La SFIO prend position contre la politique coloniale et le [[Nationalisme|nationalisme]] [[Belliciste|belliciste]]. Cependant il y a encore des divergences sur les questions d'actualité. La rupture entre Vaillant et Guesde intervient dès 1906, quand la majorité accepte la [[Charte_d'Amiens|résolution du congrès d'Amiens]] sur l'indépendance syndicale. Mais c'est sur la question de la guerre que la rupture intervient nettement. Jaurès, suivant la doctrine de l'Internationale, en appelle à la [[Grève_générale|grève générale]], voire à l'insurrection, afin de prévenir ou d'arrêter le conflit. Guesde pense lui que la guerre peut détruire le [[Capitalisme|capitalisme]], et redoute que la grève affaiblisse les pays les plus industrialisés, ceux où l'organisation ouvrière serait plus forte. C'est une des raisons pour lesquelles les idées de Guesde sont de moins en moins approuvées par les adhérents SFIO qui se rangent du côté de Jaurès. | La SFIO prend position contre la politique coloniale et le [[Nationalisme|nationalisme]] [[Belliciste|belliciste]]. Cependant il y a encore des divergences sur les questions d'actualité. La rupture entre Vaillant et Guesde intervient dès 1906, quand la majorité accepte la [[Charte_d'Amiens|résolution du congrès d'Amiens]] sur l'indépendance syndicale. Mais c'est sur la question de la guerre que la rupture intervient nettement. Jaurès, suivant la doctrine de l'Internationale, en appelle à la [[Grève_générale|grève générale]], voire à l'insurrection, afin de prévenir ou d'arrêter le conflit. Guesde pense lui que la guerre peut détruire le [[Capitalisme|capitalisme]], et redoute que la grève affaiblisse les pays les plus industrialisés, ceux où l'organisation ouvrière serait plus forte. C'est une des raisons pour lesquelles les idées de Guesde sont de moins en moins approuvées par les adhérents SFIO qui se rangent du côté de Jaurès. |