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=== Débats dans la social-démocratie ===
 
=== Débats dans la social-démocratie ===
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=== La conception de Kautsky et son évolution ===
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[[Karl_Kautsky|Karl Kautsky]] commence à employer le terme d'impérialisme au moins à partir de l'année 1900.<ref>Karl Kautsky, ''[https://www.marxists.org/archive/kautsky/1900/08/world.htm Germany, England and the World­Policy]'', The Social Democrat, août 1900</ref> En 1898, il expliquait le militarisme allemand par les intérêts des «&nbsp;éléments précapitalistes&nbsp;» de la classe dirigeante (seigneurs féodaux et junkers). Il a rapidement ajouté que certains capitalistes aussi (secteur minier, ferroviaire...) avaient intérêt à investir à l'étranger, et demandaient la protection militaire pour garantir leurs profits.
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[[Karl_Kautsky|Karl Kautsky]] commence à employer le terme d'impérialisme au moins à partir de l'année 1900.<ref>Karl Kautsky, ''[https://www.marxists.org/archive/kautsky/1900/08/world.htm Germany, England and the World­Policy]'', The Social Democrat, août 1900</ref>
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[[Bernstein|Bernstein]] affirme que les [[Cartels|cartels]] internationaux créent des intérêts communs et sont vecteurs de paix. Kautsky répond que ces cartels sont des constructions fragiles, et que&nbsp;: «&nbsp;''les droits de douane protecteurs sont plus faciles à introduire qu'à abolir, en particulier dans une telle période où la concurrence fait rage sur le marché mondial ''».<ref>Karl Kautsky, ''Bernstein et le programme social-démocrate'', 1899</ref> Rosa Luxemburg également pense que les cartels «&nbsp;''s’accompagnent toujours d’une guerre douanière générale&nbsp;»<ref>Rosa Luxemburg, [https://www.marxists.org/francais/luxembur/r_ou_r/r_ou_r1_2.html ''Réforme sociale ou révolution''], 1899</ref>.'' Kautsky défend que le militarisme est soutenu par les «&nbsp;''rois de la finance moderne [qui] dominent les nations directement par des cartels et des trusts''&nbsp;». Il estime que les industriels eux n’ont pas intérêt aux guerres (à cause des [[Impôts|impôts]], des ruptures des échanges...), mais que «&nbsp;''la finance domine de plus en plus l'industrie.''&nbsp;» Kautsky voit aussi venir une période de guerres et de révolutions (socialistes, mais aussi anti-coloniales), et décrit l’impérialisme comme ''«&nbsp;le dernier refuge du capitalisme&nbsp;».'' Il se plaint du racisme présent y compris dans la social-démocratie. Et par ailleurs il développe l’idée d’aristocratie ouvrière.<ref>Alencontre.org, [http://alencontre.org/societe/histoire/lenine-en-1914-la-nouvelle-epoque-de-guerre-et-revolution.html ''Lénine en 1914. La «nouvelle époque de guerre et révolution»'']</ref>
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L’analyse<ref>J.A. Hobson, [http://www.marxists.org/archive/hobson/1902/imperialism/index.htm ''Imperialism : A study''], 1902</ref> de John A. Hobson (1902), un intellectuel libéral anglais, a marqué les théoriciens social-démocrates. Il soutient qu’en raison de la sous-consommation des ouvriers, les financiers préfèrent investir dans des colonies (en s’appuyant sur les militaires), transformant en États-rentiers l’Angleterre, la France, l’Allemagne, la Belgique...
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Poursuivant l’analyse, [[Rudolf_Hilferding|Rudolf Hilferding]] affirme<ref>Rudolf Hilferding, [http://www.marxists.org/francais/hilferding/1910/lcp/index.htm ''Le capital financier''], 1910 (le livre est en fait presque écrit dès 1905)</ref> que le ''capital financier'' (monopoles industriels et bancaires) attise un [[Protectionnisme|protectionnisme]] offensif et s’appuie sur l’[[Etat_bourgeois|Etat]] pour assurer ses investissements plus rentables à l’étranger. Mais il dit à la fois que le capital financier ''«&nbsp;veut non pas la liberté, mais la domination&nbsp;»'' (ce que retiendra [[Lénine|Lénine]]), et qu’il crée une possibilité de dépassement des rivalités si l’Etat intervient (ce que retiendra [[Jaurès|Jaurès]]).
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Dans son ouvrage<ref>Rosa Luxemburg, [https://www.marxists.org/francais/luxembur/works/1913/ ''L’accumulation du capital''], 1913</ref> de 1913, Luxemburg donne une analyse du capitalisme centrée sur le problème des [[Débouchés|débouchés]]. Selon elle, la reproduction du capital a «&nbsp;''comme première condition un cercle d’acheteurs qui se situent en dehors de la société capitaliste''&nbsp;». Ainsi le capitalisme a besoin d’élargir toujours ses marchés, notamment par les colonies. Son but était de réfuter les [[Révisionnisme_(années_1890)|révisionnistes]], en prouvant qu’il y avait forcément une limite au capitalisme (les colonies ne sont pas infinies) et que le capital engendre forcément une politique impérialiste. Par ailleurs elle remarquait ''«&nbsp;dans les pays coloniaux les formes hybrides entre le salariat moderne et les régimes d'exploitation primitive&nbsp;»'' ce qui peut rappeler ce que [[Trotsky|Trotsky]] appellera plus tard [[Développement_inégal_et_combiné|développement_inégal_et_combiné]]''.''
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Les autres théoriciens de la gauche du parti ([[Lénine|Lénine]], [[Boukharine|Boukharine]], [[Anton_Pannekoek|Pannekoek]], [[Trotsky|Trotsky]]) ont eux aussi, chacun à leur manière (et largement influencés par ces débats), cherché à établir que le colonialisme et la guerre impérialiste étaient intrinsèquement issus du capitalisme, et donc que seule la révolution socialiste pouvait y mettre fin.
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=== L'ultra-impérialisme ===
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[[Kautsky|Kautsky]] commence à parler en 1911 d’une possibilité que la bourgeoisie rejette la guerre, après qu’un conflit entre l’Allemagne et la France pour la domination du Maroc n’ait finalement pas éclaté. Il souligne que la course aux armements coûte cher et que le militarisme n’est pas rationnel économiquement. Mais il ne fait pas que discuter de tendances, il dit qu’il ne faut pas hésiter à soutenir les pacifistes bourgeois<ref>Karl Kautsky, [https://www.marxists.org/archive/kautsky/1911/04/war1911.htm ''Guerre et paix''], 1911</ref>. [[Rosa_Luxemburg|Rosa Luxemburg]] est une des seules à vraiment réagir<ref>Rosa Luxemburg, [https://www.marxists.org/archive/luxemburg/1911/05/11.htm ''Peace Utopias''], mai 1911</ref>.
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La même année en France, [[Jaurès|Jaurès]] tient le même discours (en contradiction lui aussi avec son passé&nbsp;: «&nbsp;le ''capitalisme porte en lui la guerre comme la nuée porte l’orage''&nbsp;»<ref>Jean Jaurès, Discours du 7 mars 1895</ref>). Dans un discours à l’Assemblée<ref>Jean Jaurès, Discours à l’Assemblée du [http://books.google.fr/books?id=5wMtBAAAQBAJ&pg=PT111&lpg=PT111&dq=internationalisme+croissant+des+affaires,+les+int%C3%A9r%C3%AAts+de+tous+les+peuples+sont+%C3%A0+ce+point+enchev%C3%AAtr%C3%A9s&source=bl&ots=8zQx_Qv9P3&sig=nzK-2YFS5uoJM5BtXUbU5nd0aAw&hl=fr&sa=X&ei=DT0tVMuaKoTiaoukgLgO&ved=0CCMQ6AEwAA#v=onepage&q=internationalisme%20croissant%20des%20affaires,%20les%20int%C3%A9r%C3%AAts%20de%20tous%20les%20peuples%20sont%20%C3%A0%20ce%20point%20enchev%C3%AAtr%C3%A9s&f=false 13 janvier 1911] et du [http://blogs.mediapart.fr/blog/catherine-chabrun/111113/jean-jaures-les-forces-de-paix 20 novembre 1911]</ref>, il déclare&nbsp;: «&nbsp;''Avec l'internationalisme croissant des affaires, les intérêts de tous les peuples sont à ce point enchevêtrés qu'un désastre de l'un est un désastre pour tous&nbsp;»''. Il vantait les vertus pacifistes de «&nbsp;''trois forces''&nbsp;»: l’internationalisme ouvrier, les États-Unis, et le «&nbsp;''capitalisme moderne''&nbsp;». Il entendait par ce dernier la dématérialisation du capital (capital par action) qui permettait une plus grande mobilité, un plus grand «&nbsp;enchevêtrement&nbsp;» des intérêts. Il disait que la fin de la domination des propriétaires fonciers entraînerait la fin de la motivation des conquêtes territoriales, concluant&nbsp;: ''«&nbsp;Ce que je vous dis là, c'est le résumé affaibli de l'œuvre magistrale que publiait, il y a quelques mois, un disciple de Marx, Hilferding, dans une œuvre de premier ordre sur le capital et la finance.&nbsp;»''
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Au moment du déclenchement de la guerre, Kautsky rend son adresse à la [[Bourgeoisie|bourgeoisie]] de façon plus ouvertement opportuniste&nbsp;:
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<blockquote>''«&nbsp;l’industrie capitaliste est menacée par les conflits entre les différents gouvernements. Tout capitaliste conscient devrait en appeler à ses semblables&nbsp;: Capitalistes de tous pays, unissez-vous&nbsp;!&nbsp;»''<ref name="ImpGuerreKautsky">Karl Kautsky, [https://www.marxists.org/archive/kautsky/1914/09/war.htm ''L’impérialisme et la guerre''], 11 septembre 1914</ref>&nbsp; ''«&nbsp;C'est par la démocratie pacifique, et non par les méthodes violentes de l'impérialisme, que les tendances du capital à l'expansion peuvent être le mieux favorisées.&nbsp;»<ref>Karl Kautsky, ''Nationalstaat, imperialistischer Staat und Staatenbund'', 1915</ref>''</blockquote>
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A partir de ce moment, il se met à parler abondamment de son «&nbsp;ultra-impérialisme&nbsp;» (ou «&nbsp;super-impérialisme&nbsp;»)&nbsp;:
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<blockquote>''&nbsp;«&nbsp;D'un point de vue purement économique, il n’est donc pas impossible que le capitalisme entre maintenant dans une nouvelle phase, marquée par le transfert des méthodes des trusts à la politique internationale, une sorte de super-impérialisme. La classe ouvrière serait forcé de lutter contre cette nouvelle forme de capitalisme comme contre l'ancien, mais le danger serait d’une autre nature.&nbsp;»''<ref name="ImpGuerreKautsky">_</ref></blockquote>
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Répondant à Lénine, il maintient que l'impérialisme n’est ''«&nbsp;pas une nécessité économique&nbsp;»'', n’est ''«&nbsp;pas un stade du capitalisme&nbsp;». ''Après la guerre, il soutient ardemment la tentative de Wilson (président des Etats-Unis) pour établir une [[Société_des_nations|Société des nations]].
    
=== La conception de Boukharine ===
 
=== La conception de Boukharine ===
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=== La conception de Trotsky ===
 
=== La conception de Trotsky ===
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Trotsky a bien sûr assuré en grande partie une transmission de l’héritage de l’[[Internationale_communiste|Internationale communiste]]. Mais sa vision s’en distingue en partie.  
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Trotsky a bien sûr assuré en grande partie une transmission de l’héritage de l’[[Internationale_communiste|Internationale communiste]]. Mais sa vision s’en distingue en partie.
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Pour Trotsky, l’idée centrale est que l’élargissement de la base de la production capitaliste, après avoir dépassé les [[Féodalisme|féodalités]] en [[nations|nations]] bourgeoises, se heurte désormais à ces frontières nationales. Dès 1914 – avant Lénine donc – il pense que le capitalisme est passé ''«&nbsp;du stade national au stade impérialiste et mondial »''.<ref>Trotsky, [https://www.marxists.org/francais/trotsky/oeuvres/1914/10/lt19141031.htm ''La guerre et l'Internationale''], 31 octobre 1914</ref> La guerre est un ''«&nbsp;soulèvement des forces productrices contre leur exploitation sous une forme national-gouvernementale&nbsp;»''. Comme par ailleurs ''«&nbsp;un nouveau partage des colonies n'élargit pas la base du développement capitaliste&nbsp;; ce qu'il gagne d'un côté, il le perd de l'autre&nbsp;»'', ''«&nbsp;voici le monde capitaliste placé devant ces deux possibilités&nbsp;:'' ''Guerre permanente ''ou ''Révolution&nbsp;»''
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Pour Trotsky, l’idée centrale est que l’élargissement de la base de la production capitaliste, après avoir dépassé les [[Féodalisme|féodalités]] en [[Nations|nations]] bourgeoises, se heurte désormais à ces frontières nationales. Dès 1914 – avant Lénine donc – il pense que le capitalisme est passé ''«&nbsp;du stade national au stade impérialiste et mondial&nbsp;»''.<ref>Trotsky, [https://www.marxists.org/francais/trotsky/oeuvres/1914/10/lt19141031.htm ''La guerre et l'Internationale''], 31 octobre 1914</ref> La guerre est un ''«&nbsp;soulèvement des forces productrices contre leur exploitation sous une forme national-gouvernementale&nbsp;»''. Comme par ailleurs ''«&nbsp;un nouveau partage des colonies n'élargit pas la base du développement capitaliste&nbsp;; ce qu'il gagne d'un côté, il le perd de l'autre&nbsp;»'', ''«&nbsp;voici le monde capitaliste placé devant ces deux possibilités&nbsp;:'' ''Guerre permanente ''ou ''Révolution&nbsp;»''
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Trotsky confirme l’idée de stagnation à l’époque impérialisme. Le regain économique des années 1920 ne lui apparaissait pas durable, et un an avant 1929 il écrivait&nbsp;: ''«&nbsp;Une grande crise aux États-Unis ferait à nouveau retentir le tocsin des guerres et des révolutions. Nous le répétons : les situations révolutionnaires ne manqueront pas.&nbsp;»''<ref>Trotsky, [https://www.marxists.org/francais/trotsky/livres/ical/ical212.html ''L’Internationale communiste après Lénine''], 1928</ref> La grande dépression des années 1930 lui font réaffirmer que la période est celle de «&nbsp;''l’agonie du capitalisme''&nbsp;» (sous-titre du [[Programme_de_transition]]) et que «&nbsp;''les forces productives ont cessé de croître&nbsp;''».
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Trotsky confirme l’idée de stagnation à l’époque impérialisme. Le regain économique des années 1920 ne lui apparaissait pas durable, et un an avant 1929 il écrivait&nbsp;: ''«&nbsp;Une grande crise aux États-Unis ferait à nouveau retentir le tocsin des guerres et des révolutions. Nous le répétons&nbsp;: les situations révolutionnaires ne manqueront pas.&nbsp;»''<ref>Trotsky, [https://www.marxists.org/francais/trotsky/livres/ical/ical212.html ''L’Internationale communiste après Lénine''], 1928</ref> La grande dépression des années 1930 lui font réaffirmer que la période est celle de «&nbsp;''l’agonie du capitalisme''&nbsp;» (sous-titre du [[Programme_de_transition|Programme_de_transition]]) et que «&nbsp;''les forces productives ont cessé de croître&nbsp;''».
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Si la «&nbsp;''contradiction principale''&nbsp;» reste celle «&nbsp;''entre les forces productives et la propriété privée des moyens de production''&nbsp;», Trotsky n’explique pas comment elle opère. Il affirme qu’au stade impérialiste, les phases de crise détruisent davantage que ne créent les phases d’essor.<ref>Trotsky, [https://www.marxists.org/archive/trotsky/1934/xx/nationalism.htm ''Nationalism and Economic Life''], 1934</ref> La seule possibilité réelle de [[croissance|croissance]] capitaliste qu’il évoque est le dépassement de l’autre contradiction, entre les forces productives et le cadre national&nbsp;:
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Si la «&nbsp;''contradiction principale''&nbsp;» reste celle «&nbsp;''entre les forces productives et la propriété privée des moyens de production''&nbsp;», Trotsky n’explique pas comment elle opère. Il affirme qu’au stade impérialiste, les phases de crise détruisent davantage que ne créent les phases d’essor.<ref>Trotsky, [https://www.marxists.org/archive/trotsky/1934/xx/nationalism.htm ''Nationalism and Economic Life''], 1934</ref> La seule possibilité réelle de [[Croissance|croissance]] capitaliste qu’il évoque est le dépassement de l’autre contradiction, entre les forces productives et le cadre national&nbsp;:
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<blockquote>''&nbsp;«&nbsp;Si les frontières des Etats pouvaient être effacées d'un seul coup, les forces productives, même sous le capitalisme, pourraient continuer à s'élever pendant un certain temps --au prix, il est vrai, d'innombrables sacrifices-- à un niveau supérieur. &nbsp;»''<ref>Trotsky, [http://www.marxists.org/francais/trotsky/oeuvres/1934/06/34061000.htm ''La guerre et la IVème Internationale''], 1934</ref></blockquote>
''&nbsp;«&nbsp;Si les frontières des Etats pouvaient être effacées d'un seul coup, les forces productives, même sous le capitalisme, pourraient continuer à s'élever pendant un certain temps --au prix, il est vrai, d'innombrables sacrifices-- à un niveau supérieur. &nbsp;»''<ref>Trotsky, [http://www.marxists.org/francais/trotsky/oeuvres/1934/06/34061000.htm ''La guerre et la IVème Internationale''], 1934</ref>
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Trotsky voit dans la [[Seconde_guerre_mondiale|Seconde guerre mondiale]] et en particulier dans le fascisme, cette tendance centralisatrice&nbsp;:
 
Trotsky voit dans la [[Seconde_guerre_mondiale|Seconde guerre mondiale]] et en particulier dans le fascisme, cette tendance centralisatrice&nbsp;:
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<blockquote>''«&nbsp;Dans la mesure où le prolétariat à une étape donnée s'avère incapable de conquérir le pouvoir, l'impérialisme commence à diriger la vie économique par ses propres méthodes [...] L'Etat totalitaire qui soumet tous les aspects de la vie économique, politique et culturelle au capital financier, est l'instrument qui sert à créer un état super nationaliste [...] sur le monde entier.&nbsp;»''<ref>Trotsky, [http://www.marxists.org/francais/trotsky/oeuvres/1940/08/lt19400820.htm ''Bonapartisme, fascisme et guerre''], 20 août 1940</ref></blockquote>
''«&nbsp;Dans la mesure où le prolétariat à une étape donnée s'avère incapable de conquérir le pouvoir, l'impérialisme commence à diriger la vie économique par ses propres méthodes [...] L'Etat totalitaire qui soumet tous les aspects de la vie économique, politique et culturelle au capital financier, est l'instrument qui sert à créer un état super nationaliste [...] sur le monde entier.&nbsp;»''<ref>Trotsky, [http://www.marxists.org/francais/trotsky/oeuvres/1940/08/lt19400820.htm ''Bonapartisme, fascisme et guerre''], 20 août 1940</ref>
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Par ailleurs, Trotsky ne partageait pas tout à fait la position de Lénine sur le [[Défaitisme_révolutionnaire|défaitisme révolutionnaire]].
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Par ailleurs, Trotsky ne partageait pas tout à fait la position de Lénine sur le [[défaitisme_révolutionnaire|défaitisme révolutionnaire]].
      
== Débats ultérieurs ==
 
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