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*Les [[Néo-socialisme|néo-socialistes]] sont plutôt centristes refusant à la fois la révolution marxiste et le réformisme au coup par coup mais favorables à une politique étatique de [[Planification|planification]] de l’économie. À la suite des conflits constants avec [[Léon_Blum|Léon Blum]], ils seront exclus du mouvement en 1933 pour former l’éphémère [[Parti_socialiste_de_France-Union_Jean_Jaurès|Parti socialiste de France-Union Jean Jaurès]] (PSdF) et se disperseront durant le régime de Vichy entre la collaboration totale et la résistance de la première heure (aux côtés des socialistes de la SFIO et des communistes du PCF).
 
*Les [[Néo-socialisme|néo-socialistes]] sont plutôt centristes refusant à la fois la révolution marxiste et le réformisme au coup par coup mais favorables à une politique étatique de [[Planification|planification]] de l’économie. À la suite des conflits constants avec [[Léon_Blum|Léon Blum]], ils seront exclus du mouvement en 1933 pour former l’éphémère [[Parti_socialiste_de_France-Union_Jean_Jaurès|Parti socialiste de France-Union Jean Jaurès]] (PSdF) et se disperseront durant le régime de Vichy entre la collaboration totale et la résistance de la première heure (aux côtés des socialistes de la SFIO et des communistes du PCF).
 
*Autre tendance, « Révolution constructive » est apparue dès 1930. On trouve des intellectuels comme [[Robert_Marjolin|Robert Marjolin]] ou [[Georges_Albertini|Georges Albertini]], ils sont avec les néo-socialistes (mais resteront fidèles à la SFIO). Ils partagent un bon nombre de préoccupations comme l'impatience devant la « tergiversation » de Blum, l'attention aux classes moyennes, la nécessité de l'intervention de l'État pour aider le secteur privé.
 
*Autre tendance, « Révolution constructive » est apparue dès 1930. On trouve des intellectuels comme [[Robert_Marjolin|Robert Marjolin]] ou [[Georges_Albertini|Georges Albertini]], ils sont avec les néo-socialistes (mais resteront fidèles à la SFIO). Ils partagent un bon nombre de préoccupations comme l'impatience devant la « tergiversation » de Blum, l'attention aux classes moyennes, la nécessité de l'intervention de l'État pour aider le secteur privé.
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Trotski pense à ce moment qu'il y avait une évolution de la social-démocratie réformiste vers la gauche, faisant de la SFIO un parti ''[[Centrisme|centriste]]'' (au sens intermédiaire entre réformiste et révolutionnaire).<ref>Léon Trotski, [[:fr:SFIO et SFIC: la voie du débouché|SFIO et SFIC: la voie du débouché]], 21 août 1934</ref> Dans le même temps, il considérait que la SFIO était de moins en moins un parti ouvrier : ''« Le parti socialiste n'est un parti ouvrier ni par sa politique, ni par sa composition sociale. C'est le parti des nouvelles classes moyennes, fonctionnaires, employés, etc., partiellement celui de la petite bourgeoisie et de l'aristocratie ouvrière. »''<ref>Léon Trotski, [[:fr:L'étape décisive|L'étape décisive]], 5 juin 1936</ref>
    
===Front populaire===
 
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