube.com/watch?v=x_NihRC7W0s Georges Marchais "Liliane , fais les valises on rentre à Paris"], Cartes sur table, 21 janvier 1980</ref>.
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Aux [[w:Élections législatives françaises de 1978|législatives de 1978]], encore gagnées par la droite, le PS obtient 104 sièges de députés contre 86 pour le PCF. La droite l'emporta largement et le PCF, sur la défensive, passait pour responsable de la défaite de la gauche.
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En 1979, lors du XXIII<sup>ème</sup> congrès, malgré la phrase de [[Georges Marchais|Marchais]] sur le bilan jugé «&nbsp;globalement positif&nbsp;» des pays staliniens, le PCF abandonne la référence au "[[marxisme-léninisme]]".
    
== Années 1980 ==
 
== Années 1980 ==

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