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[[Martov|Martov]], [[Menchévik|menchévik]] de gauche, soumet une motion qui appelle à la discussion pacifique pour former un pouvoir reconnu par tous les partis du congrès. Les socialistes conciliateurs soutiennent cette motion, espérant isoler les bolchéviks. Mais [[Lounatcharski|Lounatcharski]] déclare pour les [[Bolchéviks|bolchéviks]] qu'il n'a aucun désaccord avec la motion de Martov, et celle-ci est votée par la quasi-totalité des délégués. Il s'agissait pour certains bolchéviks de faire la démonstration que ce sont les conciliateurs qui ne veulent pas d'un pouvoir soviétique, mais aussi pour beaucoup d'autres d'un espoir réel que ceux-ci acceptent.
 
[[Martov|Martov]], [[Menchévik|menchévik]] de gauche, soumet une motion qui appelle à la discussion pacifique pour former un pouvoir reconnu par tous les partis du congrès. Les socialistes conciliateurs soutiennent cette motion, espérant isoler les bolchéviks. Mais [[Lounatcharski|Lounatcharski]] déclare pour les [[Bolchéviks|bolchéviks]] qu'il n'a aucun désaccord avec la motion de Martov, et celle-ci est votée par la quasi-totalité des délégués. Il s'agissait pour certains bolchéviks de faire la démonstration que ce sont les conciliateurs qui ne veulent pas d'un pouvoir soviétique, mais aussi pour beaucoup d'autres d'un espoir réel que ceux-ci acceptent.
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Mais des interventions hostiles de l'aile droite se succèdent alors, comme celles de deux menchéviks qui s'appuient sur des organisations de l'armée&nbsp;: le capitaine Kharach de la 12<sup>e</sup> armée, le lieutenant Koutchine (qui avait parlé à la [[Conférence_d'Etat_de_Moscou_(1917)|Conférence d'Etat de Moscou]])... Mais d'autres interventions de soldats en colère montrent qu'aux yeux du congrès ils ne représentent plus les tranchées, comme celle d'un soldat letton&nbsp;: ''«&nbsp;Assez de résolutions et de bavardages&nbsp;? Il nous faut des actes&nbsp;! Le Pouvoir doit être entre nos mains. Que les imposteurs quittent le congrès - l'armée n'est pas avec eux&nbsp;!&nbsp;»''
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Mais des interventions hostiles de l'aile droite se succèdent alors, comme celles de deux menchéviks qui s'appuient sur des organisations de l'armée&nbsp;: le capitaine Kharach de la 12<sup>e</sup> armée, le lieutenant Koutchine (qui avait parlé à la [[Conférence_d'Etat_de_Moscou_(1917)|Conférence d'État de Moscou]])... Mais d'autres interventions de soldats en colère montrent qu'aux yeux du congrès ils ne représentent plus les tranchées, comme celle d'un soldat letton&nbsp;: ''«&nbsp;Assez de résolutions et de bavardages&nbsp;? Il nous faut des actes&nbsp;! Le Pouvoir doit être entre nos mains. Que les imposteurs quittent le congrès - l'armée n'est pas avec eux&nbsp;!&nbsp;»''
    
[[Lev_Khintchouk|Khintchouk]], ancien président menchévik du [[Soviet_de_Moscou|soviet de Moscou]], avertit&nbsp;: ''«&nbsp;Le complot militaire des bolcheviks jette le pays dans une guerre intestine, mine l'Assemblée constituante, menace d'une catastrophe au front et mène au triomphe de la contre-révolution.&nbsp;»''
 
[[Lev_Khintchouk|Khintchouk]], ancien président menchévik du [[Soviet_de_Moscou|soviet de Moscou]], avertit&nbsp;: ''«&nbsp;Le complot militaire des bolcheviks jette le pays dans une guerre intestine, mine l'Assemblée constituante, menace d'une catastrophe au front et mène au triomphe de la contre-révolution.&nbsp;»''

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