Modifications

Aller à la navigation Aller à la recherche
4 921 octets ajoutés ,  12 juillet 2012 à 17:20
m
aucun résumé des modifications
Ligne 9 : Ligne 9 :  
Le 30&nbsp;décembre&nbsp;1920, une majorité des militants de la SFIO réunis en [[Congrès de Tours|congrès à Tours]] décident de s'affilier à la nouvelle internationale, ce qui conduit à la scission SFIO / SFIC (Section française de l'internationale communiste). La SFIC s'organise selon les principes du [[Centralisme démocratique|centralisme démocratique]], et en particulier les élus doivent cesser d'être des carriéristes et sont dirigés par le parti. La SFIO garde la majorité des élus, et pendant longtemps le crédit électoral. De son côté, la SFIC a pour elle le celèbre journal [[L'humanité|''L'humanité'']] fondé par [[Jaurès|Jaurès]], et a les militants les plus actifs ainsi qu'une meilleure implantation ouvrière.<br>  
 
Le 30&nbsp;décembre&nbsp;1920, une majorité des militants de la SFIO réunis en [[Congrès de Tours|congrès à Tours]] décident de s'affilier à la nouvelle internationale, ce qui conduit à la scission SFIO / SFIC (Section française de l'internationale communiste). La SFIC s'organise selon les principes du [[Centralisme démocratique|centralisme démocratique]], et en particulier les élus doivent cesser d'être des carriéristes et sont dirigés par le parti. La SFIO garde la majorité des élus, et pendant longtemps le crédit électoral. De son côté, la SFIC a pour elle le celèbre journal [[L'humanité|''L'humanité'']] fondé par [[Jaurès|Jaurès]], et a les militants les plus actifs ainsi qu'une meilleure implantation ouvrière.<br>  
   −
Un clivage similaire grossit dans la [[CGT|CGT]], avec une forte minorité partisane de l'adhésion à l'[[Internationale Syndicale Rouge|Internationale Syndicale Rouge]] et proche de la SFIC. La direction [[réformiste|réformiste]] pousse les minoritaires à scissionner pour former la [[CGTU|CGTU]] en 1921.
+
Un clivage similaire grossit dans la [[CGT|CGT]], avec une forte minorité partisane de l'adhésion à l'[[Internationale Syndicale Rouge|Internationale Syndicale Rouge]] et proche de la SFIC. La direction [[Réformiste|réformiste]] pousse les minoritaires à scissionner pour former la [[CGTU|CGTU]] en 1921.  
    
Dans ces premières années, le jeune parti est très activiste, et durement réprimé. Le combat [[Anti-militarisme|anti-militariste]] et [[Anti-impérialisme|anti-impérialiste]] est très présent (manifestations contre la guerre du Rif en 1925...), et le parti s'engage aussi dans le combat [[Féministe|féministe]]. Il n'est pas rare que les communistes fassent des séjours en prison, aussi bien les militants que les dirigeants. Le parti est minoritaire dans la société, mais dynamique. En 1924, aux élections législatives, le Parti obtient 9,82&nbsp;% des suffrages et 26 députés.  
 
Dans ces premières années, le jeune parti est très activiste, et durement réprimé. Le combat [[Anti-militarisme|anti-militariste]] et [[Anti-impérialisme|anti-impérialiste]] est très présent (manifestations contre la guerre du Rif en 1925...), et le parti s'engage aussi dans le combat [[Féministe|féministe]]. Il n'est pas rare que les communistes fassent des séjours en prison, aussi bien les militants que les dirigeants. Le parti est minoritaire dans la société, mais dynamique. En 1924, aux élections législatives, le Parti obtient 9,82&nbsp;% des suffrages et 26 députés.  
Ligne 23 : Ligne 23 :  
|}
 
|}
   −
=== Stalinisation et sectarisme<br> ===
+
=== Stalinisation et sectarisme<br> ===
    
Mais malheureusement, très vite le parti est marqué par la stalinisation. De nombreux membres fondateurs sont exclus (comme [[Boris Souvarine|Boris Souvarine]], [[Alfred Rosmer|Alfred Rosmer]], [[Pierre Monatte|Pierre Monatte]], [[Albert Treint|Albert Treint]]…). Un nouveau personnel dirigeant, plutôt jeune, prend rapidement leur place, formé pour l'essentiel dans les écoles de l'[[Internationale communiste|Internationale communiste]].  
 
Mais malheureusement, très vite le parti est marqué par la stalinisation. De nombreux membres fondateurs sont exclus (comme [[Boris Souvarine|Boris Souvarine]], [[Alfred Rosmer|Alfred Rosmer]], [[Pierre Monatte|Pierre Monatte]], [[Albert Treint|Albert Treint]]…). Un nouveau personnel dirigeant, plutôt jeune, prend rapidement leur place, formé pour l'essentiel dans les écoles de l'[[Internationale communiste|Internationale communiste]].  
Ligne 33 : Ligne 33 :  
Des organisations communistes dissidentes, d'[[Extrême-gauche|extrême gauche]], se créent pour défendre un communisme opposé au [[Stalinisme|stalinisme]]&nbsp;: le [[Cercle communiste démocratique|Cercle communiste démocratique]], la [[Ligue communiste|Ligue communiste]], l'[[Union communiste|Union communiste]], entre autres. La revue [[La Révolution prolétarienne|''La Révolution prolétarienne'']] regroupe les principaux fondateurs du PC, exclus ou démissionnaires.  
 
Des organisations communistes dissidentes, d'[[Extrême-gauche|extrême gauche]], se créent pour défendre un communisme opposé au [[Stalinisme|stalinisme]]&nbsp;: le [[Cercle communiste démocratique|Cercle communiste démocratique]], la [[Ligue communiste|Ligue communiste]], l'[[Union communiste|Union communiste]], entre autres. La revue [[La Révolution prolétarienne|''La Révolution prolétarienne'']] regroupe les principaux fondateurs du PC, exclus ou démissionnaires.  
   −
=== Années 30 et Front populaire  ===
+
=== Front populaire  ===
   −
En 1934, Thorez évince [[Jacques Doriot|Jacques Doriot]] - qui crée le [[Parti_populaire_français|Parti populaire français]] - et il dirige alors librement le parti, avec [[Jacques_Duclos|Jacques Duclos]], [[Benoît_Frachon|Benoît Frachon]] et le délégué du Komintern, [[Eugen_Fried|Eugen Fried]]. L'équipe Thorez-Duclos-Frachon connaîtra une longévité exceptionnelle et dirigera pratiquement le parti français pendant une trentaine d'années. Les ordres sont directement reçus de l'IC stalinienne, et toute contestation entraîne l’exclusion (c’est le cas d’[[André_Ferrat|André Ferrat]], ancien rédacteur en chef de ''L'Humanité'' qui rejoindra la SFIO).
+
[[Image:Manif-gauches-juillet-35.jpg|right|282x192px]]En 1934, Thorez évince [[Jacques Doriot|Jacques Doriot]] - qui crée le [[Parti populaire français|Parti populaire français]] - et il dirige alors librement le parti, avec [[Jacques Duclos|Jacques Duclos]], [[Benoît Frachon|Benoît Frachon]] et le délégué du Komintern, [[Eugen Fried|Eugen Fried]]. L'équipe Thorez-Duclos-Frachon connaîtra une longévité exceptionnelle et dirigera pratiquement le parti français pendant une trentaine d'années. Les ordres sont directement reçus de l'IC stalinienne, et toute contestation entraîne l’exclusion (c’est le cas d’[[André Ferrat|André Ferrat]], ancien rédacteur en chef de ''L'Humanité'' qui rejoindra la SFIO). Le grand prestige de l'[[URSS|URSS]] était utilisé pour souder les militants.<br>
   −
mais cette subordination pose peu de problèmes à l'intérieur du parti français, tant est grand le prestige de l'URSS, et du fait que le libre débat y est empêché. Toute
+
Après l'arrivée d'Hitler au pouvoir en Allemagne, et les manifestations d'extrême droite de 1934 en France, la clique stalinienne se sent militairement menacée. Elle va alors opérer un revirement stratégique total, passant du sectarisme à l'opportunisme, afin de se concilier la bourgeoisie démocrate. En France, le PC va prôner l'unité contre le [[Fascisme|fascisme]], ce qui répond dans un premier temps à une forte aspiration de la base militante, à la fois dans la SFIC et dans la SFIO. Mais ce ne sera pas un&nbsp;[[Front unique|front unique]]. Non seulement le PC va remettre à plus tard sa visée révolutionnaire, mais il va jusqu'à brouiller les lignes de [[Classe sociale|classe]] en cherchant l'alliance des communistes jusqu'au [[Parti radical|Parti radical]], qui est un parti bourgeois. Cette politique trouve son aboutissement dans le [[Front populaire (France)|Front populaire]]. Le 10 janvier 1936, socialistes, communistes et radicaux se mettent d'accord sur un «&nbsp;programme commun&nbsp;», aligné sur les positions des radicaux. Au printemps, le Front populaire gagne les élections et le PC remporte 72 sièges avec 15&nbsp;% des voix. Le PC soutient le gouvernement Blum sans y participer. La CGTU et la CGT se réunissent en 1936.<br>
   −
Après l'arrivée d'Hitler au pouvoir en Allemagne, et les manifestations d'extrême droite de 1934 en France, la clique stalinienne se sent militairement menacée. Elle va alors opérer un revirement stratégique total, passant du sectarisme à l'opportunisme, afin de se concilier la bourgeoisie démocrate. En France, le PC va prôner l'unité contre le [[fascisme|fascisme]], ce qui répond dans un premier temps à une forte aspiration de la base militante, à la fois dans la SFIC et dans la SFIO. Mais ce ne sera pas un&nbsp;[[front unique|front unique]]. Non seulement le PC va remettre à plus tard sa visée révolutionnaire, mais il va jusqu'à brouiller les lignes de [[Classe_sociale|classe]] en cherchant l'alliance des communistes jusqu'au [[Parti radical|Parti radical]], qui est un parti bourgeois. Cette politique trouve son aboutissement dans le [[Front_populaire_(France)|Front populaire]]. Le 10 janvier 1936, socialistes, communistes et radicaux se mettent d'accord sur un «&nbsp;programme commun&nbsp;», aligné sur les positions des radicaux. Au printemps, le Front populaire gagne les élections et le PC remporte 72 sièges avec 15&nbsp;% des voix. Le PC soutient le gouvernement Blum sans y participer. La CGTU et la CGT se réunissent en 1936.<br>
+
Malgré le contenu bourgeois du programme commun, la victoire de la gauche donne d'immenses espoirs aux travailleurs français et déclenche une [[Juin 1936 en France|grève générale spontanée en mai-juin 1936]], avec occupation d'usines. La direction du PC et de la CGT met alors tout son poids pour... arrêter toute mobilisation. Face à une assemblée de délégués métallo le 11 juin, Thorez est explicite :<br>
 +
<blockquote>
 +
"Il n’est pas question de prendre le pouvoir actuellement. Tout le monde sait que notre but reste invariablement l’instauration de la République française des conseils d’ouvriers, de paysans et de soldats. Mais ce n’est pas pour ce soir, ce n’est même pas pour demain matin. [...] Il faut savoir terminer une grève."
 +
</blockquote>
 +
Les travailleurs sont calmés par la concession d'importantes réformes, dont les [[Congés payés|congés payés]] et les [[conventions collectives|conventions collectives]].<br>
   −
Malgré le contenu bourgeois du programme commun, la victoire de la gauche donne d'immenses espoirs aux travailleurs français et déclenche une [[Juin_1936_en_France|grève générale spontanée en juin 1936]], avec occupation d'usines. La direction du PC et de la CGT met alors tout son poids pour... arrêter toute mobilisation. Les travailleurs sont calmés par la concession d'une importante réforme : les [[congés payés|congés payés]].&nbsp;
+
De 1936 à 1939, le dévouement des militants communistes s'exprime dans un fort soutien aux républicains espagnols&nbsp;: de nombreux volontaires partent se battre dans les [[Brigades internationales|Brigades internationales]] et le soutien matériel est très fort.<br>
    +
=== Pacte germano-soviétique et répression<br> ===
 +
 +
Le 23 août 1939, l'URSS signe un accord de non-agression avec l'Allemagne nazie. Cela provoque un tollé nationaliste contre l'ennemi intérieur. Le radical Daladier, premier ministre, suspend la parution de L'humanité dès le 26 août, malgré l'allégeance patriotique de dirigeants comme Marcel Cachin. Au sein du parti, où l'on défendait ardemment l'[[anti-fascisme|anti-fascisme]], beaucoup de militants sont choqués, certains déchirent leur carte, mais la majorité veut croire que "Staline a ses raisons". L'appareil du parti ne reçoit d'abord pas de directive claire de Moscou, et lorsque la France déclare la guerre à l'Allemagne, les députés votent les crédits de guerre (2 septembre). Le 18 septembre, la CGT éxcluait ceux qui refusaient de condamner le pacte.
 +
 +
C'est à la fin du mois de septembre que le Komintern fait parvenir des ordres clairs : cesser les attaques contre les Allemands et dénoncer la «&nbsp;guerre impérialiste des Britanniques et des Français ». Suivant les consignes du Parti, «&nbsp;Une heure de moins pour la production, c'est une heure de plus pour la révolution&nbsp;», certains militants commettent des sabotages dans les usines d'armements françaises. À noter également que certains appelés refusent de combattre. Mais en majorité, les publications du parti condamnent le défaitisme révolutionnaire et la plupart des militants de base vont au front.<br>
 +
 +
Daladier dissout le PC le 27 septembre, et réprime ses partisans. 2800 élus sont déchus de leurs mandats, 317 municipalités PC sont dissoutes ainsi que 620 syndicats de base où les communistes étaient majoritaires. La moitié du Comité central et trois membres du Bureau politique, Marcel Cachin, Pierre Sémard et François Billoux, se retrouvent incarcérés. Au total, il y aura plusieurs milliers d'arrestations. Plus par opportunisme qu'autre chose, 22 parlementaires (sur 74) démissionnent du parti et forment l'Union populaire française. La répression s'intensifie rapidement, le 9 avril 1940, le ministre Albert Sérol (SFIO), présente un décret-loi punissant de peine de mort les individus faisant de la propagande communiste, assimilée à la propagande nazie. Un tableau synthétique des mesures de répression contre les communistes, établi au 1<sup>er</sup> mars 1940, fait état de 10&nbsp;550 perquisitions, 3&nbsp;400 arrestations, 489 internés administratifs et 100 condamnations par les tribunaux militaires dont 14 condamnations à mort<ref>Jean-Pierre Besse et Claude Pennetier, juin 1940, La négociation secrète, Les éditions de l'Atelier, 2006, p. 79.</ref>.
 +
 +
L'essentiel de la direction est alors regroupée en Belgique. Sur ordre de Dimitrov, Thorez déserte et rejoint Moscou. Les communistes sont soit au front, soit en prison, soit dans la clandestinité, et le parti est complètement désorganisé. Les militants disponibles se battent pour organiser clandestinement le Parti, et en particulier l'Union des jeunes filles de France et ses fameuses "femmes de liaison" (Claudine Chomat, Danielle Casanova, Georgette Cadras...).
 +
 +
Durant l'été 1940, le PC demande l'autorisation de publier L'humanité aux Allemands, mais Vichy s'y oppose. Des ex-élus PC collaborateurs fondent le Parti ouvrier et paysan français.<br>
      −
De 1936 à 1939, le dévouement des militants communistes s'exprime dans un fort soutien aux républicains espagnols : de nombreux volontaires partent se battre dans les [[Brigades_internationales|Brigades internationales]] et le soutien matériel est très fort.<br>
      
=== Résistance et Libération  ===
 
=== Résistance et Libération  ===
 +
 +
La clandestinité a permis au PC de s'engager efficacement dans la Résistance. Certains militants ou groupes locaux communistes se sont spontanément engagés dans la résistance, comme Auguste Havez et Marcel Paul dans l'ouest de la France, la grève des mines du Nord en mai 1941... Le 17 juin 1940, c'est avec un jour d'avance sur celui du général de Gaulle que [[Charles_Tillon|Charles Tillon]], chargé de réorganiser le PC dans le sud-ouest, lance un appel à la résistance contre «&nbsp;le fascisme hitlérien&nbsp;».
 +
 +
Mais c'est à partir de juin 1941, lorsque les troupes d'Hitler envahissent l'URSS, que le PC s'investit vraiment dans la Résistance. Les différentes organisations rattachées de près ou de loin au PC attirent alors beaucoup d'hommes et de femmes désirant lutter contre l'occupant (en particulier les Francs-tireurs et partisans). Les relais du PC deviennent une force prédominante dans le&nbsp;[[Conseil national de la Résistance|Conseil national de la Résistance]] (CNR).
 +
 +
À noter qu'en 1943, Staline dissout le Komintern, et le parti français est désormais appelé PCF.
    
=== Rôle dans l'Après-guerre  ===
 
=== Rôle dans l'Après-guerre  ===
Ligne 57 : Ligne 77 :  
Le discours «&nbsp;humaniste&nbsp;» du Pc a pris depuis longtemps le pas sur le discours de classe. Les références à la Résistance ou à la Révolution française ont largement pris le pas sur les références aux révolutions ouvrières.<br>  
 
Le discours «&nbsp;humaniste&nbsp;» du Pc a pris depuis longtemps le pas sur le discours de classe. Les références à la Résistance ou à la Révolution française ont largement pris le pas sur les références aux révolutions ouvrières.<br>  
   −
La participation de ministres communistes au gouvernement Jospin entre 1997 et 2002 n’a pas entraîné de levée de boucliers ou de cris scandalisés du côté des bourgeois.... En<br>revanche, c’est au PC que cette participation a posé de sacrés problèmes. A chaque participation gouvernementale (ou même simplement à la majorité gouvernementale) le PC se retrouve en contradiction avec les aspirations de ses propres militants et de sa base ouvrière ou populaire. Les tentatives pour gérer cette contradiction ont amené alors le PC effectuer de nombreux zigzags politiques.  
+
La participation de ministres communistes au gouvernement Jospin entre 1997 et 2002 n’a pas entraîné de levée de boucliers ou de cris scandalisés du côté des bourgeois.... En revanche, c’est au PC que cette participation a posé de sacrés problèmes. A chaque participation gouvernementale (ou même simplement à la majorité gouvernementale) le PC se retrouve en contradiction avec les aspirations de ses propres militants et de sa base ouvrière ou populaire. Les tentatives pour gérer cette contradiction ont amené alors le PC effectuer de nombreux zigzags politiques.  
    
La campagne sur le Non au referendum de 2005 a permis par exemple au PCF de réafficher une opposition farouche au libéralisme et à l'Union E après avoir participé pendant 5 ans à un gouvernement avec le PS qui a avalisé tous les traités européens... Alors que le PS appelait à voter oui, le PC a fait campagne pour le non...Cette campagne a trouvé un bon écho parmi les militants du PC, ils étaient bien plus à leur aise que lorsqu'il fallait justifier les mesures anti-ouvrières du gouvernement Jospin... Et pour les dirigeants du PC cela devait les amener à redonner au parti une santé électorale... lui permettant de nouveau de négocier des accords avec le PS dans la perspective des élections législatives de 2007&nbsp;!  
 
La campagne sur le Non au referendum de 2005 a permis par exemple au PCF de réafficher une opposition farouche au libéralisme et à l'Union E après avoir participé pendant 5 ans à un gouvernement avec le PS qui a avalisé tous les traités européens... Alors que le PS appelait à voter oui, le PC a fait campagne pour le non...Cette campagne a trouvé un bon écho parmi les militants du PC, ils étaient bien plus à leur aise que lorsqu'il fallait justifier les mesures anti-ouvrières du gouvernement Jospin... Et pour les dirigeants du PC cela devait les amener à redonner au parti une santé électorale... lui permettant de nouveau de négocier des accords avec le PS dans la perspective des élections législatives de 2007&nbsp;!  

Menu de navigation