Les préceptes keynésiens sont partout remis en question. C'est alors le retour sur le devant de la scène des partisans du laisser-faire, modernisés, nommés a posteriori les [[Néolibéralisme|néolibéraux]]. Dans le domaine monétaire, le pendant du néolibéralisme est le [[Monétarisme|monétarisme]], dont le chantre est [[Milton_Friedman|Milton Friedman]]. Le monétarisme revient par certains aspects à la vision des ''[[w:Currency School|currencistes]]''. Il considère que la monnaie est neutre, et ne joue aucun rôle sur la croissance. Il faudrait donc abandonner toute idée de politique monétaire de [[Relance keynésienne|relance]]. Le seul enjeu de la monnaie est d'être en quantité adéquate par rapport aux besoins d'échange : s'il y en a trop en circulation, cela causera de l'[[inflation]]. Le seul rôle de la banque centrale doit donc être d'observer le taux de croissance et de définir la quantité de monnaie en fonction (en ajustant le taux directeur). | Les préceptes keynésiens sont partout remis en question. C'est alors le retour sur le devant de la scène des partisans du laisser-faire, modernisés, nommés a posteriori les [[Néolibéralisme|néolibéraux]]. Dans le domaine monétaire, le pendant du néolibéralisme est le [[Monétarisme|monétarisme]], dont le chantre est [[Milton_Friedman|Milton Friedman]]. Le monétarisme revient par certains aspects à la vision des ''[[w:Currency School|currencistes]]''. Il considère que la monnaie est neutre, et ne joue aucun rôle sur la croissance. Il faudrait donc abandonner toute idée de politique monétaire de [[Relance keynésienne|relance]]. Le seul enjeu de la monnaie est d'être en quantité adéquate par rapport aux besoins d'échange : s'il y en a trop en circulation, cela causera de l'[[inflation]]. Le seul rôle de la banque centrale doit donc être d'observer le taux de croissance et de définir la quantité de monnaie en fonction (en ajustant le taux directeur). |