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La '''dématérialisation de l'économie '''est le fait de réduire la consommation d'[[Énergie|énergie]] et de ressources naturelles dans la [[Production|production]] et l'[[Échange|échange]]. Cela a un intérêt évident dans une perspective [[Écologiste|écologiste]].<br>  
 
La '''dématérialisation de l'économie '''est le fait de réduire la consommation d'[[Énergie|énergie]] et de ressources naturelles dans la [[Production|production]] et l'[[Échange|échange]]. Cela a un intérêt évident dans une perspective [[Écologiste|écologiste]].<br>  
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== Dématérialisation&nbsp;?<br> ==
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== Dématérialisation&nbsp;?  ==
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''Dématérialisation'' est un terme trompeur, puisque dans la plupart des domaines (biens de consommation courants, nourriture...) la dématérialisation de la production, et encore moins du produit final est tout simplement impossible. Tout au plus, il s'agit de réduire la part de matières premières consommées pour une même quantité produite, auquel cas on devrait plutôt parler d'efficacité.<br>
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''Dématérialisation'' est un terme trompeur, puisque dans la plupart des domaines (biens de consommation courants, nourriture...) la dématérialisation de la production, et encore moins du produit final est tout simplement impossible. Tout au plus, il s'agit de réduire la part de matières premières consommées pour une même quantité produite, auquel cas on devrait plutôt parler d'efficacité.  
    
L'expression a déjà plus de sens dans le cas de l'[[Information|information]], mais là encore c'est abusif, car on peut seulement rendre le support de l'information moins "lourd", mais pas transformer celle-ci en "[[Idéalisme|idée pure]]". L'information a toujours un support matériel, en comprenant la matière au sens large, avec ses aspects corpusculaires (noyaux, électrons...) et ondulatoires (rayonnement électromagnétique...). Que ce soit une lettre déplacée ou un courriel transitant par les impulsions électriques ou le rayonnement du Wifi, c'est toujours dans le même monde [[Immanent|immanent]] que les échanges se déroulent.  
 
L'expression a déjà plus de sens dans le cas de l'[[Information|information]], mais là encore c'est abusif, car on peut seulement rendre le support de l'information moins "lourd", mais pas transformer celle-ci en "[[Idéalisme|idée pure]]". L'information a toujours un support matériel, en comprenant la matière au sens large, avec ses aspects corpusculaires (noyaux, électrons...) et ondulatoires (rayonnement électromagnétique...). Que ce soit une lettre déplacée ou un courriel transitant par les impulsions électriques ou le rayonnement du Wifi, c'est toujours dans le même monde [[Immanent|immanent]] que les échanges se déroulent.  
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Le terme de dématérialisation est souvent employé pour décrire des modes d'échange supposés demander moins d'industrie lourde, moins de déplacement de matière, et donc moins d'énergie. Étant donné les fortes difficultés actuelles à produire de l'[[Énergie|énergie]] sans alimenter l'[[Effet de serre|effet de serre]] ou menacer l'humanité d'une catastrophe [[Nucléaire|nucléaire]], étant donné que bon nombre de procédés industriels actuels sont générateurs de [[Pollution|pollution]], il y a donc un réel enjeu écologique.<br>
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Le terme de dématérialisation est souvent employé pour décrire des modes d'échange supposés demander moins d'industrie lourde, moins de déplacement de matière, et donc moins d'énergie. Étant donné les fortes difficultés actuelles à produire de l'[[Énergie|énergie]] sans alimenter l'[[Effet de serre|effet de serre]] ou menacer l'humanité d'une catastrophe [[Nucléaire|nucléaire]], étant donné que bon nombre de procédés industriels actuels sont générateurs de [[Pollution|pollution]], il y a donc un réel enjeu écologique.  
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== Le mythe de la Nouvelle Économie<br> ==
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== Le mythe de la Nouvelle Économie  ==
    
Avec le développement de l'informatique (et autres NTIC<ref>Nouvelles Technologies de l'Information et de la Communication : l'information, la micro-électronique, les logiciels, le commerce en ligne...</ref>), on a depuis la fin des années 1990 beaucoup parlé de [[Nouvelle Économie|Nouvelle Économie]]. La [[Plus-value|plus-value]] serait réalisée non plus principalement dans l'[[Industrie|industrie]] par les [[Marchandises|marchandises]], mais dans le [[Secteur tertiaire|secteur tertiaire]] par les [[Services|services]].<br>  
 
Avec le développement de l'informatique (et autres NTIC<ref>Nouvelles Technologies de l'Information et de la Communication : l'information, la micro-électronique, les logiciels, le commerce en ligne...</ref>), on a depuis la fin des années 1990 beaucoup parlé de [[Nouvelle Économie|Nouvelle Économie]]. La [[Plus-value|plus-value]] serait réalisée non plus principalement dans l'[[Industrie|industrie]] par les [[Marchandises|marchandises]], mais dans le [[Secteur tertiaire|secteur tertiaire]] par les [[Services|services]].<br>  
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=== Poids et consommation du tertiaire<br> ===
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=== Poids et consommation du tertiaire  ===
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{{Voir|Tertiarisation}}<br>
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{{Voir|Tertiarisation}}  
    
C'est un fait que dans un pays comme la France, le secteur tertiaire est devenu le principal employeur avec plus de 70% des [[Travailleurs|travailleurs]], loin devant l'[[Agriculture|agriculture]] et l'[[Industrie|industrie]].&nbsp;Mais l'image d'Épinal du travail de bureau n'impactant pas l'[[Environnement|environnement]] ne correspond pas à la réalité. Certes les NTIC en elles-mêmes ne représenteraientque 2% des émissions européennes de gaz à [[Effet de serre|effet de serre]]<ref>Etude BioIS pour la Commission Européenne, [ftp://ftp.cordis.europa.eu/pub/fp7/ict/docs/sustainable-growth/ict4ee-final-report_en.pdf Impacts of Information and Communication Technologies on Energy Efficiency], 2008</ref>. Mais le secteur tertiaire inclut entre autres les transports et les centres commerciaux, qui sont hautement énergivores. Or les [[Transports|transports]] et le [[Bâtiment|bâtiment]] (chauffage, climatisation, ventilation, éclairage...) représentent en France autour de 70% de la consommation énergétique.<br>  
 
C'est un fait que dans un pays comme la France, le secteur tertiaire est devenu le principal employeur avec plus de 70% des [[Travailleurs|travailleurs]], loin devant l'[[Agriculture|agriculture]] et l'[[Industrie|industrie]].&nbsp;Mais l'image d'Épinal du travail de bureau n'impactant pas l'[[Environnement|environnement]] ne correspond pas à la réalité. Certes les NTIC en elles-mêmes ne représenteraientque 2% des émissions européennes de gaz à [[Effet de serre|effet de serre]]<ref>Etude BioIS pour la Commission Européenne, [ftp://ftp.cordis.europa.eu/pub/fp7/ict/docs/sustainable-growth/ict4ee-final-report_en.pdf Impacts of Information and Communication Technologies on Energy Efficiency], 2008</ref>. Mais le secteur tertiaire inclut entre autres les transports et les centres commerciaux, qui sont hautement énergivores. Or les [[Transports|transports]] et le [[Bâtiment|bâtiment]] (chauffage, climatisation, ventilation, éclairage...) représentent en France autour de 70% de la consommation énergétique.<br>  
 
<blockquote>«&nbsp;il n’est pas sûr que le tertiaire d’aujourd’hui soit moins consommateur que l’industrie d’hier. L’INSEE met en effet dans les services nombre d’activités parfaitement énergivores ou dévoreuses d’espace, à commencer par les transports (routier, maritime ou aérien), les zones commerciales en périphérie de ville (et les accès routiers associés) [...]&nbsp;»<ref name="Jancovici">Jean-Marc Jancovici, [http://www.assemblee-nationale.fr/13/cr-grenelle/jancovici-complts.pdf La dématérialisation de l’économie : mythe ou réalité ?], 2007</ref> </blockquote>  
 
<blockquote>«&nbsp;il n’est pas sûr que le tertiaire d’aujourd’hui soit moins consommateur que l’industrie d’hier. L’INSEE met en effet dans les services nombre d’activités parfaitement énergivores ou dévoreuses d’espace, à commencer par les transports (routier, maritime ou aérien), les zones commerciales en périphérie de ville (et les accès routiers associés) [...]&nbsp;»<ref name="Jancovici">Jean-Marc Jancovici, [http://www.assemblee-nationale.fr/13/cr-grenelle/jancovici-complts.pdf La dématérialisation de l’économie : mythe ou réalité ?], 2007</ref> </blockquote>  
De plus, dans bon nombre de cas, la distinction industrie / tertiaire paraît totalement arbitraire&nbsp;: un emploi de manutentionnaire sera "tertiaire" dans l'entrepôt d'un hypermarché, mais "secondaire" dans l'entrepôt d'une scierie, un technicien réparateur sera dans l'industrie s'il travaille à Renault, et dans les services s'il travaille à Véolia Eau...<br>
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De plus, dans bon nombre de cas, la distinction industrie / tertiaire paraît totalement arbitraire&nbsp;: un emploi de manutentionnaire sera "tertiaire" dans l'entrepôt d'un hypermarché, mais "secondaire" dans l'entrepôt d'une scierie, un technicien réparateur sera dans l'industrie s'il travaille à Renault, et dans les services s'il travaille à Véolia Eau...  
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=== Tertiarisation et industrialisation<br> ===
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=== Tertiarisation et industrialisation  ===
    
Il est important de dissiper les mythes sur la [[Désindustrialisation|désindustrialisation]]. La progression du secteur tertiaire ne s'est pas faire "au détriment" de l'industrie, mais elle en est le prolongement. Il suffit d'ailleurs de remarquer qu'elle ne s'est produite que là où existe déjà une industrie performante, et en premier lieu dans les [[Pays impérialistes|pays impérialistes]]. Sans la profusion de biens permise par l'industrie, il ne pourrait y avoir autant de services dédiés à la [[Formation|formation]] (enseignement, consulting...), à la conception (architecture, ingénierie...), au négoce (grandes surfaces, vente en ligne...), ou encore au nettoyage des locaux de ces entreprises.&nbsp;Cela se vérifie lorsqu'une entreprise comme Téléperformance s'occupe du service-après-vente de Toshiba, lorsqu'une SSII<ref>Société de Services en Ingénierie Informatisée</ref> comme Altran travaille pour EADS, ou encore lorsque Microsoft réalise l'essentiel de son chiffre d'affaire avec des entreprises, qui elles mêmes ont besoin d'une industrie. Il faut d'ailleurs remarquer qu'il s'agit bien souvent d'[[Externalisation|externalisation]]&nbsp;: là où avant les [[Techniciens|techniciens]], agents d'entretien ou ingénieurs étaient intégrés aux usines, la course à la rentabilité a poussé à la [[Sous-traitance|sous-traitance]].<br>  
 
Il est important de dissiper les mythes sur la [[Désindustrialisation|désindustrialisation]]. La progression du secteur tertiaire ne s'est pas faire "au détriment" de l'industrie, mais elle en est le prolongement. Il suffit d'ailleurs de remarquer qu'elle ne s'est produite que là où existe déjà une industrie performante, et en premier lieu dans les [[Pays impérialistes|pays impérialistes]]. Sans la profusion de biens permise par l'industrie, il ne pourrait y avoir autant de services dédiés à la [[Formation|formation]] (enseignement, consulting...), à la conception (architecture, ingénierie...), au négoce (grandes surfaces, vente en ligne...), ou encore au nettoyage des locaux de ces entreprises.&nbsp;Cela se vérifie lorsqu'une entreprise comme Téléperformance s'occupe du service-après-vente de Toshiba, lorsqu'une SSII<ref>Société de Services en Ingénierie Informatisée</ref> comme Altran travaille pour EADS, ou encore lorsque Microsoft réalise l'essentiel de son chiffre d'affaire avec des entreprises, qui elles mêmes ont besoin d'une industrie. Il faut d'ailleurs remarquer qu'il s'agit bien souvent d'[[Externalisation|externalisation]]&nbsp;: là où avant les [[Techniciens|techniciens]], agents d'entretien ou ingénieurs étaient intégrés aux usines, la course à la rentabilité a poussé à la [[Sous-traitance|sous-traitance]].<br>  
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[[Image:PartsEmploiSecteursFrance.png|center|678x406px|PartsEmploiSecteursFrance.png]]<br>  
 
[[Image:PartsEmploiSecteursFrance.png|center|678x406px|PartsEmploiSecteursFrance.png]]<br>  
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=== Intensité énergétique et désordre global<br>  ===
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=== Intensité énergétique / matérielle<br>  ===
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Certains discours d'économistes bourgeois un peu plus sérieux mettent l'accent sur la baisse de nombreux ratios comme l'[[Intensité énergétique|intensité énergétique]] ou l'[[Intensité carbone de l'énergie|intensité carbone de l'énergie]]. Ces ratio, qui sont effectivement en légère baisse, reflètent les laborieux efforts faits suite aux [[Investissements|investissements]] dans l'efficacité énergétique et les quelques législations étatiques allant dans ce sens. Il est d'aileurs notable que ces indicateurs sont très liés au niveau d'investissements productifs : en Chine, l'intensité énergétique a été divisée par 4 entre 1971 et 2006<ref>Source : Alternatives économiques</ref>, tandis qu'elle augmentait de 25% en Afrique. Mais le fait est que cette efficacité ne suffit à dessiner une issue dans le cadre du capitalisme.<br>
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Certains discours d'économistes bourgeois un peu plus sérieux mettent l'accent sur l'amélioration technique, affirmant qu'elle permettra d'alléger le coût écologique de la croissance. On peut notamment étudier certains indicateurs :
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*l'[[intensité matérielle|intensité matérielle du PIB]] : masse de matières premières consommées par une production donnée (elle baisse par exemple si le recyclage augmente)
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*l'[[Intensité énergétique|intensité énergétique du PIB]] : quantité d'énergie consommée par une production donnée (elle baisse par exemple si l'efficacité énergétique augmente)
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*l'[[Intensité carbone de l'énergie|intensité carbone de l'énergie]] : quantité de CO<sub>2</sub> émise par une production d'énergie donnée (elle baisse par exemple si le recours aux énergies fossiles diminue)
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Ces ratios sont effectivement en légère baisse au niveau mondial, suite aux [[Investissements|investissements]] dans l'efficacité énergétique et les quelques législations étatiques allant dans ce sens. Il est d'aileurs notable que ces indicateurs sont très liés au niveau d'investissements productifs&nbsp;: en Chine, l'intensité énergétique a été divisée par 4 entre 1971 et 2006<ref>Source : Alternatives économiques</ref>, tandis qu'elle augmentait de 25% en Afrique. Mais le fait est que cette efficacité ne suffit à dessiner une issue dans le cadre du capitalisme.
    
La question n'est d'ailleurs pas nouvelle, puisqu'elle rejoint directement celle du "[[Découplage énergétique|découplage]]" entre la croissance économique et la consommation des ressources naturelles, notamment énergétiques. Déjà en 1972, le fameux [[Rapport du Club de Rome|rapport du Club de Rome]] s'alarmait de la consommation toujours plus grande du "capital naturel" (au lieu d'un cantonnement aux "intérêts", renouvelables) et prévoyait une catastrophe à long terme. Avec le temps, cette approche s'avère de plus en plus crédible. C'est pourquoi la [[Bourgeoisie|bourgeoisie]] "éclairée" tente de concilier "la [[Croissance|croissance]]" (et, implicitement, le cadre de la production capitaliste) et les ressources, en prônant un découplage énergétique&nbsp;: parvenir à faire reposer les gains de points de PIB sur autre autre chose que la consommation d'énergie.  
 
La question n'est d'ailleurs pas nouvelle, puisqu'elle rejoint directement celle du "[[Découplage énergétique|découplage]]" entre la croissance économique et la consommation des ressources naturelles, notamment énergétiques. Déjà en 1972, le fameux [[Rapport du Club de Rome|rapport du Club de Rome]] s'alarmait de la consommation toujours plus grande du "capital naturel" (au lieu d'un cantonnement aux "intérêts", renouvelables) et prévoyait une catastrophe à long terme. Avec le temps, cette approche s'avère de plus en plus crédible. C'est pourquoi la [[Bourgeoisie|bourgeoisie]] "éclairée" tente de concilier "la [[Croissance|croissance]]" (et, implicitement, le cadre de la production capitaliste) et les ressources, en prônant un découplage énergétique&nbsp;: parvenir à faire reposer les gains de points de PIB sur autre autre chose que la consommation d'énergie.  
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Il est difficile de savoir où nous en sommes vraiment aujourd'hui, mais il paraît probable que la plupart des effets positifs de "dématérialisation" sont largement compensés par l'énorme gaspillage de matière (et de travail humain&nbsp;!) des [[Rapports sociaux de production|rapports sociaux]] capitalistes. Des indicateurs existent pour tenter de penser "globalement" ces bilans entropiques/écologiques, comme l'[[Énergie grise|énergie grise]] ou le [[Bilan carbone|bilan carbone]], mais ils requièrent un tel travail de systématisation pour signifier quoi que ce soit de valable, qu'ils ne peuvent servir que de paravent idéologique à la destruction engendrée par le système.  
 
Il est difficile de savoir où nous en sommes vraiment aujourd'hui, mais il paraît probable que la plupart des effets positifs de "dématérialisation" sont largement compensés par l'énorme gaspillage de matière (et de travail humain&nbsp;!) des [[Rapports sociaux de production|rapports sociaux]] capitalistes. Des indicateurs existent pour tenter de penser "globalement" ces bilans entropiques/écologiques, comme l'[[Énergie grise|énergie grise]] ou le [[Bilan carbone|bilan carbone]], mais ils requièrent un tel travail de systématisation pour signifier quoi que ce soit de valable, qu'ils ne peuvent servir que de paravent idéologique à la destruction engendrée par le système.  
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Une étude de l'Ademe<ref name="ademe">Ademe, [http://www2.ademe.fr/servlet/getDoc?cid=96&amp;amp;amp;m=3&amp;amp;amp;id=78008&amp;amp;amp;ref=24691&amp;amp;amp;p1=B Analyses de Cycles de Vies des Technologies - Courriers électroniques, requête Web, clé USB : quels impacts environnementaux ?], 2011</ref> montre que le coût énergétique des courriels et autres utilisations courantes d'Internet est beaucoup plus élevé que d'intuition. Mais elle montre aussi une chose simple&nbsp;: envoyer un mail à 10 personnes au lieu d'une seule multiplierait par 4 l'impact environnemental, et non par 10. C'est une illustration de "l'effet de seuil". <br>  
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Une étude de l'Ademe<ref name="ademe">Ademe, [http://www2.ademe.fr/servlet/getDoc?cid=96&amp;amp;amp;amp;amp;m=3&amp;amp;amp;amp;amp;id=78008&amp;amp;amp;amp;amp;ref=24691&amp;amp;amp;amp;amp;p1=B Analyses de Cycles de Vies des Technologies - Courriers électroniques, requête Web, clé USB : quels impacts environnementaux ?], 2011</ref> montre que le coût énergétique des courriels et autres utilisations courantes d'Internet est beaucoup plus élevé que d'intuition. Mais elle montre aussi une chose simple&nbsp;: envoyer un mail à 10 personnes au lieu d'une seule multiplierait par 4 l'impact environnemental, et non par 10. C'est une illustration de "l'effet de seuil". <br>  
    
=== Perspective socialiste<br>  ===
 
=== Perspective socialiste<br>  ===

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