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Le matérialisme n’a ni lieu, ni ''a priori'' d’histoire. Il y a d’ailleurs rejet et occultation des philosophies matérialistes<ref>Pierre F. Daled, ''Le matérialisme occulté et la genèse du «&amp;amp;amp;amp;amp;amp;nbsp;sensualisme&amp;amp;amp;amp;amp;amp;nbsp;». Écrire l’histoire de la philosophie en France'', Paris, J. Vrin, coll.Pour demain, 2005, 319p</ref>; dans l’histoire des philosophies&nbsp; qui est ainsi dominée essentiellement et absolument par les philosophies transcendantes donnant une hégémonie aux religions et à l’idéalisme dans l’histoire et la pensée de l’humanité globale. Ainsi, cette universalité, étendue dans le temps et dans l’espace, fait que le matérialisme n’est pas une philosophie ou un courant de pensée en tant que tel mais autre chose situé en dehors de l’histoire et de la ligne de dichotomie entre transcendance et empiriocriticisme, ou entre métaphysique et expérience physique. Les contradictions de la société pesant sur cette ligne dichotomique au cours du temps sont à l’origine du matérialisme. Les philosophies matérialistes en tirent une vision qualitative du monde réel (nature et société) basé sur lui-même et non des finalités ou des résultats prônant la complexité ou l’impossibilité de découvrir le monde global par lui-même bien que le monde et son étude soient complexes. <br>
 
Le matérialisme n’a ni lieu, ni ''a priori'' d’histoire. Il y a d’ailleurs rejet et occultation des philosophies matérialistes<ref>Pierre F. Daled, ''Le matérialisme occulté et la genèse du «&amp;amp;amp;amp;amp;amp;nbsp;sensualisme&amp;amp;amp;amp;amp;amp;nbsp;». Écrire l’histoire de la philosophie en France'', Paris, J. Vrin, coll.Pour demain, 2005, 319p</ref>; dans l’histoire des philosophies&nbsp; qui est ainsi dominée essentiellement et absolument par les philosophies transcendantes donnant une hégémonie aux religions et à l’idéalisme dans l’histoire et la pensée de l’humanité globale. Ainsi, cette universalité, étendue dans le temps et dans l’espace, fait que le matérialisme n’est pas une philosophie ou un courant de pensée en tant que tel mais autre chose situé en dehors de l’histoire et de la ligne de dichotomie entre transcendance et empiriocriticisme, ou entre métaphysique et expérience physique. Les contradictions de la société pesant sur cette ligne dichotomique au cours du temps sont à l’origine du matérialisme. Les philosophies matérialistes en tirent une vision qualitative du monde réel (nature et société) basé sur lui-même et non des finalités ou des résultats prônant la complexité ou l’impossibilité de découvrir le monde global par lui-même bien que le monde et son étude soient complexes. <br>
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== Antiquité ==
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== Antiquité ==
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=== Dans l’Inde ancienne<br> ===
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=== Dans l’Inde ancienne<br> ===
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*[[Chārvāka]]<ref>Ballanfat, 1997&amp;amp;amp;lt;ref&amp;amp;amp;gt;Dubessy, Lecointre, Silberstein, 2004, p.725</ref>
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*[[Chārvāka]]<ref>Ballanfat, 1997&amp;amp;amp;amp;lt;ref&amp;amp;amp;amp;gt;Dubessy, Lecointre, Silberstein, 2004, p.725</ref>  
*[[Kaṇāda]]<ref>Dubessy, Lecointre, Silberstein, 2004, p.724</ref>
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*[[Kaṇāda]]<ref>Dubessy, Lecointre, Silberstein, 2004, p.724</ref>  
*[[Kapila]]<ref>Dubessy, Lecointre, Silberstein, 2004, p.724</ref>
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*[[Kapila]]<ref>Dubessy, Lecointre, Silberstein, 2004, p.724</ref>  
 
*[[Mahāvīra]]<ref>Heinrich Zimmer, Les philosophies de l’Inde, Payot, 1996</ref>  
 
*[[Mahāvīra]]<ref>Heinrich Zimmer, Les philosophies de l’Inde, Payot, 1996</ref>  
 
*Autres&nbsp;: [[Kātyāyana|Pakhuda Kātyāyana]] cofondateur de la secte athée [[Ajivika|Ājīvika]]&nbsp;; les philosophes [[Jaïnisme|jaïns]]<ref>Heinrich Zimmer, ''Les philosophies de l’Inde'', Payot, 1996</ref> avec leur théorie des molécules et des atomes, de la substance du vivant et du non-vivant&nbsp;; la [[Philosophie bouddhiste]] dans sa notion de l’atome<ref>Dubessy, Lecointre, Silberstein, 2004, p.724</ref> et sa philosophie matérialiste de la condition humaine<ref>Ballanfat, 1997, p11</ref>
 
*Autres&nbsp;: [[Kātyāyana|Pakhuda Kātyāyana]] cofondateur de la secte athée [[Ajivika|Ājīvika]]&nbsp;; les philosophes [[Jaïnisme|jaïns]]<ref>Heinrich Zimmer, ''Les philosophies de l’Inde'', Payot, 1996</ref> avec leur théorie des molécules et des atomes, de la substance du vivant et du non-vivant&nbsp;; la [[Philosophie bouddhiste]] dans sa notion de l’atome<ref>Dubessy, Lecointre, Silberstein, 2004, p.724</ref> et sa philosophie matérialiste de la condition humaine<ref>Ballanfat, 1997, p11</ref>
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=== Antiquité grecque ===
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=== Antiquité grecque ===
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*Prédémocrites<ref>Charbonnat, 200, p. 49-70</ref>&nbsp;: [[Thalès]], [[Héraclite]], [[Pythagore]]
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*Prédémocrites<ref>Charbonnat, 200, p. 49-70</ref>&nbsp;: [[Thalès]], [[Héraclite]], [[Pythagore]]  
*[[Leucippe]]
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*[[Leucippe]]  
*[[Démocrite]]<ref>Charbonnat, 2007, p71-95</ref>
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*[[Démocrite]]<ref>Charbonnat, 2007, p71-95</ref>
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*[[Épicure]]<ref>Charbonnat, 2007p95-141</ref>
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[[Épicure]]<ref>Charbonnat, 2007p95-141</ref>
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=== Antiquité latine <br> ===
 
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=== Antiquité latine <br> ===
      
*[[Lucrèce]]
 
*[[Lucrèce]]
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