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La pollution des avions est elle aussi un facteur majeur&nbsp;: ils sont moins nombreux, mais brûlent beaucoup plus de carburant (kérosène), et le libèrent beaucoup de CO<sub>2</sub> dans la haute atmosphère où il contribue directement à l'[[Effet de serre|effet de serre]]. Un avion qui décolle produit en moyenne 14 kg d'oxyde d'azote, l'équivalent de 2 000 voitures diesel parcourant 25 km.<br>  
 
La pollution des avions est elle aussi un facteur majeur&nbsp;: ils sont moins nombreux, mais brûlent beaucoup plus de carburant (kérosène), et le libèrent beaucoup de CO<sub>2</sub> dans la haute atmosphère où il contribue directement à l'[[Effet de serre|effet de serre]]. Un avion qui décolle produit en moyenne 14 kg d'oxyde d'azote, l'équivalent de 2 000 voitures diesel parcourant 25 km.<br>  
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Lors de pics de pollution, les oxydes d'azote causent troubles respiratoires, inflammation et obstruction des voies aériennes et augmentation de la sensibilité aux attaques microbiennes. Par ailleurs les particules fines s'avèrent particulièrement dangereuses&nbsp;: le fait d'habiter à proximité du trafic routier serait à l'origine de 15% des asthmes chez l'enfant et de l'augmentation de maladies respiratoires et cardiovasculaires chez les plus de 65 ans.<ref>Selon l'étude Aphekom de l'Institut de Veille Sanitaire, 2001</ref>  
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Lors de pics de pollution, les oxydes d'azote causent troubles respiratoires, inflammation et obstruction des voies aériennes et augmentation de la sensibilité aux attaques microbiennes. Par ailleurs les particules fines s'avèrent particulièrement dangereuses&nbsp;: le fait d'habiter à proximité du trafic routier serait à l'origine de 15% des asthmes chez l'enfant et de l'augmentation de maladies respiratoires et cardiovasculaires chez les plus de 65 ans.<ref>Selon l'étude Aphekom de l'Institut de Veille Sanitaire, 2011</ref>  
    
=== Combustion de biomasse  ===
 
=== Combustion de biomasse  ===
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== Exemples  ==
 
== Exemples  ==
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Une filiale de la General Motors fit breveter en 1920 un additif à base de plomb, le PTE, qui améliorait l’efficacité des moteurs à explosion. Une substance non toxique comme l’éthanol - l’alcool ordinaire - convenait parfaitement mais General Motors ne pouvait en obtenir l’exclusivité, ce qui était son objectif unique. Très vite le PTE se révéla un dangereux poison dans les usines comme dans l’environnement. Mais la GM obtint la complicité des organismes sanitaires américains pour minimiser le danger. La GM vendit son additif plombé à toutes les compagnies pétrolières, fit des campagnes publicitaires mondiales pour généraliser son utilisation et empoisonna toute la planète pendant des décennies jusque dans les années 1970. Les preuves de la nocivité du plomb ne pouvaient plus être niées&nbsp;: les taux de plomb dans les os humains contemporains étaient des dizaines de fois supérieurs à ceux d’il y a 5 000 ans. General Motors inventa alors le pot catalytique qui ne supporte pas le plomb. Elle se présenta désormais comme la championne de la lutte contre la pollution atmosphérique… tout en continuant à vendre des additifs plombés dans les pays sous-développés.
    
Les usines sidérurgiques et pétrochimiques de la région de l’Étang de Berre rejettent en permanence des gaz polluants&nbsp;: plus de 70 000 tonnes d’oxyde de soufre ont été rejetées dans le département des Bouches-du-Rhône en 2005. Et tous ceux qui vivent à proximité de ces usines découvrent tous les matins, autour d’eux, les traces des rejets industriels de la nuit. Cette pollution provoque des affections respiratoires ou des cancers chez les riverains et des maladies graves - reconnues comme maladies professionnelles ou pas - chez les travailleurs des usines.<ref>[http://www.lutte-ouvriere.org/documents/archives/cercle-leon-trotsky-62/article/ecologie-nature-ravagee-planete-6363 Écologie: nature ravagée, planète menacée par le capitalisme !], Cercle Léon Trotsky</ref>  
 
Les usines sidérurgiques et pétrochimiques de la région de l’Étang de Berre rejettent en permanence des gaz polluants&nbsp;: plus de 70 000 tonnes d’oxyde de soufre ont été rejetées dans le département des Bouches-du-Rhône en 2005. Et tous ceux qui vivent à proximité de ces usines découvrent tous les matins, autour d’eux, les traces des rejets industriels de la nuit. Cette pollution provoque des affections respiratoires ou des cancers chez les riverains et des maladies graves - reconnues comme maladies professionnelles ou pas - chez les travailleurs des usines.<ref>[http://www.lutte-ouvriere.org/documents/archives/cercle-leon-trotsky-62/article/ecologie-nature-ravagee-planete-6363 Écologie: nature ravagée, planète menacée par le capitalisme !], Cercle Léon Trotsky</ref>  
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Les dépôts de déchets industriels toxiques n’existent pas que dans les pays du Tiers Monde. Il y a dans tous les pays industrialisés des sites d’enfouissements discrets ou clandestins. Il faut la détermination de riverains, d’associations écologistes ou de quelques élus locaux pour les rendre publics, comme en Alsace, près de Hagenthal, où Greenpeace a révélé en février 2005 que les usines de la chimie de Bâle entreposaient à ciel ouvert des déchets toxiques pour les hommes comme pour la nappe phréatique.
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Il y a dans tous les pays industrialisés des sites d’enfouissements discrets ou clandestins. Il faut la détermination de riverains, d’associations écologistes ou de quelques élus locaux pour les rendre publics, comme en Alsace, près de Hagenthal, où Greenpeace a révélé en février 2005 que les usines de la chimie de Bâle entreposaient à ciel ouvert des déchets toxiques pour les hommes comme pour la nappe phréatique.  
    
Au Sud de l'Asie, il se forme désormais chaque hiver, de décembre à avril, un immense nuage brun de pollution. La pollution s'accumule parce qu'à cette époque, il ne peut quasiment pas pendant assez longtemps. C’est en 1999 que des scientifiques ont tiré la sonnette d’alarme&nbsp;: après l’avoir étudié, ils pouvaient mettre en évidence «&nbsp;la plus grosse pollution de l'air au monde&nbsp;: un nuage qui s’étend sur une surface équivalente à celle des États-Unis, avec une épaisseur variant entre 2 et 3 kilomètres&nbsp;»<ref>[http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/58113.htm L'origine du "nuage brun" d'Asie éclaircie] Bulletin électronique du Ministère des Affaires étrangères et européennes.</ref>  
 
Au Sud de l'Asie, il se forme désormais chaque hiver, de décembre à avril, un immense nuage brun de pollution. La pollution s'accumule parce qu'à cette époque, il ne peut quasiment pas pendant assez longtemps. C’est en 1999 que des scientifiques ont tiré la sonnette d’alarme&nbsp;: après l’avoir étudié, ils pouvaient mettre en évidence «&nbsp;la plus grosse pollution de l'air au monde&nbsp;: un nuage qui s’étend sur une surface équivalente à celle des États-Unis, avec une épaisseur variant entre 2 et 3 kilomètres&nbsp;»<ref>[http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/58113.htm L'origine du "nuage brun" d'Asie éclaircie] Bulletin électronique du Ministère des Affaires étrangères et européennes.</ref>  

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