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Après le rapprochement dans la rue, il y a une alliance entre les partis : dès juillet 1934 la SFIO et le parti communiste mettent de côté leurs querelles pour gagner les élections de 1936. Le 27 juillet 1934, les socialistes et les communistes font un pacte d’unité et d’action. Mais cependant, les radicaux n’acceptent de s’allier avec les communistes qu’en mai 1935, la France signant un accord avec l’[[Union_des_républiques_socialistes_soviétiques_URSS|Union des républiques socialistes soviétiques URSS]]. Le 14 juillet 1935, les radicaux signent le « ralliement populaire », celui-ci est célébré comme un événement national.
 
Après le rapprochement dans la rue, il y a une alliance entre les partis : dès juillet 1934 la SFIO et le parti communiste mettent de côté leurs querelles pour gagner les élections de 1936. Le 27 juillet 1934, les socialistes et les communistes font un pacte d’unité et d’action. Mais cependant, les radicaux n’acceptent de s’allier avec les communistes qu’en mai 1935, la France signant un accord avec l’[[Union_des_républiques_socialistes_soviétiques_URSS|Union des républiques socialistes soviétiques URSS]]. Le 14 juillet 1935, les radicaux signent le « ralliement populaire », celui-ci est célébré comme un événement national.
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[[File:Tract-sfio-1936.jpg|center|Tract-sfio-1936.jpg]]En janvier 1936, les différents partis se mettent d’accord sur le fameux programme « pain, paix, liberté ». Ce programme de [[Front_populaire_(France)|Front populaire]] permet de gagner les élections de 1936, remportées par [[Léon_Blum|Léon Blum]]. Cette victoire électorale est accueillie durant les mois de mai et juin par de grandes grèves spontanées, avec plus de 2 millions de grévistes. C’est une grève de pression politique, avec des [[Occupations_d’usines|occupations d’usines]].
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[[File:Tract-sfio-1936.jpg|center|Tract-sfio-1936.jpg]]En janvier 1936, les différents partis se mettent d’accord sur le fameux programme « pain, paix, liberté ». Ce programme ne contenait aucune réforme sociale notable. Cela est justifié théoriquement par le leader socialiste [[Léon Blum]], qui explique que le temps n'est pas venu de la prise du pouvoir par la classe ouvrière.
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Sous la pression des grèves, le Front populaire procède à plusieurs réformes en faveur des travailleurs comme la semaine de 40 heures, l’instauration de deux semaines de [[Congés_payés|congés payés]] et une augmentation des salaires de 7 à 15 %. Cependant la situation économique reste mauvaise, la production baisse. Dès septembre, la hausse des prix est supérieure à la hausse des salaires, Blum est obligé de dévaluer le [[Franc_français|franc]] et en même temps, il décide de faire une pause dans les réformes.
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Néanmoins, lorsque le [[Front_populaire_(France)|Front populaire]] remporte les élections de 1936,  de très nombreux travailleur·ses se lancent en mai-juin dans de [[Grève générale de mai-juin 1936|grandes grèves spontanées]], avec plus de 2 millions de grévistes dont beaucoup [[Occupations d’usines|occupent les usines]]. Ils et elles étaient persuadés d'avoir désormais des soutiens au gouvernement contre le patronat.
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Les dirigeants socialistes et communistes font alors tout pour calmer les grévistes. Ils poussent le patronat à concéder plusieurs réformes comme la semaine de 40 heures, l’instauration de deux semaines de [[congés payés]] et une augmentation des [[salaires]] de 7 à 15 %. Et en échange ils poussent les grévistes à reprendre le travail.
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Cependant la situation économique reste mauvaise, la production baisse. Dès septembre, la hausse des prix est supérieure à la hausse des salaires, Blum est obligé de dévaluer le [[Franc_français|franc]] et en même temps, il décide de faire une pause dans les réformes.
    
[[File:JeunesGardesSocialistes1937.jpg|right|242x332px|JeunesGardesSocialistes1937.jpg]]En faisant cette pause, il perd la confiance des socialistes et des ouvriers. La deuxième cause de son renversement est que le Front populaire refuse d’intervenir pour aider militairement la [[Seconde_République_espagnole|République espagnole]], qui est confrontée au [[Guerre_d'Espagne|coup d’État franquiste]]. Léon Blum, cédant aux centristes radicaux mais surtout à d’autres pressions, décide de ne pas s’engager dans cette guerre. La troisième cause est les pressions [[Antisémites|antisémites]] de la part des journaux de l’extrême-droite, car Léon Blum est [[Juifs|juif]].
 
[[File:JeunesGardesSocialistes1937.jpg|right|242x332px|JeunesGardesSocialistes1937.jpg]]En faisant cette pause, il perd la confiance des socialistes et des ouvriers. La deuxième cause de son renversement est que le Front populaire refuse d’intervenir pour aider militairement la [[Seconde_République_espagnole|République espagnole]], qui est confrontée au [[Guerre_d'Espagne|coup d’État franquiste]]. Léon Blum, cédant aux centristes radicaux mais surtout à d’autres pressions, décide de ne pas s’engager dans cette guerre. La troisième cause est les pressions [[Antisémites|antisémites]] de la part des journaux de l’extrême-droite, car Léon Blum est [[Juifs|juif]].

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